Sans
doute une des conséquences de la visite d’Obama en Allemagne, Merkel
tente d’imposer de nouvelles sanctions contre la Russie. Les raisons
invoquées? L’attitude de la Russie en Syrie. Un coup c’est la Crimée, un
coup la Syrie!
Il est vrai que la débâcle des terroristes de l’État Islamique en
Syrie grâce au soutien aérien de la Russie contrecarre les plans
européens et américains: Le départ du Président Assad, véritable
obsession pour les occidentaux, reste un fantasme! Au contraire, Assad
s’affirme comme celui qui a résisté aux États-Unis et à l’Europe.
Obama n’a plus que 2 mois à passer à la Maison Blanche mais tente le tout pour le tout avant l’arrivée de Trump dont la politique en Syrie devrait être radicalement différente. C’est d’ailleurs pour cela que les USA tentent actuellement de décrocher un accord avec la Russie sur la Syrie, accord qui serait bien sur favorable aux terroristes anti-Assad. Les émissaires Russes se contentent d’écouter poliment les « recommandations » des américains, jouant la montre.
Alors qu’il est probable que la politique envers la Russie va radicalement changer en Europe dans les mois à venir suite aux élections prévues dans plusieurs pays, et l'élimination probable de Hollandouille et d'autres ennemis déclarés de la Russie. Merkel s’affichera donc comme le plus ancien dirigeant européen face aux nouveaux arrivants anglais, français et italien. Ses nouvelles sanctions sont supposées « donner à Poutine une idée des conséquences de ses décisions en Syrie ». On ne peut que rire devant une telle stupidité de la part de la "Grosse Bertha": Les précédentes sanctions étaient censé mettre la Russie à genoux, elles n’ont fait que renforcer la popularité de Vladimir Poutine tout en stimulant le développement de l’économie Russe! Que Merkel fasse inscrire quelques responsables Russes de plus sur des « listes noires » n’y changera rien. A un certain degré, l’obsession relève de la médecine psychiatrique.
Médias et conservateurs russes jubilent après la victoire de François Fillon
Le Kremlin a accueilli avec retenue la victoire de François Fillon aux primaires de la droite et du centre. « Le président Poutine a déjà exprimé son attitude à l’égard des primaires [françaises] en répondant récemment aux questions des journalistes. Moscou suit les processus électoraux dans d’autres pays, y compris en France, avec respect et à la distance requise », a indiqué lundi le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov, interrogé sur une éventuelle préférence de Vladimir Poutine.Le président russe n’a nul besoin d’afficher publiquement sa préférence, et risquer une situation embarrassante en cas d’échec. Ses lieutenants, les médias d’État et leurs commentateurs attitrés se chargent de diffuser un message sans ambiguïté.
Estampillé « candidat favori du Kremlin », l’ancien premier ministre français a très bonne presse en Russie, grâce à ses relations cordiales avec Vladimir Poutine, sa volonté de lever les sanctions contre la Russie et une convergence sur le dossier du terrorisme islamiste.
Sputnik, l’agence de communication internationale du Kremlin, n’hésitait pas à manier l’ironie, en titrant : « Quand Poutine remporte la primaire en France », et en raillant les « médias internationaux » qui voient partout la « main du Kremlin ». Une ironie voilant à peine la satisfaction de voir des adversaires frustrés « Et puis si un candidat soutient Moscou, que faire, enrager et crier sa colère ? », poursuit l’auteur anonyme.
À Katehon, un think-tank proche du Kremlin, la jubilation ne se cache pas derrière un miroir : « primaire en France : nouvelle victoire de Poutine » titre une publication sur le site de l’organisation. « Victoire de Fillon – défaite des Atlantistes » signale une autre analyse s’appuyant sur les déclarations du président du Comité d’information du Conseil fédéral russe, Alexeï Pouchkov. « Si Fillon gagne, le tandem Berlin – Paris se dissoudra, en ce qui concerne la Russie. Merkel ne se retrouvera plus qu’avec la Pologne et les pays Baltes. Ce sera presque la solitude », se réjouit d’ores et déjà Pouchkov.
Quasiment tous les commentateurs pro-Kremlin estiment que les dés sont joués et que le camp honni du président Hollande n’a aucune chance. « La France va radicalement se tourner vers Moscou en mai 2017 avec une probabilité de 90% », prédit le politologue Sergeï Markov. Il se dit presque certain de voir s’affronter au second tour des présidentielles « deux amis de Moscou : François Fillon et Marine le Pen. Tous deux sont des adversaires des sanctions et des partisans de la souveraineté de la France face à Washington, Berlin et Bruxelles ».
Bon débarras-1. Des instructeurs anglais et américains tués en Syrie
La base militaire d’entraînement de Tel-Temir (Syrie, à proximité de
la frontière turque) a été mystérieusement attaquée par des
« inconnus ». Cette base sous contrôle du Pentagone (USA) est utilisée
pour former des rebelles kurdes. Parmi les victimes, de nombreux instructeurs britanniques et américains.
La Turquie est soupçonnée, elle aurait ainsi agi pour se venger des
attaques kurdes contre les positions de l’armée turque à Alep. Lorsque les alliés de l'OTAN se tapent dessus, cela ne peut qu'être bon pour le reste du monde.
A noter que ceci survient après une discussion téléphonique entre
Vladimir Poutine et Erdogan. Erdogan a été prié par Vladimir Poutine de
refréner ses velléités d’attaques contre l’armée syrienne, dont la
Russie est alliée…
Bon débarras-2. Ils avaient dit : « Assad doit partir ». Ils sont tous parti, Assad est toujours là
Depuis le début de la
crise syrienne, les rois fainéants arabes et certains
chefs d’État occidentaux ont attaqué la Syrie et son président élu, Bachar al-Assad, afin d'imposer son départ.
Pendant les 5 ans qui se sont écoulés
depuis le début de cette invasion de la Syrie par des mercenaires sans foi ni loi, nous avons été témoins du
départ du pouvoir ou du décès d’un grand nombre d’entre eux, tandis que
Assad est toujours à la tête du pays qui résiste.
1. Le premier est le président français
Nicolas Sarkozy qui, en 2012, un an après le début des opérations qu’il
appelait « la révolution syrienne », a quitté le pouvoir. Il insistait
sur l’intervention d’une coalition internationale pour renverser Assad
et affirmait que cela devait avoir lieu de la manière que cela s’était
passé en Libye.
2. Le deuxième est le roi qatari, Hamad
ben Khalifa Al Thani, qui a été écarté du pouvoir par son fils, soutenu par l’Occident, contre le père, car ce dernier avait échoué dans le
projet de renverser Assad. Dès lors, la mission a été confiée à l’Arabie
Saoudite.
3. Le troisième est Mohamed Morsi,
l’ancien président égyptien, arrivé au pouvoir un an après le
déclenchement de la crise syrienne avant d’être évincé en 2013. Pendant
sa présidence d’un an, Morsi a soutenu les mercenaires islamo-terroristes en Syrie et a demandé
la mise à l’écart de Assad.
4. Le quatrième est Moncef Marzouki,
l’ancien président, autant provisoire que falot, tunisien. Il avait prétendu avoir expulsé
l’ambassadeur de Damas à la suite de prétendues violences commises par
le gouvernement syrien contre les civils. Marzouki était d’avis que le
règlement de la crise syrienne ne passait que par le départ de Assad.
5. Abdallah Ben Abdelaziz, l’ancien roi
saoudien, est le cinquième. Il est décédé en 2015. Sa mort avait été une
source de joie pour les protecteurs d'Assad, car il demandait la mise à
l’écart du président légitime de la Syrie et soutenait les terroristes.
Cet objectif est toujours poursuivi par les Saoudiens en Syrie.
6. Barack Obama, le président américain,
est le sixième. Il sera remplacé par Donald Trump en janvier 2017.
Obama disait toujours que Assad avait perdu sa légitimité et qu’il
devait quitter le pouvoir.
Hannibal GENSERIC