A plus ou moins longue échéance, l''Irak doit envahir et détruire l'Arabie saoudite. Les Irakiens
l'auraient fait en 1990, s’ils n’avaient pas été "baratinés" par George H.W. Bush,
qui avait initialement autorisé l’opération et est ensuite revenu sur son approbation,
selon les déclarations faites par l'ancien membre du Congrès, Ron Paul, basé
sur des hacks par WikiLeaks des emails du Département d'État.
Saddam a été bloqué en 1990, et cela peut bien avoir été une énorme
erreur de la part de toutes les personnes impliquées. Lorsque
les États-Unis sont revenus en 2003, c'est l'argent saoudien qui a financé la
guerre wahhabite sunnite contre le gouvernement de coalition à Bagdad, une
guerre qui continue à ce jour, avec la même configuration wahhabite sunnite appelée aujourd’hui
Daech/ISIS, et avec la même trésorerie saoudienne. 5000 Américains sont morts dans
des combats contre ces djihadistes payés par l'Arabie Saoudite.
L'Arabie saoudite a toujours su que l'Irak lui
a permis que de continuer ses méfaits tant que ces méfaits servaient une cause qui lui
convenait. Lorsque
la guerre de l’Irak contre l'Iran a pris
fin en 1988, ce but commun avait pris fin.
La méchanceté saoudienne en Irak, en jouant tribu contre tribu, en
poussant pour le séparatisme kurde en association avec Israël, s'est accélérée lorsque l'Amérique a réduit sa présence militaire
sous le président Obama.
Autour de 2014, une structure logistique et de commandement pour
détruire la Syrie et l'Irak a été établie, basée dans les ambassades
saoudiennes à Beyrouth et à Amman et exploitant des centres d'opérations militaires
conçus et construits par les Israéliens dans des endroits clés en Turquie et
rapidement renforcés par des bases satellites israélo-saoudiennes en Irak et en
Syrie.
Les Saoudiens ont eu le sentiment de se pouvoir facilement débarrasser des Irakiens et
des Syriens, se reposant sur leurs décennies d'accumulation de matériel militaire,
financés par un pétrole sans fin. Ils
voulaient assommer une fois pour toutes la Syrie et l'Irak, en payant pour
cela, le prix fort à Israël, à la Turquie et à l'OTAN, en poussant , en même temps, les États-Unis
à détruire l'Iran et à « nettoyer » le Yémen des « menaces »
nationalistes tout en le gardant comme un État sous-développé, sous protection
israélo-saoudienne .
Ils ont soudoyé tout le monde.
Les Saoudiens étaient, aux côtés des États-Unis, derrière le printemps arabe.
Nous voyons les mains de l'Arabie saoudite lorsque Israël canalise les combattants du Hamas vers le camp de Yarmouk, près de Damas, pour renforcer les forces de Daech/ISIS.
Ce sont les événements révélateurs que peu de gens voient, mais ils prouvent l'hypothèse et fournissent ce qui est nécessaire pour prédire un avenir plus que sombre pour ce Royaume des Ténèbres qu’est l’Arabie de la famille sioniste criminelle des Saoud.
Les Saoudiens étaient, aux côtés des États-Unis, derrière le printemps arabe.
Nous voyons les mains de l'Arabie saoudite lorsque Israël canalise les combattants du Hamas vers le camp de Yarmouk, près de Damas, pour renforcer les forces de Daech/ISIS.
Ce sont les événements révélateurs que peu de gens voient, mais ils prouvent l'hypothèse et fournissent ce qui est nécessaire pour prédire un avenir plus que sombre pour ce Royaume des Ténèbres qu’est l’Arabie de la famille sioniste criminelle des Saoud.
Avec un monde obsédé par l'extrémisme islamiste et
les menaces terroristes, pourquoi personne ne regarde d'où vient ce
terrorisme, qui le finance, qui diffuse ses idées, qui sont derrière et qui sert-il ?
Avec les doigts pointant vers le Mossad, la CIA et tant d'autres, le vrai problème c’est le wahhabisme, cette secte talmudique qui n’a d’islam que le nom, et dont la véritable racine est l'Arabie saoudite.
Avec les doigts pointant vers le Mossad, la CIA et tant d'autres, le vrai problème c’est le wahhabisme, cette secte talmudique qui n’a d’islam que le nom, et dont la véritable racine est l'Arabie saoudite.
Il n'y a aucune version des évènements du 11/9 qui disculpe l’Arabie Saoudite ou
Israël, quelle que soit la théorie que vous suivez. Les
Saoudiens y ont participé et les
tribunaux civils américains sont occupés à évaluer les dommages. L’Arabie va raquer, et fortement.
Bien sûr, aujourd’hui, l'argent du pétrole et l'immunité souveraine
et, oui, le contrôle du Conseil des droits de
l'homme de l'ONU, (dont la Russie a été expulsée !!), les protègent
également, malgré leurs abus et leur amour des coupeurs des têtes en spectacle public.
Les milices pro-Iran en Irak |
Ce qui se joue maintenant ne mènera dans une seule direction,
vers un Irak plus fort, sous contrôle chiite, car les familles sunnites
économiquement puissantes, qui se sont gavées de richesses sous les précédents
régimes minoritaires sunnites, migrent tranquillement vers leurs deuxièmes maisons à
Dubaï et au Qatar.
L'armée formée et imposée par les États-Unis à l'Irak, sera remplacée par de puissantes milices entraînées
par les Iraniens et armées par les Russes.
Une partie de cette armée pro-américaine a déjà rejoint ISIS. Si
le Premier ministre Maliki, de retour en 2014, avait été plus conscient de la
menace, il aurait dissous cette armée. Cela
aurait cependant relancé la guerre civile, une guerre qui n'aurait pu se
terminer que par une intervention militaire iranienne et l'Iran aurait continué à subir
des sanctions, en plus de la menace d'une invasion américaine.
Cette menace a disparu maintenant. Ce
monde-là est parti, ou partira bientôt après la libération de Mossoul et d’Alep. Personne
n'aurait imaginé la détermination de Bagdad (malgré tous les freins du
colonialisme américain) ni le partenariat entre la Russie et l'Iran. Toujours en question est le rôle de
la Turquie. Il
est clair que quelqu'un leur a promis Alep et Mossoul, comme en témoignent
leurs incursions militaires en Syrie et en Irak.
Si l'Arabie saoudite pense que la Turquie va lever la main pour
bloquer la colère de l'Irak, alors, elle « prend des vessies pour des
lanternes », elle délire. La
Turquie sait qu'elle peut avoir la paix avec l'Iran et que les deux partagent
des idées similaires sur les Kurdes. Cela dépasse de
loin les ambitions turques au Sud. La
Turquie pourrait bien planifier un nouvel Empire ottoman, mais l'Arabie
saoudite n'est pas dans ses cartes pour en faire partie.
Des membres de l'équipe de combat d'Abbas, une milice chiite, s'entraînent avec des soldats irakiens à Basra |
Cela laisse de côté « la protection » des États-Unis et
les prochaines élections. Y
a-t-il un chef politique américain qui s'opposerait à l'Irak s'il frappait
l'Arabie saoudite, d'ici 2020 ou 2021?
La prévision est que l'Irak sortira de la guerre actuelle encore plus fort et plus déterminé, avec
une armée requinquée par une victoire à
Mossoul, pour la première fois depuis longtemps, mais après un possible bain de
sang de 20 000 civils morts ou plus. La haine nationale pour l'Arabie saoudite
ne connaîtra pas de limites.
Les gangsters sunnites d'Anbar qui s'alignaient avec les Saoudiens
sont pour la plupart morts, dont beaucoup d’ailleurs décapités par ISIS. L'État
kurde promis à Erbil, le soi-disant «sultanat de Barzani», ne sera pas contrôlé
par l'ISIS sur les immenses champs de pétrole de Kirkouk et le pipeline de
Ceyhan, comme cela était prévu par les coalisés.
Sans ces atouts, Erbil continuera à jouir d'une forte présence
commerciale mais ne pourra jamais atteindre la diaspora kurde et ramener les
millions à la maison. Finalement
Erbil deviendra une ville fantôme, les fils qui reviennent migreront de nouveau
et les ambitions turques seront accomplies.
La plus
ancienne civilisation humaine est apparue en Irak. Les religions monothéistes
ont leurs racines en Irak. Les plus anciens prophètes bibliques et coraniques
sont irakiens. Ayant survécu aux déluges, l'Irak va survivre. L'Irak
sait aussi que ce que l'Arabie saoudite a tenté à deux reprises de faire pour
le détruire. Il sait qu’elle tentera de nouveau. La seule solution pour que
l'Irak puisse être libre est que le royaume d’Arabie saoudite tombe.
Et puis il y a l'Iran.