samedi 26 novembre 2016

Guerre secrète. Les Chinois immobilisent les fleurons de l'US Navy et de la Royal Navy




Un bulletin étonnant du ministère russe de la Défense (MoD), circulant dans le Kremlin aujourd'hui, rapporte que deux des navires de guerre occidentaux, parmi les plus chers jamais construits, sont maintenant "immobiles sur l'eau" après que leurs systèmes de propulsion aient été stoppés net par des puces  chinoises comportant un virus malin, volontairement implémenté par Pékin.
Les experts russes du service de renseignement militaire sont perplexes : comment et pourquoi les États-Unis et la Grande-Bretagne ont-ils laissé leurs marines utiliser ces dispositifs électroniques de sabotage.

USS Zumwalt, le navire de guerre américain le plus cher jamais construit
HMS Duncan, le navire de guerre britannique le plus cher jamais construit
 Selon ce bulletin du Ministère de la Défense russe, le destroyer USS Zumwalt, navire de l’US Navy qui a coûté plus de 4,4 milliards de dollars, a traversé le canal de Panama et a subi une panne de propulsion catastrophique le 21 novembre. Deux jours plus tard, le 23 novembre, le destroyer high-tech HMS Duncan de la Marine royale britannique (Royal Navy), de 1,2 milliard de dollars, a également subi une panne de propulsion catastrophique pendant les manœuvres de l'OTAN. 
Pour les experts du MoD, ces pannes sont directement dues à ce que l'on appelle les " les destructeurs de puces" chinois. Ce destructeur de puces est un type de micropuce fabriqué par l'Armée de libération populaire chinoise (PLA), et que la Marine US a été forcée d’acheter par dizaines de milliers peu après l’accession au pouvoir du président Obama.
Il est étonnant que l’US Navy, non seulement utilise ces «tueurs de puces» chinois dans ses navires de guerre, ses missiles et ses systèmes de communication, mais elle achète et utilise aussi des quais secs chinois pour son chantier naval de Bath Iron Works, dans lequel l'USS Zumwalt a été construit. Il est tout aussi étonnant que, il y a juste deux mois (Septembre), les experts de la Navy étaient en Chine pour en acheter encore plus.
Ces «tueurs de micropuces» chinois ont  littéralement inondé tout ce que la marine américaine et le Pentagone ont construit durant cette dernière décennie. Et comme un accord de coopération a été signé en 2014 entre l’US Navy et la Royal Navy britannique, ces dispositifs dangereux ont pu être placés aussi dans les navires de guerre, les armes et les systèmes de communication britanniques.
Les experts du MoD avaient  acquis une connaissance de première main de ces « destructeurs de puce» chinois lors de la commande par la Russie à la France, en 2009, de deux navires d'assaut amphibie de la classe Mistral, qui, comme les navires américain et anglais, étaient aussi piégés par ce virus chinois.   On sait que cette vente a été annulée en 2015 par la Russie qui a déclaré ne plus vouloir les acquérir, mais la thèse officielle dit que, suite aux sanctions occidentales contre la Russie, la France a refusé la livraison de ces navires.  Après quoi, ils ont été vendus par la France à l’Égypte et livrés en septembre.  S’apercevant, à son tour, que le système de propulsion de ces navires est vérolé par ces "tueurs de puces" chinois, l’Égypte les a revendus pour 1 Euro symbolique à la Russie, selon le Ministre Polonais de la Défense, Antoni Macierewicz.
Il est toutefois important de noter  que, même si ces navires de guerre peuvent être immobilisés sur l'eau, leurs systèmes d'armes constituent toujours une menace «grave» et devraient être coulés lors d'un conflit éventuel.

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