Paru
en 2009, le roman d’espionnage de Gérard de Villiers
"SAS
180 : Le Piège de Bangkok" s’inspire de
la vie tumultueuse d’un ex agent secret russe devenu l’un des plus grands trafiquants d’armes
pour le compte de la CIA, Viktor BOUT, que les services secrets occidentaux
appellent « Le Seigneur de la
Guerre ». Ce vendeur d'armes a été aussi interprété par Nicolas CAGE
dans le film du même nom « The lord of war ». Mais qui est donc ce Viktor Bout ?
Dans notre article : "Hillary
Clinton prépare un coup d'état en cas de victoire de Trump", nous avons vu le rôle que
jouait Viktor Bout comme fournisseur d’armes pour le compte
d’Hillary Clinton (armes expédiées clandestinement aux États-Unis pour les réseaux Clintoniens) . Afin de garder secrète cette transaction illégale, les services secrets US ont kidnappé Viktor BOUT et l’ont fait
condamner à 25 ans de prison.
En
effet, en mars 2008 ce citoyen Russe était kidnappé en Thaïlande par les
services secrets américains, puis rapidement extradé aux USA ou il a été
condamné en 2012 à 25 ans de prison. Il est détenu à la prison de haute
sécurité « Supermax » du Colorado.
Viktor Bout était un « marchand d’armes »
comme le monde en compte plusieurs. Le commerce d’armes est en effet légal,
tant qu’on ne viole pas les lois internationales. Plusieurs pays, dont la
France, l’Angleterre, les USA, ont d’ailleurs fait appel à lui pour des
livraisons et des transports de ces marchandises un peu spéciales…
Le FBI et la DEA, dont les
succès se font de plus en plus rares en cette fin de règne du clan mondialiste
Obama-Clinton, sont souvent obligés de monter des provocations et des attentats
sous faux drapeau, pour faire
« tomber » leurs cibles, y compris dans leur propre pays.
Pour le piéger, le FBI a donc organisé un « faux
achat » d’armes, et lors d’une discussion entre les faux acheteurs (mais
vrais agents de la DEA) et Viktor Bout, le FBI a arrêté ce dernier en déclarant
que les acheteurs étaient censés être membres d’un mouvement terroriste (les
FARC colombiennes), auxquels les ventes d’armes sont interdites.
On sait bien
que seuls la Maison Blanche, la CIA, et les services secrets
occidentaux, ont le droit de vendre des armes aux terroristes et aux nazis, comme
actuellement ils le font en Syrie, en Irak, en Libye, en Ukraine et ailleurs…
Une fois Viktor emprisonné en Thaïlande, les USA ont
effectué les pires pressions sur les autorités Thaï pour que Bout soit extradé
aux USA, et ils ont bien sûr eu gain de cause en 2010.
La condamnation à 25 ans de prison n’a été qu’une
formalité pour un grand jury de Manhattan, devant le monceau de « preuves »
de bonne fabrication fournies par l’administration américaine, et sachant que
le Ministère de la Justice est tenu par un fantoche d’Obama-Clinton, Loretta
Lynch. D’ailleurs, le président élu Trump a annoncé le remplacement de cette "voix de son maître" dès sa
prise de fonction.
Les USA, on le sait, ont un système judiciaire qui
permet de multiples recours qui prennent des années, ce qui fait d’ailleurs
vivre confortablement des milliers d’avocats. Viktor Bout a refusé d’entrer
dans ce petit jeu, car les résultats étaient évidents: Victime d’une
manipulation organisée au sommet de l’État Obama-Clinton, il était certain que
tous ses recours seraient rejetés, et il n’a donc pas interjeté en appel de sa
condamnation. L’autre raison, principale était que Viktor, soutenu très
activement par son épouse et sa famille, espérait pouvoir être envoyé
purger sa peine en Russie.
Las.
Toutes les demandes officielles faites par la
Russie ont été rejetées, et cela s’explique sans nul doute par la très nette
détérioration des relations entre la Russie et le régime Obama.
Il y a quelques mois, on a pu avoir un nouvel espoir, suite à une résolution
des Nations Unies (que nous ne détaillerons pas ici, cela sort du cadre de
l’article), qui apportait de façon claire certains éléments qui permettraient
un nouveau procès pour Viktor Bout. Une requête en ce sens a donc été formulée
aux USA et une audience a été programmée pour le 2 novembre.
Mais, le 27 octobre, le juge saisi a rendu un arrêt
disant simplement qu’il refuse d’étudier la requête.
Il est évident que non pas des pressions, mais bien
des ordres, ont été donnés par le gouvernement US pour lequel il n’est pas
question, dans le climat actuel de quasi-guerre avec la Russie, de permettre à
un ex officier Russe d’être libéré.
Il semble que toutes les options légales aient été
tentées, et que le gouvernement US reste insensible aux contacts avec les
autorités Russes sur ce sujet.
En avril dernier, le Comite d’Enquête de Russie a
ouvert une information pour enlèvement, séquestration et torture, contre 11
agents de la DEA américaine impliqués dans l’enlèvement en Thaïlande de Viktor
Bout.
Devant cette situation sans issue, devrait-on
envisager une autre solution? On se souvient tous des échanges d'«espions»
entre l'URSS/la Russie et les USA, encore il y a quelques années à peine…
Un nouvel
espoir a été déçu le 21 novembre 2016, avec le refus de la Cour d’Appel de
Manhattan d’autoriser un nouveau procès. Il semble donc que seule une décision
politique pourrait désormais non pas réviser la condamnation (la Justice étant « indépendante »
en principe du pouvoir politique), mais soit accorder une grâce partielle à
Viktor, soit l’autoriser à effectuer sa peine en Russie.
Jusqu’à aujourd’hui
tous les contacts intergouvernementaux se sont révélés vains, il est clair que
l’attitude du régime Obama dans ce dossier est dictée par des
raisons politiques sur fond des relations Russie-USA.
https://rusreinfo.ru/fr/2016/11/viktor-bout-prisonnier-politique-russe-aux-etats-unis-2/
https://rusreinfo.ru/fr/2016/11/viktor-bout-prisonnier-politique-russe-aux-etats-unis-2/
Hannibal GENSERIC