Protocole 15 - Organiser la révolution mondiale
Protocole 16 - L’enseignement
Protocole XV
01
Quand nous
aurons conquis définitivement le pouvoir au moyen des coups d'État, préparés
partout simultanément, pour le même jour; après qu'on aura reconnu une fois
pour toutes l'incapacité des gouvernements existants des goyim (ce qui ne sera peut-être
pas bientôt, peut-être à la fin du siècle ?.. ou plus tard encore ?..), nous
exterminerons toute graine d'insurrection contre notre gouvernement.
02
D'abord,
nous exécuterons sans pitié tous ceux qui ne prendront pas les armes en faveur
de l'établissement de notre pouvoir. La fondation d'une société secrète sera
punie de mort, tandis que les sociétés secrètes déjà existantes, qui nous sont
connues et qui nous ont servis, seront dissoutes ; nous exilerons sur des
continents éloignés ceux des Maçons qui en savent trop long... ou bien nous
réduirons leur nombre, et les Maçons que pour des raisons quelconques nous
autoriserons à résider en Europe, vivront dans une crainte perpétuelle de
l'exil, étant donné que nous promulguerons une loi qui éloignera du centre de
notre gouvernement, c'est-à-dire l'Europe, tout homme convaincu d'avoir été
membre d'une société secrète, alors mêmeque cette société aurait cessé
d'exister. Les décisions de notre gouvernement seront définitives et sans
appel.
03
En attendant
l'avènement de notre règne, nous créerons, au contraire, et nous multiplierons
dans tous les pays du monde les loges maçonniques; nous y attirerons tous ceux
qui sont capables de devenir de grands hommes politiques, car ces loges seront
nos principales sources d'information, ainsi qu'un moyen d'influencer les
hommes politiques.
04
Toutes ces
loges auront un centre inconnu et seront administrées par nos Sages. Chaque
loge aura son représentant apparent qui servira de paravent aux dits Sages,
dont il recevra les mots d'ordre et le programme. C'est là que nous formerons
le nœud de tous les éléments révolutionnaires et libéraux tirés par nous de
toutes les couches de la société. Les plans politiques les plus secrets nous
seront connus et tomberont sous notre direction le jour même de leur
élaboration.
05
On attirera
dans les loges presque tous les agents et les dirigeants de la police nationale
et surtout ceux de la police internationale ; les services de cette dernière
nous sont indispensables, car elle peut, sous prétexte de supprimer une
insurrection, prendre des mesures contre les rebelles, masquer nos entreprises,
créer des motifs de mécontentement, etc.
06
La plupart
de ceux qui entrent dans les sociétés secrètes sont des aventuriers, des
arrivistes et des esprits légers. Avec de tels hommes, il nous sera facile de
poursuivre notre Œuvre et de mettre en marche la machine maçonnique à notre
gré. Si le monde entier passe par des troubles, c'est qu'il nous était
nécessaire de le troubler, afin de désagréger sa trop grande solidarité ou
d'empêcher toute activité indépendante. Et s'il se trame un complot quelconque,
où que ce soit, il ne pourra certainement avoir à sa tête qu'un de nos plus
fidèles serviteurs. C'est ainsi que nous dirigeons l'activité maçonnique, car
nous savons le but final de toute action politique et sociale, tandis que les
goyim n'aperçoivent rien en dehors du résultat immédiat de tout ordre qui leur
est donné ; ils ne s'attachent qu'aux avantages du moment, à une satisfaction
d'amour-propre, à l'exécution de projets immédiats, sans se rendre compte que
ces projets ne leur arrivent que suggérés par nous, sur notre initiative, et
que c'est nous qui les leur mettons dans le cerveau.
07
Les goyim
vont dans les loges par curiosité ou dans l'espoir d'avoir leur part de
l'assiette au beurre ; il en est qui n'y entrent rien que pour avoir la
possibilité d'exposer en public leurs utopies, ne fut- que devant un auditoire
restreint. Ils ne cherchent que des applaudissements et nous ne les leur
ménageons point, parce qu'il nous est utile de les habituer aux émotions du
succès. Qu'il est facile de décourager les naïfs vaniteux par le moindre échec,
ou simplement en les privant d'applaudissements, de succès faciles, tout en
diminuant leur autorité ! C'est alors qu'il est aisé de les asservir, de les
réduire à l’obéissance presque volontaire, rien que par la perspective de
nouveaux succès. Autant les nôtres méprisent le succès pourvu qu'ils puissent
réaliser leurs plans, autant les goyim sont prêts à sacrifier tous les leurs
pour un succès personnel. Ceci nous facilite beaucoup notre tâche qui consiste
à les diriger. Ces tigres en apparence ont, en réalité, des âmes de moutons et
dans leurs têtes un courant d'air. Nous leur avons fait enfourcher un dada, le
rêve de substituer à l'individualité humaine l'unité symbolique du collectivisme.
08
On peut
compter à coup sûr qu'ils ne comprennent pas que cette idée suggérée par nous
va à l'encontre des lois fondamentales de la nature qui, depuis la création,
enfante chaque être différent de tous les autres dans le but de donner à chacun
son individualité. Le fait que nous avons pu amener les goyim à tirs tel
aveuglement prouve à quel point leur développement cérébral est comparativement
inférieur au nôtre ; leur cerveau est au niveau de celui des animaux ; là est
la preuve de notre élection, ainsi que la garantie de notre succès.
09
Vous voyez
par cet exposé combien nos Sages étaient clairvoyants lorsqu'ils élaboraient
les plans de l'asservissement des goyim etnous donnaient cette maxime de ne pas
nous arrêter devant les moyens, nous recommandant de ne pas tenir compte du
nombre de victimes sacrifiées dans la réalisation de notre cause utile et
sérieuse. Nous n'avons pas compté les goyim qui tombaient sur notre chemin,
mais, en revanche, nous avons gardé les nôtres intacts et leur avons donné dans
le monde une situation que les goyim ne pouvaient pas imaginer au moment où nos
Sages avaient composé, avec un millier d'années d'avance, un plan d'action. Le
nombre restreint de victimes que nous avons eu, malgré tout, à sacrifier parmi
les nôtres, a sauvé notre race de la destruction.
10
La mort est
une fin inévitable pour chacun de nous; mieux vaut la hâter pour ceux qui
entravent notre œuvre que pour nos frères, qui en sont les artisans. Mais
revenons aux Maçons. Déjà à notre époque nous les mettons à mort pour
désobéissance et de telle façon que la fraternité seule peut se douter de
l'exécution, peut-être encore les victimes elles-mêmes... Aux yeux du public,
tous meurent d'une mort tout à fait naturelle et meurent juste à point. La
fraternité n'ose pas protester, car nous avons ainsi extirpé des milieux
maçonniques la racine même de toute velléité de protester contre nos ordres.
Tout en prêchant aux goyim le libéralisme, nous maintenons notre peuple dans
une obéissance rigoureuse, car là où il y a obéissance, il y a l'ordre, et là
où i1 y a l'ordre, i1 y a la paix et le bien-être.
Protocole
XVI
01
Quand
viendra pour nous le moment de gouverner ouvertement, de montrer les bienfaits
de notre régime, nous modifierons tous. les Codes existants. Nos lois seront
brèves, claires, irrévocables et n'auront pas besoin d'être interprétées, étant
donné que chacun les connaîtra à fond. Leur principale caractéristique sera
l'obligation de l'obéissance aux autorités dans l'ordre hiérarchique. Les abus
disparaîtront alors par suite de la responsabilité de tous, sans exception,
devant le pouvoir suprême de notre Souverain.
02
Les abus de
pouvoir dans l'administration intérieure seront si impitoyablement punis qu'on
perdra toute envie de tenter de nouvelles expériences. Nous surveillerons si
étroitement le moindre geste de l'administration – d'où dépend toute la marche
du mécanisme gouvernemental, car la corruption dans l'administration crée la
corruption générale – que pas un acte illégal, pas un abus ne restera sans
punition exemplaire. La complicité par dissimulation de crises et les
complaisances mutuelles abusives entre fonctionnaires, toutes ces plaies
disparaîtront après les premiers châtiments exemplaires. Quiconque se rendra
coupable de porter atteinte au prestige de notre foi sera puni par des
châtiments en proportion avec son crime, dussent-ils même être cruels. Le
coupable, subirait-il une expiation tropsévère, ressemblerait à un soldat
tombant sur le champ de bataille administratif pour la cause de l’autorité
intangible, c'est-à-dire de l'ordre, qui dépend de ce pouvoir. On agira ainsi
pour sauvegarder le principe du prestige de l'autorité de la loi, qui ne peut
admettre aucune déviation en faveur de l'intérêt personnel de la part de ceux
qui conduisent le char gouvernemental. Ainsi nos juges seront avertis qu'en
désirant se vanter par amour-propre d'être ou de paraître des libéraux, ils se
rendent les premiers coupables de violer le principe de la justice, créé pour
servir d'exemple éducatif au moyen du châtiment des fautes et non pour
permettre au juge de manifester ses élans de bonté. De tels élans sont
excellents dans la vie privée, mais non dans le domaine public qui est un
terrain d'éducation pour les hommes.
03
Nos
magistrats ne pourront exercer leurs fonctions que jusqu'à cinquante-cinq ans ;
d'abord parce que les vieillards se cramponnent aux idées préconçues et se
soumettent moins facilement aux directives et aux ordres nouveaux; ensuite
parce que cette mesure nous permettra d'opérer des déplacements dans le
personnel qui résistera moins à notre volonté ; ceux qui voudront conserver
leur poste devront obéir aveuglément pour le mériter.
04
Nos juges
seront choisis parmi les hommes de volonté ferme ; ils sauront que leur devoir
est de châtier et d'appliquer les lois et nullement d'étaler leur libéralisme
aux dépens du plan gouvernemental éducatif, ainsi que se l'imaginent
actuellement les goyim qui ne comprennent pas que toute clémence est un
relâchement permettant au criminel d'escompter l'impunité. Notre système de
déplacement des fonctionnaires va servir à rompre la solidarité entre collègues
et les attachera tous aux intérêts du gouvernement qui décidera de leur sort.
Nous cultiverons chez la nouvelle génération des juges l'idée de l'immuabilité
de l'ordre établi par nous dans les relations de nos sujets entre eux, et de la
nécessité de châtier impitoyablement tout abus contre cet ordre. A l'heure
actuelle, les juges des goyim trouvent des circonstances atténuantes à tous les
crimes et disculpent les coupables par libéralisme et indulgence, car ils n'ont
pas une idée très exacte de leur devoir ni de l'importance et de la
responsabilité de leurs fonctions. Cela tient à ce que les gouvernants, en les
nommant à des postes aussi éducatifs, ne prennent pas le soin de leur inculquer
la notion du devoir et la conscience de l’œuvre qu'ils ont à accomplir. De même
que l'animal envoie ses petits à la recherche de leur proie, de même les goyim
confient à leurs sujets des postes lucratifs, sans songer à la nécessité de
leur expliquer le but de leur emploi ni sa place dans le mécanisme social.
C'est pourquoi l'existence des goyim est ruinée par ses propres forces, celles
qui détiennent les fils de la vie même de leurs gouvernants, c'est-à-dire par
les agissements de leur propre administration. Puisons donc dans les résultats
de ces actes une leçon de plus pour notre régime. Quand sonnera l'heure de
notre gouvernement, nous déracinerons le libéralisme de tous les postes
stratégiques importants d'où dépendra l'éducation de nos sujets pour
l'organisation du régime social, organisation qui doit être immuable. Ces
postes importants ne seront confiés qu'à ceux que nous aurons formés pour
diriger l’œuvre administrative. Je répondrai à l'observation de D. A. qui dit
que la mise à la retraite des vieux fonctionnaires serait une charge coûteuse
pour l'État : 1erOn leur procurera des emplois ou des occupations privés pour
remplacer ceux qu'on leur retire ; 2èmeJe ferai remarquer ensuite que toute la
fortune mondiale est entre nos mains ; j'en apporterai les preuves quand on
discutera des questions financières, et, en dernier lieu, qu'il existera alors
une monnaie internationale, la vraie monnaie, une sorte de jeton quifacilitera
les échanges, au lieu de les compliquer comme le système actuel, créé par nous
pour la ruine totale des goyim et leur asservissement par la misère. Étant
donné ceci, nous n'aurons pas à nous préoccuper de l'augmentation des frais.
05
Notre
absolutisme sera logique à tous égards, et, partant, inflexible dans tous ses
règlements. Noue volonté sera respectée et exécutée parce que, consciente de sa
force, elle ne tiendra aucun compte des mesures et des mécontentements ;
lorsque ceux-ci se manifesteront par des actes, nous les réprimerons par des
sanctions exemplaires.
06
Nous
supprimerons le droit d'appel, qui deviendra la prérogative exclusive du
Souverain, parce que nous devons rendre impossible l'idée que les juges nommés
par nous peuvent rendre des sentences erronées.
07
Un tel
gouvernement a, sur les ignorants, le droit du plus fort. Il doit en user pour
diriger l'humanité vers le régime désigné ` par la nature elle-même, celui de
l'obéissance. Tout, dans le monde, est soumis, sinon aux hommes, du moins aux
circonstances ou à la nature, ou encore à quelque chose de plus fort que soi.
Nous serons donc cet être supérieur : le plus fort ; nous le serons de façon
absolue, sacrifiant sans hésiter tous ceux qui nuiront à nos plans ou
enfreindront nos règlements, parce que la tache éducatrice consiste à exterminer
le mal et toute opposition par des châtiments exemplaires.
08
Le jour où
le roi d'Israël, le roi de la Maison de David, posera sur sa tête la couronne
offerte par l'Europe, il deviendra le Patriarche du monde. Le nombre des
victimes sacrifiées pour hâter son avènement n'atteindra jamais le nombre de
celles qui furent immolées au cours des siècles par des gouvernants goyim
rivaux, dans le but de satisfaire leur soif de grandeurs.