mardi 18 juillet 2017

Protocoles XX à XXIV des sages de Sion



Protocole 20 - La science financière et les impôts
Protocole 21 - Mécanisme des emprunts nationaux
Protocole 22 - Nos plans secrets
Protocole 23 - Combattre le luxe
Protocole 24 - Comment affermir la domination de la dynastie de David

Protocole XX
01
Si, pendant notre règne, nous avons à renforcer les moyens de protection de notre pouvoir, nous provoquerons un mécontentement simulé dans divers groupements ; ce mécontentement sera exprimé par des orateurs habiles qui seront suivis par les moutons du troupeau humain. C'est ainsi que nous aurons des prétextes pour opérer des perquisitions, pour faire intervenir la police des goyim, alors qu'en réalité, celle-ci étant à notre service, nous nous débarrasserons par son intermédiaire de nos adversaires, en donnant pour raison qu'ils avaient répondu à l'appel d'agents provocateurs.
02
La plupart des conspirateurs ne le sont que par amour du mystère et du bavardage ; nous n'y toucherons pas jusqu'au jour où ils se mettront à agir contre nous ; jusque là nous nous bornerons à introduire dans leurs milieux des agents chargés de les surveiller. II ne faut pas oublier que le prestige du pouvoir est amoindri quand il expose aux yeux du public des attentats tramés contre lui. La découverte de conspirations fréquentes peut porter à croire que le pouvoir était dans son tort ou qu'il est faible ; tout cela peut soulever des mécontents. Comme vous le savez, nous avons diminué le prestige des souverains goyim par de fréquents attentats contre leur vie, organisés par nos agents, moutons aveugles qu'il a été facile de pousser, par de grandes phrases libérales, à commettre ces crimes politiques. Nous avons, par la force, obligé les souverains goyim et nous les avons amenés par des intrigues à avouer leur faiblesse en s'entourant ostensiblement de police secrète pour se protéger.
03
Au cas où notre souverain ne serait pas absolument en sécurité, nous le ferions entourer d'hommes et de femmes qui viendraient en curieux prendre place aux premiers rangs, près de sa personne, maintenant l'ordre dans les autres rangs et ne semblant le faire que par respect pour l'ordre, donnant l'exemple de la discipline et l'exigeant autour d'eux. S'il survenait un pétitionnaire, ils l'aideraient à remettre sa pétition, tout en ayant l'air de ne pas vouloir déranger le public :ils prendraient la pétition pour la remettre en sa présence à destination. Ceci est indispensable pour que les sujets soient convaincus qu'il existe un contrôle du Souverain lui-même. Le prestige du pouvoir exige que chacun puisse dire « Si le Roi le savait !... », ou bien : « Le Roi le saura ». Bien entendu, nous avons prêché le contraire aux goyim, et nous voyons bien maintenant où nos conseils les ont conduits.
04
Nous serons sans pitié pour les crimes politiques, car si nous admettons les circonstances atténuantes pour les crimes de droit commun, il n'y aura aucune excuse pour ceux qui s'occupent de questions auxquelles, si ce n'est le gouvernement, nul ne peut rien comprendre. J'entends ici notre gouvernement, parce que les gouvernements goyim n'entendent rien aux motifs qui mettent tout en mouvement.
05
Mais tout en n'admettant pas que des particuliers s'occupent de politique, nous encourageons, au contraire, les projets et les rapports sur les questions de la vie sociale et son amélioration ; par ce moyen, nous serons au courant des lacunes du régime et des aspirations de nos sujets. Nous répondrons à tout ce qui sera soumis à notre examen soit par une acceptation, soit par une réfutation explicite. qui démontrera au rapporteur sa courte vue.
06
Une fois le gouvernement bien organisé, sous notre régime, non du côté policier, mais au point de vue social, toute sédition fera l'effet de l'aboiement d'un roquet contre un éléphant. Les mesures policières enveniment le mal et multiplient les séditions, tandis que les répressions sociales y mettront fin. Le roquet n'aboie contre l'éléphant que tant qu'il ne se rend pas compte de sa force et de sa masse ; mais il suffit de l'en avertir une bonne fois pour qu'il se mette à remuer la queue en allant se cacher dans les buissons dès qu'il aperçoit l'éléphant
07
Nous enlèverons toute auréole de bravoure aux crimes politiques. Pour cela, nous ferons asseoir ceux qui les auront' commis sur le même banc que les voleurs, les assassins et autres odieux et vils criminels ; alors l'opinion publique ne fera plus de différence entre le crime politique et le honteux attentat vulgaire ; elle les stigmatisera l'un et l'autre avec un égal mépris. Nous nous sommes efforcés d'empêcher les goyim d'employer ce système de lutte contre les émeutes ; c'est pourquoi au moyen de le presse et de discours nous avons tâché de répandre l'idée de la nécessité de châtiments exemplaires spéciaux pour les séditieux, en même temps que nous faisions de la réclame au soi-disant martyre du salut public. Une telle réclame a. multiplié. le nombre de ces libéraux martyrs du droit, de ce qui est soi-disant la vérité, et a entraîné des milliers de moutons goyim dans les rangs de nos esclaves obéissants.
Protocole XXI
01
Dans tout 'ce que je vous ai dit jusqu'ici, j'ai cherché de mon mieux à vous dépeindre exactement le mystère des événements passés et présents ; tous coulent de nos sommets pour former le torrent des événements futurs. Je vous ai également montré le mystère des lois, des relations et des opérations financières. Je n'ai plus grand chose à ajouter sur ce thème.
02
Vous savez que nous détenons entre nos mains la plus grande puissance : l'or. En quarante-huit heures, nous pouvons en retirer n'importe quelle, quantité de nos caisses. Est-il besoin encore, après cela, de prouver que notre gouvernement est prédestiné par Dieu lui-même à gouverner le monde ? Est-il possible qu'avec de telles richesses nous ne parvenions pas à prouver que le mal passager que nous avons été obligés de faire a abouti à un résultat bienfaisant ? Tout finit par rentrer dans l'ordre, mais non sans une certaine violence ; nous pourrons aussitôt prouver que nous sommes les bienfaiteurs, qui avons rendu au monde torturé le vrai bien-être et la liberté individuelle. Cette liberté sera protégée contre toute atteinte, à condition que les lois établies par nous soient observées ; on jouira de la tranquillité dans le travail, de la paix, de la dignité des rapports mutuels. Nous rendrons évident que la liberté ne consiste pas dans la licence et dans le droit à la licence, non plus que la dignité de l'homme et sa force ne consistent dans le droit de chacun de proclamer des principes dont il ne comprend pas le sens ; que la liberté ne confère nullement le droit de s'exciter et d'exciter les autres, en faisant du désordre par des discours exagérés dans des réunions tumultueuses, mais que la liberté consiste dans l'inviolabilité de la personne honnêtement et strictement soumise à toutes les lois sociales, que la dignité humaine réside dans la conception de ses droits et de leurs limites, et que cette dignité exige le respect d'autrui, afin de mériter le sien et nous interdit dès rêveries fantaisistes sur un individualisme égoïste.
03
Notre pouvoir sera glorieux parce qu'il sera puissant. II gouvernera sans se mettre à la remorque d'entraîneurs et d'orateurs clamant des utopies qu'ils décorent du nom de principes. Nonce pouvoir sera l'arbitre de l'ordre dans lequel réside le secret du bonheur des peuples. Le prestige de cette puissance leur inspirera une adoration mystique; ils s'inclineront devant elle * la véritable force conserve toujours son droit Personne n'osera s'en approcher avec l'intention de lui enlever le moindre atome de son autorité.
Protocole XXII
01
Pour que les hommes s'habituent à l'obéissance, il faut les élever dans la simplicité qui engendre la mansuétude. C'est pourquoi nos lois limiteront la production des objets de luxe qui énervent et excitent l'envie. Par là, nous améliorerons les mœurs corrompues par les rivalités que fait naître le luxe.
02
Nous rétablirons la petite industrie, ce qui ôtera de l'importance aux gros fabricants trop enorgueillis par d'énormes gains et qui agitent souvent l'esprit des masses contre nous.
03
Le principal avantage de cette mesure, c'est qu'un peuple qui possède la petite industrie ne connais pas le chômage ; il s'attache à l'ordre et à un pouvoir ferme dont la tâche est de protéger chacun de ses sujets contre les difficultés que pourrait lui créer autrui. Il est avéré qu'il n'y a pas de pire danger pour un gouvernement que le chômage. Nous sommes convaincus qu'il n'en sera plus question dès que le pouvoir passera ouvertement entre nos mains.
04
L'ivrognerie sera également interdite par la loi et punie comme crime contre la dignité humaine, que l'alcool avilit jusqu'à la bestialité. Je répète que les hommes ne se soumettent aveuglément qu'à un pouvoir ferme, organisé et entièrement indépendant d'eux et dans lequel ils sentent une chaîne, mais aussi une défense et un appui contre les fléaux sociaux. Peu leur importe que leur souverain ait une âme angélique. Ils savent que ses attributs se résument dans la manifestation de la force et de l'autorité.
05
Le Souverain qui remplacera tous les gouvernements aujourd'hui existants et agissant dans les sociétés démoralisées par nous, qui ont renié jusqu'à la notion du pouvoir divin et du sein desquelles sort le feu de l'anarchie, notre Souverain, dis-je, devra avant tout éteindre cette flamme dévorante ; c'est pourquoi il sera obligé d'exterminer de telles sociétés pour les ressusciter sous la forme d'une armée régulièrement constituée et dressée qui luttera en connaissance de cause contre sa propre infection capable de contaminer tout le corps social.
06
Cet élu de Dieu, chargé de mission, écrasera les forces insensées, guidées par l'instinct et non par la raison, par la bestialité et non par l'humanité ; ces forces qui se manifestent par le pillage et la rapine, sous le masque des principes de la justice et du droit. Ces mêmes forces ont détruit partout l'ordre social ; mais leur rôle ne sera terminé que le jour où, grâce à leur destruction, on pourra introniser le roi d'Israël. A l'heure où ce but sera atteint, il nous faudra balayer la route et ne laisser sur le chemin de Notre Pouvoir la moindre encombre, pas même un brin de poussière. Alors nous dirons aux peuples : « Rendez grâces au Souverain, et prosternez-vous devant Celui qui porte sur son front le sceau de la prédestination vers laquelle Dieu Lui-même a guidé son étoile à travers les siècles ! »
Protocole XXIII
01
Je passerai, aujourd'hui à la question des moyens à employer pour fortifier les racines dynastiques du roi David jusque dans les couches les plus profondes de la terre. Notre procédé consistera dans les mêmes principes qui ont assuré à nos Sages la direction de toutes les affaires mondiales, c'est-à-dire la direction de l'éducation de la pensée humaine et l'orientation de toute la politique mondiale. Plusieurs membres de la famille de David seront préparés pour régner et pour gouverner les peuples. On préparera les rois pour les peuples et leurs successeurs seront choisis, non par droit d'hérédité directe, mais en raison de leurs capacités. Ils seront initiés aux mystères les plus secrets de la politique, c'est-à-dire à nos plans de gouvernement, en prenant toute précaution pour que nul autre qu'eux ne les puisse connaître. La tâche de gouverner ne peut être confiée à des non-initiés aux dits mystères et à l'art de les mettre en pratique sans que personne n'en pénètre le but C'est donc à ces seuls initiés que sera enseignée l'application pratique desdits plans, par la comparaison avec l'expérience acquise au cours des siècles, par l'observation des mouvements politico-économiques des sciences sociales et par les conclusions tirées de cette observation; seuls ils connaîtront le véritable esprit des lois établies par la nature elle-même pour réglementer les rapports mutuels des hommes.
02
Les plans d'action du moment actuel, et à plus forte raison ceux de l'avenir, seront inconnus même des hommes qu'on appelle les proches conseillers de notre roi qui, seul, avec ses Maîtres, ses initiateurs, saura ce qui est préparé pour le proche avenir.
03
Tous verront le Souverain maure de lui-même par son inébranlable volonté; il sera comme la personnification du destin aux voies inconnues. Nul ne sachant quel but visent les ordres du roi n'osera faire obstacle à ce qui est préparé d'avance en secret. Je répète qu'il est évidemment indispensable que l'intelligence du Souverain soit à la hauteur de la majesté du plan gouvernemental; c'est pour cela qu'il ne montera sur le trône qu'après avoir été soumis par nos Sages à une épreuve intellectuelle. Pour que le peuple puisse connaître et aimer son roi, il est nécessaire que celui-ci parle à la foule sur les places publiques, car il n'y a que ce moyen de consolider l'union entre ces deux puissances du monde que nous avions séparées l'une de l'autre par la terreur, parce qu'il nous a fallu nous dresser entre elles, afin d'influencer l'orientation de chacune d'elles prise isolément.
Protocole XXIV
01
Je vais traiter aujourd'hui du programme financier, que j'ai gardé pour la fin de mon rapport, parce qu'il en est le point le plus difficile, point capital, concluant et décisif de nos plans. Abordant cette question, je vous rappellerai ce que je vous ai déjà dit, à savoir : que le résultat final de notre activité se résoudra par la question des chiffres. Quand nous arriverons au pouvoir;- notre gouvernement autocratique évitera, pour sa propre sauvegarde, de surcharger le peuple de nouveaux impôts ; il n'oubliera pas un instant qu'il doit jouer le rôle de père protecteur, de Patriarche d'Israël. Mais comme l'organisation gouvernementale est très coûteuse, il faudra bien trouver les fonds nécessaires à son existence, c'est pourquoi il faudra étudier avec soin la question d'équilibre en cette matière. Dans notre gouvernement, le Souverain étant également propriétaire de tous les biens de son État (chose aisée à réaliser en pratique), tout prélèvement de capitaux pourra servir à régulariser la circulation de l'argent dans le pays. Pour que les contribuables ne se plaignent pas trop des nouveaux impôts qui les frappent, on leur présentera les comptes détaillés de leur attribution, sauf pour les fonds secrets qui seront employés en bloc pour les besoins de la couronne et de l'administration. Le Souverain n'aura pas de propriété personnelle, étant donné que tous les biens de l'État lui appartiendront; autrement ces deux conceptions se contrediraient : avoir une fortune personnelle détruirait son droit de tout posséder.
02
La banque d'État devra garder un fonds de réserve d'un chiffre déterminé et, au cas où le produit des impôts excéderait cette somme fixe, le surplus devra obligatoirement être remis en circulation et sera employé pour les travaux publics. Le fait que l'initiative de ces travaux revient au gouvernement attachera solidement la classe ouvrière aux intérêts de l'État et à la personne du Souverain qui les incarne. Une partie de ces sommes devra être affectée aux prix à donner aux inventeurs et aux producteurs, parce que, sauf la somme déterminée (largement calculée), il ne faudra laisser dormir dans les caisses de l'État aucun fonds même minime : l'argent est fait pour circuler, et toute stagnation est nuisible au bon fonctionnement du mécanisme gouvernemental, auquel il sert de lubrifiant ; si l'huile fait défaut, la marche régulière de la machine peut en souffrir. Pour avoir substitué des obligations à une partie de l'argent en circulation, on a déjà produit cet arrêt dont les conséquences ne laissent pas d'être sensibles dès à présent.
03
Nous instituerons une Cour des comptes dans laquelle le Souverain pourra trouver à tout instant le compte rendu complet des revenus de l'État, sauf celui du mois courant et du mois précédent qui n'auront pas encore été présentés. La seule personne qui n'aurait aucun intérêt à voler le Trésor public, c'est celle qui en est le propriétaire, c'est-à-dire le Souverain ; c'est pourquoi il n'y a que son contrôle qui pourra empêcher les pertes et le gaspillage.
04
Nous supprimerons les réceptions protocolaires et autres exigences de l'étiquette qui occupent inutilement le temps précieux du Souverain, afin de lui laisser du temps libre pour des affaires plus sérieuses. Il est bien entendu que notre Souverain ne pourra être distrait une seule minute de son administration et de ses obligations. Ce travail lui serait impossible avec les soucis de l'étiquette et des réceptions qui transforment les souverains en véritables mannequins. Notre Souverain ne gaspillera pas sa force au profit des courtisans qui ne pensent qu'à leurs propres intérêts et non aux intérêts généraux de l'État
05
Il nous a suffi de retirer l'argent de la circulation pour provoquer des crises- économiques chez les goyim. D'énormes capitaux ont été accumulés grâce au procédé qui consiste à les soustraire aux États, qui ont dû alors contracter des emprunts chez nous. Le paiement des intérêts de ces emprunts a obéré les finances publiques, et les États ont été réduits en esclavage par nos capitaux. La concentration de l'industrie dans les mains des capitalistes, qui ont tué la petite industrie, a sucé toutes les forces du peuple d'abord, puis celles des États.
06
L'émission monétaire actuelle ne correspond pas au chiffre de la consommation par tête et ne peut, par conséquent, satisfaire les besoins des travailleurs. Avec nous, cette émission sera en rapport avec l'accroissement de la population et, dès sa naissance, l'enfant sera considéré comme une unité de plus à satisfaire, au même titre que les grandes personnes ; mais, par contre, chaque décès entraînera une réduction du total égale à la consommation personnelle accordée au défunt d'après le cours du jour et ses besoins individuels. Une telle révision de la création monétaire est une question capitale pour l'humanité tout entière.
07
Vous savez que l'étalon or a été funeste aux États qui l'ont adopté, notamment parce qu'il a réduit la quantité d'argent en circulation et parce que la frappe de l'or nous a donné la possibilité d'accaparer tout l'or et de diminuer davantage encore la circulation monétaire.
08
Nous aurons un système tout différent : nous . introduirons une monnaie basée sur la valeur travail, peu importe qu'elle soit en papier ou en bois, car l'argent, en tant que jeton d'échange, ne doit pas avoir de valeur intrinsèque, mais simplement servir à indiquer les prix des objets devant être employés pour les besoins normaux des hommes et non pour leurs fantaisies. L'argent ayant une valeur intrinsèque, les hommes s'exténuent à des travaux peu productifs pour acquérir cette valeur qu'un petit nombre de capitalistes ont accaparée pour dominer et asservir les autres hommes.
09
Mais quand nous serons ouvertement en possession du pouvoir, nous déguiserons la réforme des bases financières des goyim que nous projetons sous un aspect qui n'éveillera les soupçons de personne. Nous démontrerons la nécessité de ces réformes en divulguant l'état chaotique des finances chez les goyim. Nous indiquerons que leur désordre financier les a menés à n'avoir même plus de budget fixe. Ils établissent un budget ordinaire qui croit d'année en année pour les raisons suivantes : ce budget, voyez-vous, suffit à peine pour un semestre; on vote un budget supplémentaire qui se trouve absorbé au bout de trois mois et on boucle le tout par un budget complémentaire ou de liquidation. Comme le budget d'une année est évalué d'après celui de l'année précédente, l'augmentation atteint 30 % par an, et le budget annuel est donc triplé tous les dix ans. C'est par de tels procédés découlant de l'insouciance des gouvernements goyim que leurs caisses furent vidées. La période des emprunts qui vint ensuite mangea les restes, et la banqueroute s'ensuivit dans tous ces États. Vous comprenez bien qu'un tel système de gestion financière, inspiré par nous aux goyim ne saurait nous convenir.
10
Tout emprunt prouve bien la faiblesse du gouvernement et l'incapacité des souverains de comprendre leurs droits. Ils ne savent répondre aux besoins financiers qu'en tendant la main, pour demander l'aumône à nos banquiers. Les emprunts étrangers sont des sangsues qui ne se détacheront de l'organisme de l'État que lorsque l'État lui-même s'en débarrassera. Cependant les États ne les secouent pas, au contraire, ils les attirent toujours en augmentant la contribution payée à nos banquiers ; c'est pour' cela qu'ils périront immanquablement de la saignée qui s'impose. Examinons donc ce que c'est qu'un emprunt, et, particulièrement un emprunt étranger. C'est une émission de lettres de change du gouvernement, l'obligation de payer des intérêts déterminés pour le capital qui lui est confié. Si l'emprunt est à 5 %, au bout de vingt ans, l'État aura déboursé en pure perte des intérêts égaux à l'emprunt lui-même ; en quarante ans, la somme déboursée sera double ; au bout de soixante ans, elle sera triple, la dette restant ce qu'elle était au début. D'après ce calcul, il est évident qu'avec le système de l'impôt universel, le gouvernement soutire aux malheureux contribuables jusqu'à leurs derniers sous pour payer des intérêts aux capitalistes étrangers, auxquels il a emprunté de l'argent, au lieu de prélever dans le pays ces sommes dont il avait besoin, sans payer des intérêts qui sont comme un tribut à perpétuité. Tant que les emprunts étaient nationaux, les goyim ne faisaient que déplacer l'argent de la poche de leurs sujets pauvres dans celle des riches. Mais à- partir du moment où nous eûmes acheté les hommes nécessaires pour qu'on ait recours aux emprunts étrangers, toutes les richesses des États affluèrent dans nos caisses, et tous les goyim nous payeront un tribut sans s'en douter. II est vrai que la légèreté des souverains goyim en ce qui concerne les affaires d'État, la vénalité de leurs ministres ou leur ignorance des questions financières nous ont asservi les peuples en leur faisant contracter envers nous des dettes dont ils ne pourront jamais s'acquitter, ce qui a placé toutes les questions financières sous notre direction censée scientifique, mais il faut savoir combien d'efforts, de temps et d'argent cela nous a coûté !
11
Lorsque notre heure sera venue, nous ne tolérerons pas d'entrave à la circulation monétaire ; il n'y aura par conséquent pas d'obligations d'État à intérêts dont le paiement absorbe toutes les ressources de l'État au profit des sangsues parasites. Seules les sociétés industrielles pouvant payer des intérêts sur leurs bénéfices auront le droit d'émettre des obligations, tandis que l'État qui n'emprunte de l'argent que pour ses dépenses et non pour faire des opérations, ne saurait toucher le moindre bénéfice.
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Les valeurs industrielles seront achetées par notre gouvernement qui, de débiteur, deviendra créancier et recevra des intérêts pour son argent au lieu d'en payer. Cette mesure empêchera tout arrêt de la circulation monétaire et supprimera l'indolence et la paresse, qui nous étaient utiles sous le régime des goyim, mais qui ne doivent plus exister sous notre gouvernement.
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Avec quelle évidence ressortent la vénalité, la bassesse et la stupidité du cerveau purement bestial des goyim quand on songe qu'ils n'ont même pas pensé que le monde les condamnera un jour d'avoir contracté chez nous des emprunts avec la charge de payer les intérêts et les courtages, sans paraître se douter que, pour nous rembourser cet argent avec les intérêts en plus, il faudra bien qu'ils le tirent de leur poche. N'eût-il pas été plus simple de prélever cet argent sur leurs contribuables, au lieu de devenir nos tributaires pour des sommes qui s'augmentent chaque année du montant des intérêts à payer. Cependant nous avons su leur présenter la question des emprunts sous un tel jour qu'ils les ont crus tout à leur avantage ; voilà bien ce qui prouve une fois de plus la supériorité géniale de notre esprit. Nos méthodes financières, présentées au moment opportun sous le grand jour des expériences séculaires dont les États goyim nous ont fourni la matière, se distingueront par leur netteté et leur précision et démontreront les avantages de notre nouveau système. Ce système supprimera tous les abus qui nous ont servi à perdre les goyim mais qui ne seront pas tolérés dans notre gouvernement. Nous l’établirons de telle façon que ni le Souverain ni – le plus petit fonctionnaire ne pourront détourner la moindre somme de sa destination ou lui donner une orientation différente de celle qui aura été indiquée dans notre plan. Il est impossible de gouverner sans un plan bien déterminé : les héros, les preux qui s'aventuraient dans des voies inconnues, sans réserves suffisantes, périssaient en cours de route. Les souverains des goyim que nous cherchions jadis à distraire de leurs emplois publics et des intérêts de l'État au moyen de réceptions protocolaires et de divertissements, n'étaient que des paravents de notre Gouvernement. Et, en effet, les rapports et les comptes rendus de leur entourage de favoris étaient rédigés par nos agents et parvenaient chaque fois à satisfaire les esprits bornés, leurs promettant pour plus tard des économies et des améliorations. Ils  auraient pu demander quelles économies ? Sera-ce sur les impôts? Mais ils ne posaient aucune question semblable à la lecture de ces rapports ` ou de ces projets. Vous voyez jusqu'où a pu les conduire une pareille insouciance, à quelle désorganisation financière ils ont abouti, malgré la fiévreuse activité de leurs peuples.