mercredi 23 novembre 2016

Accroc à Bangkok. Viktor BOUT dans les griffes de la CIA


Paru en 2009, le roman d’espionnage de Gérard de Villiers "SAS 180 : Le Piège de Bangkok" s’inspire de la vie tumultueuse d’un ex agent secret russe devenu l’un des plus grands trafiquants d’armes pour le compte de la CIA, Viktor BOUT, que les services secrets occidentaux appellent  « Le Seigneur de la Guerre ». Ce vendeur d'armes  a été aussi interprété par Nicolas CAGE dans le film du même nom « The lord of war ». Mais qui est donc ce Viktor Bout ?
Dans notre article : "Hillary Clinton prépare un coup d'état en cas de victoire de Trump", nous avons vu le rôle que jouait Viktor Bout comme fournisseur d’armes  pour le compte d’Hillary Clinton (armes expédiées clandestinement aux États-Unis pour les réseaux Clintoniens) . Afin de garder secrète cette transaction illégale, les services secrets US ont kidnappé Viktor BOUT et l’ont fait condamner à 25 ans de prison.
En effet, en mars 2008 ce citoyen Russe était kidnappé en Thaïlande par les services secrets américains, puis rapidement extradé aux USA ou il a été condamné en 2012 à 25 ans de prison. Il est détenu à la prison de haute sécurité « Supermax » du Colorado.
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Viktor Bout était un « marchand d’armes » comme le monde en compte plusieurs. Le commerce d’armes est en effet légal, tant qu’on ne viole pas les lois internationales. Plusieurs pays, dont la France, l’Angleterre, les USA, ont d’ailleurs fait appel à lui pour des livraisons et des transports de ces marchandises un peu spéciales…
Le FBI et la DEA, dont les succès se font de plus en plus rares en cette fin de règne du clan mondialiste Obama-Clinton, sont souvent obligés de monter des provocations et des attentats sous faux drapeau,  pour faire « tomber » leurs cibles, y compris dans leur propre pays.
Pour le piéger, le FBI a donc organisé un « faux achat » d’armes, et lors d’une discussion entre les faux acheteurs (mais vrais agents de la DEA) et Viktor Bout, le FBI a arrêté ce dernier en déclarant que les acheteurs étaient censés être membres d’un mouvement terroriste (les FARC colombiennes), auxquels les ventes d’armes sont interdites. 
On sait bien que seuls la Maison Blanche, la CIA, et les services secrets occidentaux, ont le droit de vendre des armes aux terroristes et aux nazis, comme actuellement ils le font en Syrie, en Irak, en Libye, en Ukraine et ailleurs…
Une fois Viktor emprisonné en Thaïlande, les USA ont effectué les pires pressions sur les autorités Thaï pour que Bout soit extradé aux USA, et ils ont bien sûr eu gain de cause en 2010.
La condamnation à 25 ans de prison n’a été qu’une formalité pour un grand jury de Manhattan, devant le monceau de « preuves » de bonne fabrication fournies par l’administration américaine, et sachant que le Ministère de la Justice est tenu par un fantoche d’Obama-Clinton, Loretta Lynch. D’ailleurs, le président élu Trump a annoncé le remplacement de cette "voix de son maître" dès sa prise de fonction.
Les USA, on le sait, ont un système judiciaire qui permet de multiples recours qui prennent des années, ce qui fait d’ailleurs vivre confortablement des milliers d’avocats. Viktor Bout a refusé d’entrer dans ce petit jeu, car les résultats étaient évidents: Victime d’une manipulation organisée au sommet de l’État Obama-Clinton, il était certain que tous ses recours seraient rejetés, et il n’a donc pas interjeté en appel de sa condamnation. L’autre raison, principale  était que Viktor, soutenu très activement par son épouse et sa famille, espérait pouvoir être envoyé purger sa peine en Russie.
Las. 
Toutes les demandes officielles faites par la Russie ont été rejetées, et cela s’explique sans nul doute par la très nette détérioration des relations entre la Russie et le régime Obama.
Il y a quelques mois, on a pu  avoir un nouvel espoir, suite à une résolution des Nations Unies (que nous ne détaillerons pas ici, cela sort du cadre de l’article), qui apportait de façon claire certains éléments qui permettraient un nouveau procès pour Viktor Bout. Une requête en ce sens a donc été formulée aux USA et une audience a été programmée pour le 2 novembre.
Mais, le 27 octobre, le juge saisi a rendu un arrêt disant simplement qu’il refuse d’étudier la requête.
Il est évident que non pas des pressions, mais bien des ordres, ont été donnés par le gouvernement US pour lequel il n’est pas question, dans le climat actuel de quasi-guerre avec la Russie, de permettre à un ex officier Russe d’être libéré.
Il semble que toutes les options légales aient été tentées, et que le gouvernement US reste insensible aux contacts avec les autorités Russes sur ce sujet.
En avril dernier, le Comite d’Enquête de Russie a ouvert une information pour enlèvement, séquestration et torture, contre 11 agents de la DEA américaine impliqués dans l’enlèvement en Thaïlande de Viktor Bout.
Devant cette situation sans issue, devrait-on envisager une autre solution? On se souvient tous des échanges d'«espions» entre l'URSS/la Russie et les USA, encore il y a quelques années à peine…
Un nouvel espoir a été déçu le 21 novembre 2016, avec le refus de la Cour d’Appel de Manhattan d’autoriser un nouveau procès. Il semble donc que seule une décision politique pourrait désormais non pas réviser la condamnation (la Justice étant « indépendante » en principe du pouvoir politique), mais soit accorder une grâce partielle à Viktor, soit l’autoriser à effectuer sa peine en Russie. 
Jusqu’à aujourd’hui tous les contacts intergouvernementaux se sont révélés vains, il est clair que l’attitude du  régime Obama dans ce dossier est dictée par des raisons politiques sur fond des relations Russie-USA.
https://rusreinfo.ru/fr/2016/11/viktor-bout-prisonnier-politique-russe-aux-etats-unis-2/
Hannibal GENSERIC