Protocole 2 : Nécessité des guerres économiques
Protocole 3 : Le cercle du Serpent symbolique
Protocole 4 : L’évolution de la république
Protocole II
01
Aujourd'hui, je commencerai par répéter ce qui a déjà été dit : je vous
prie de vous rappeler que les gouvernements et les peuples goyim ne voient que
l'apparence des choses. Et comment pourraient-ils s'efforcer de découvrir le
sens caché des choses alors que leurs chefs songent par-dessus tout à s'amuser
et à jouir des biens matériels ? II nous importe beaucoup de bien tenir compte
de ce point. Discutons maintenant des questions concernant le pouvoir, la
liberté de parole, la liberté de conscience, le droit d'association, l'égalité
de tous devant la loi, l’inviolabilité de la propriété, du domicile, l'impôt,
et l'idée d'un impôt secret. Toutes ces questions ne doivent pas être traitées
ouvertement devant le peuple ; il ne faut pas davantage énoncer devant lui nos
projets. L'importance de cette réticence consiste en ceci qu'en gardant secrets
ces principes nous disposons de notre liberté d'action, ce qui nous permet, le
cas échéant, d'en exclure, sans qu'on s'en aperçoive, ceci ou cela, tandis que
si nous les exposions, il nous faudrait les assumer tels quels.
02
Les peuples ont un profond respect pour ceux qui incarnent la force ; à
chaque acte de violence, ils s'écrient « C'est évidemment bien canaille, mais
combien habile ! Avec quelle magistrale audace le tour a été joué ! » Nous
comptons attirer imperceptiblement toutes les nations à la construction d'une
nouvelle Œuvre dont nous projetons le plan et qui comporte la décomposition de
l'ordre existant que nous remplacerons par notre règne et ses lois. C'est pour
cette raison qu'il faut nous assurer du concours ce cette force qu'est le « je
m'en foutisme » de nos agents, les modernes « Premiers » de tous les pays ;
c'est cette force-là qui anéantira tous les obstacles sur notre chemin.
03
Quand nous aurons fait notre coup d'État nous dirons aux peuples : « Tout
allait très mal pour vous ; vous êtes tous exténués de souffrance. Nous allons
supprimer la cause de tous vos tourments, à savoir les nationalités, les
frontières et la diversité des monnaies. Certes, ne comprenant pas nos motifs,
vous êtes libres de ne pas nous jurer obéissance, mais pouvez-vous le faire
avec justice, si vous le faites avant d'avoir examiné ce que nous vous offrons
? » – Alors ils nous porteront en triomphe sur leurs épaules, dans un élan
unanime d'espérances. Le vote – dont nous ferons l'instrument de notre
avènement, en y accoutumant jusqu'aux plus humbles parmi les hommes, par
l'organisation partout où c'est possible, de groupements et d'associations –
jouera une dernière fois son rôle, nous rendant un dernier service : la
confirmation de nos lois.
04
Mais nous devons auparavant utiliser le suffrage universel, sans
distinction de classes ni de fortune, afin d'obtenir la majorité absolue qu'on
obtiendrait moins facilement auprès des seules classes intellectuelles et
fortunées.
05
C'est ainsi qu'après avoir pénétré chacun de l'idée de sa propre
importance, nous briserons les liens de la famille chez les goyim ; nous
empêcherons les hommes de valeur de percer ; étant dirigées par nous, les
foules ne leur permettront pas de se révéler ; elles prendront l'habitude de
n'écouter que nous qui payons leur attention et leur obéissance. Ce moyen nous
mettra en mains une force tellement aveugle qu'elle ne pourra se mouvoir dans
aucun sens, si elle n'est guidée par nos agents, placés pour diriger les
foules, qui sauront que de ces agents dépendent leur gagne-pain, les
gratifications et toutes sorte d'avantages.
Protocole III
01
Tenez compte, en appliquant nos principes, du caractère du peuple dans le
pays duquel vous agirez ; une application générale, uniforme de ces principes,
avant que ne soit faite la rééducation du peuple traité, ne saurait obtenir le
succès. En procédant graduellement et avec prudence, vous constaterez, avant
dix ans, que le caractère le plus récalcitrant aura changé, et nous compterons
un peuple de plus parmi ceux qui se sont déjà soumis à notre idée
d'internationalisme humanitaire.
02
Quand nous serons au pouvoir, nous remplacerons les termes de l'appel
libéral « Liberté, Égalité, Fraternité », par des formules exprimant l'idée
contenue dans ces mou, et nous dirons : « Le droit à la Liberté, le devoir de
l'Égalité, l'idéal de la Fraternité », et nous saisirons ainsi une fois de plus
la même bête par les cornes. En fait, notre pouvoir a déjà écarté tous les
autres, bien qu'il y en ait encore un assez grand nombre qui conservent une
apparence d'existence.
03
A l'heure actuelle, si quelques gouvernements élèvent la voix contre nous,
ce n'est que pure forme et à notre instigation – parce que leur antisémitisme
nous est nécessaire pour dominer nos frères inférieurs. Je ne vous expliquerai
pas ceci plus clairement, car ce fait a déjà été pour nous l'objet de
nombreuses discussions.
04
Je ne vous signalerai qu'un point, c'est qu'en réalité notre Super
gouvernement ne rencontre plus d'obstacle dans les gouvernements des goyim ; il
se trouve dans une situation absolument légale connue sous le nom énergique et
puissant de Dictature. Je puis vous dire, en toute franchise, qu'actuellement,
c'est nous qui sommes les législateurs ; c'est nous qui sommes les juges ; nous
infligeons les peines dans les tribunaux des goyim nous condamnons à mort ou
nous faisons grâce ; nous sommes comme un commandant en chef chevauchant à la
tête de toutes nos armées de libéraux.
05
Nous gouvernons d'une main puissante, parce que cette main tient les débris
de partis autrefois puissants, brisés par nous ; elle tient les ambitions
démesurées, les ardentes convoitises, les vengeances impitoyables, les haines
intenses, – c'est de nous qu'émane la terreur universelle.
06
Nous avons parmi nos agents – conscients et inconscients – des hommes de
toutes les opinions : restaurateurs de monarchies, démagogues, socialistes,
anarchistes, communistes, et toutes sortes d'utopistes. Nous les avons tous
attelés à la besogne : chacun sape de son côté et s'efforce de renverser tout
ce qui tient encore debout. Tous les États sont excédés par ces manœuvres ; ils
cherchent le pain et sont prêts à tous les sacrifices pour l'obtenir. Mais nous
ne leur accorderons ni paix ni trêve tant qu'ils n'auront pas reconnu notre
Super gouvernement international ostensiblement et ne lui auront pas fait acte
de soumission. Les peuples crient qu'il est nécessaire de résoudre la question
sociale au moyen de l’internationalisme. Les divisions des partis nous les ont
tous livrés, parce que pour mener une lutte de partis, il faut de l'argent et
c'est nous qui avons l'argent.
07
Nous pourrions redouter une alliance de la force plus ou moins clairvoyante
des gouvernants goyim avec la force aveugle du peuple, mais nous avons pris
toutes les mesures possibles contre pareille éventualité : nous avons élevé,
entre ces deux forces, un mur solide de méfiance réciproque. Ainsi la force
aveugle du peuple restera notre soutien et nous en serons les chefs, .et nous
l'orienterons vers notre but ; c'est pourquoi nos agents s'infiltreront dans le
sein même du peuple.
08
Mais quand nous serons un pouvoir reconnu, nous éduquerons le peuple
ouvertement sur les places publiques par des conférences sur des sujets politiques,
présentés sous un aspect qui nous sera favorable. La parole de notre souverain
sera connue dans tous les coins du monde le jour même où elle sera prononcée.
09
Pour ne pas détruire prématurément les institutions des goyim, nous y avons
touché d'une main prudente, expérimentée et maîtresse des principaux ressorts
de leurs mécanisme. Ces ressorts fonctionnaient autrefois dans un ordre sévère
mais rigoureux, auquel' nous avons substitué un désordre libéral, stupide et
arbitraire ; nous avons ainsi influencé la juridiction, les lois électorales,
la presse, la liberté individuelle et, ce qui est plus important, l'instruction
et l’éducation, ces pierres angulaires de la vie sociale.
10
En ce qui concerne l'éducation, nous avons abêti, abruti et corrompu la
jeunesse des goyim. Pardessus les lois existantes – sans les changer
essentiellement, mais en les déformant par des interprétations contradictoires
– nous avons créé quelque chose de grandiose par les résultats prodigieux que
nous avons obtenus.
11
Ces résultats se sont manifestés en ce que les interprétations masquèrent
les lois et finirent pas les cacher entièrement aux yeux des gouvernements
incapables d'appliquer un Code aussi confus, d'où les verdicts rendus d'après
la conscience.
12
Vous objecterez qu'il y aura contre nous des soulèvements armés si nos
plans sont découverts prématurément ? En prévision de cette éventualité, nous
avons en réserve un moyen pour ne rien laisser subsister des capitales, que
nous ferons sauter avec leurs organisations et leurs documents.
Protocole IV
01
L'intensification des armements et l'augmentation des cadres de la police
sont des éléments indispensables à la réalisation des plans ci-dessus exposés.
II faut qu'en dehors de nous, il n'y ait plus dans tous les États que des
masses prolétaires, quelques millionnaires qui nous soient dévoués, des
policiers, des soldats et un gouvernement de notre fabrication.
02
Pour obtenir ce résultat dans toute l'Europe et, avec son concours, dans
les autres continents, nous devons provoquer l'agitation, la discorde,
l'hostilité et la haine : II y a à cela un double avantage : d'abord nous
tenons en respect tous les pays qui savent bien que nous avons le pouvoir de
créer chez eux des soulèvements ou de restaurer l'ordre à notre gré. Ils sont
accoutumés à voir en nous la force indispensable qui écrase. Nos intrigues dans
la politique mondiale ont embrouillé tous les fils qui relient entre eux les
ministères des différents États et cela au moyen de traités économiques et
d'engagements financiers. Pour atteindre ce but, il nous a fallu faire preuve
d'une grande ruse et de beaucoup d'obséquiosité au cours des pourparlers et des
négociations ; mais dans ce qu'on nomme « la langue officielle » nous fûmes
obligés de prendre un air conciliant et honnête. Aussi les goyim – que nous
avons habitués à n'apercevoir que le côté apparent des choses que nous leur
présentons – nous prennent-ils pour des bienfaiteurs et des sauveurs du genre
humain.
03
Nous sommes prêts à répondre du tac au tac à toute opposition qui surgirait
contre nous dans un pays quelconque en faisant éclater une guerre entre lui et
ses voisins, et si plusieurs pays projetaient de s'allier contre nous, nous
déchaînerions une guerre mondiale et nous les pousserions imperceptiblement à y
prendre part
04
Le succès capital en politique est assuré par le secret des entreprises.
Les actes d'un diplomate ne doivent pas correspondre à ses paroles.
05
Nous avons déjà maintes fois contraint les gouvernements des goyim à faire
la 'guerre au moyen de la soi-disant opinion publique, après avoir préparé
nous-mêmes cette opinion en secret. A l'un des gouvernements, nous avons déjà
plusieurs fois montré notre force par des attentats terroristes et nous
répondrons à tous, s'ils se soulèvent contre nous, par les canons américains,
chinois ou japonais, qui sont entièrement à notre disposition.