Protocole 13 - Nos serviteurs
Protocole 14 - La religion juive seule tolérée
Protocole
XIII
01
Quand notre
heure viendra, nous définirons ainsi le mot « Liberté », susceptible d'être
interprété de diverses manières : « La liberté est le droit de faire ce qui est
permis par la loi ». Cette interprétation nous rendra service alors, parce que
les lois n'autoriseront que ce qui sera conforme au programme exposé plus haut
et à celui que je vais vous soumettre.
02
En ce qui
concerne la presse, nous agirons de la façon suivante : La presse sert à
exciter furieusement les passions utiles à nos desseins ou à l'égoïsme des
partis ; elle est souvent vide, injuste et fausse, et la plupart des gens ne
comprennent pas à quoi elle sert en réalité. Nous la musellerons définitivement
aussi bien les journaux que toutes les publications, car, à quoi nous servirait
de nous débarrasser des attaques de la presse périodique, si nous restions ta
cible des brochures et des livres ? Nous ferons en sorte que la publicité de la
presse qui, en ce moment, nous coûte si cher – parce que c'est nous qui sommes
obligés de la censurer – devienne une source de revenus pour notre État. Dans
ce but, nous créerons un impôt spécial sur la presse et nous exigerons un
cautionnement des éditeurs et des imprimeurs, lequel garantira le paiement des
amendes. Ces amendes protégeront notre gouvernement contre les attaques de la
presse, attaques qui seront frappées d'amendes, sous prétexte que tout journal
passible d'amende excite les esprits sans raison ni fondement. Il est probable
que les journaux des partis ne regarderont pas aux pertes d'argent, mais, dans
ce cas, nous déclarerons que personne ne peut toucher impunément au prestige de
notre infaillibilité gouvernementale, et, pour cette raison, ou bien parce
qu'ils ne pourront pas prouver le bien-fondé de leurs abaques, nous supprimerons
les organes récalcitrants. Lorsque nous aurons besoin de modifier un point
quelconque de nos institutions, nous les ferons attaquer par nos organes, et
comme ceux-ci apporteront des preuves solides pour démontrer l'insuffisance du
point en question, leurs attaques ne les exposeront pas à des poursuites. Cela
servira, en outre, à ce qu'on puisse dire que, malgré tout, la liberté de
parole, d'une parole raisonnable et juste, existe et que nous ne la réprimons
pas.
03
Aucune
information ne pourra paraître et pénétrer dans les masses sans passer par
notre contrôle, puisque même à l'heure actuelle toutes les nouvelles sont
reçues de toutes les parties du monde par un petit nombre d'agents qui les
centralisent ; ces agences créées par nous, ne rendent public que ce que nous
leur prescrivons. Celui qui voudra devenir éditeur, imprimeur ou
bibliothécaire, devra obtenir un diplôme-licence autorisant l'exercice de cette
profession, qui, en' cas de désobéissance, sera retiré. Grâce à ce régime, la
pensée humaine deviendra un instrument d'éducation aux mains de notre
gouvernement, instrument qui empêchera l'esprit du peuple de s'égarer dans les
méandres des rêveries sur les bienfaits du progrès.
04
Ces
illusions mènent à l'anarchie dans les rapports des hommes entre eux ou avec le
pouvoir, parce que l'idée du progrès a suggéré celle de l'émancipation sans
limites.. Tous les libéraux ont une tendance à devenir toujours plus exigeants,
c'est-à-dire à se transformer en anarchistes par la pensée sinon par les actes.
Ils poursuivent de plus en plus le fantôme de la liberté et tombent dans la
manie de l'obstination dans l'anarchie, qui proteste pour le plaisir de
protester.
05
Passons
maintenant aux maisons d'édition. Nous taxerons tout ce qui s'imprime à raison
de tant par feuille, et cet impôt spécial sera garanti par des cautions
exigées. Nous classerons les livres ayant moins de 600 pages dans la catégorie
des brochures, avec double taxe, afin de restreindre ainsi le nombre des
revues, d'une part, et de l'autre nous forcerons les écrivains à publier des
ouvrages si longs et si ennuyeux, qu'en raison de leur prix ils seront peu lus.
De cette façon, nous remplacerons tout le commerce de la librairie par nos
revues à bon marché. L'impôt calmera le zèle pour la littérature futile; il
mettra par là même ses auteurs entre nos mains. S'il en était qui voulussent
écrire dans un sens opposé à nos idées, ils ne trouveraient pas d'éditeurs pour
publier leurs travaux. Tout éditeur ou imprimeur devra, avant de faire paraître
un ouvrage, obtenir une autorisation, et si nous jugeons que, malgré tout, il
nous est impossible de la refuser, nous devancerons la publication dudit
ouvrage en interprétant nous-mêmes le sujet traité, pour atténuer, de cette
façon, la mauvaise impression qu'il pourra produire lors de sa parution. La
littérature et le journalisme sont deux facteurs des plus importants de
l'éducation ; c'est pourquoi notre gouvernement deviendra le propriétaire de la
plupart des périodiques ; quant aux autres, nous les achèterons au moyen de
subventions. Nous. acquerrons de cette façon une influence énorme. Sur 30
périodiques, 25 seront édités par nous. Mais comme le public ne doit pas se
douter de cet état de choses, nos périodiques seront d'opinions les plus
opposées, ce qui nous assurera la confiance et attirera vers nous nos
adversaires, dont nous pourrons, grâce à cette ruse, dresser des listes. Nous
placerons au premier rang la presse officielle. Elle veillera constamment à la
défense des intérêts gouvernementaux et, par conséquent, n'occasionnera aucune
gêne. Au deuxième rang, viendra la presse semi-officielle dont le rôle sera de
réunir les indifférents et les tièdes. Au troisième, nous placerons la presse
de tendances et d'opinions totalement opposées aux nôtres au sein de laquelle
nous aurons au moins un organe à nous qui sera le porte-voix de chaque parti
;ces différents partis se conformeront à ces organes et nous découvrirons leurs
cartes. Cette troisième catégorie de notre presse représentera les tendances
aristocratiques, républicaines, révolutionnaires, anarchistes, conservatrices,
etc. Comme le dieu indien Vichnou, nous posséderons aussi cent mains, dont
chacune tâtera le pouls aux divers représentants de l'opinion publique, quels
qu'ils soient. Quand le pouls s'accélérera dans la lutte d'opposition, alors
une de ces cent mains dirigera le parti agité vers notre but, parce que celui
qui est surexcité perd tout jugement et tout sang-froid et subit facilement
l'impulsion d'autrui, croyant qu'étant aidé, il vaincra plus rapidement
l'ennemi. En fait, ceux qui supposeront répéter l'opinion de l'organe de leur
parti, ne rediront, en réalité, que ce qu'auront écrit nos .agents pour les
exciter davantage ; s'imaginant suivre le drapeau de leur parti, ils marcheront
derrière celui que nous déploierons pour eux. Afin de pouvoir diriger dans ce
sens notre armée de journalistes, il nous faut organiser cette œuvre avec un
soin particulier. Sous ce titre de « Département central de la Presse», nous
ferons des réunions littéraires où nos agents donneront les mots d'ordre et les
directives aux auteurs. Nos organes, tout en semblant discuter et flétrir notre
politique, ne toucheront jamais au fond des choses et tireront à blanc les uns
sur les autres et sur les journaux officiels, ce qui nous permettra de tâter le
terrain sur lequel se tient l'opinion publique au sujet de telle ou telle
question, et nous donnera l’occasion de nous prononcer sur ce même point avec
plus de précision que nous ne l'aurions pu faire dans une circulaire officielle
où ne sied pas qu'un gouvernement expose ses raisons d'agir. Les attaques
dirigées contre nous serviront encore à faire croire que la liberté de parole
existe. D'autres, toujours parmi nos organes, démontreront que toutes ces
attaques sont peu fondées et que leurs auteurs parlent pour ne rien dire, ne
produisant aucun argument fondé contre nos ordonnances. Nous pourrons, selon
les besoins, au moyen de la presse, exciter ou calmer les esprits, sur les
questions politiques les persuader ou les dérouter en imprimant tantôt la
vérité, tantôt des mensonges, tantôt des faits exacts, tantôt des démentis, si
ces faits sont mal accueillis. Nous vaincrons ainsi nos adversaires, à coup
sûr, car, pour les raisons exposées plus haut, ils n'auront pas à leur
disposition d'organe où ils puissent exposer leur pensée jusqu'au bout, tandis
que nous serons toujours à même de réfuter à fond leurs assertions ; qu'elles
soient justes ou fausses, nous aurons en tout cas le dernier mot qui
influencera les goyim peu clairvoyants. Ces ballons d'essai que nous lancerons
dans cette troisième catégorie de notre presse, nous les désavouerons
d'ailleurs énergiquement, en cas de besoin, dans notre presse officielle.
06
Il existe
déjà de nos jours dans le journalisme une solidarité maçonnique qui a son mot
d'ordre. Tous les organes de presse sont liés entre eux par le secret
professionnel, et, semblables aux anciens augures, aucun membre de cette
corporation ne dévoilera le secret de ce qu'il sait s'il n'est décidé par nous
de le rendre public. C'est pourquoi aucun journaliste ne peut être du nombre
des célébrités littéraires si son passé ne garantit pas sa soumission à nos
directives et à notre mot d'ordre. La misère, la vanité, l'orgueil et autres
défauts sont lés gages de l'obéissance d'un journaliste qui court après le
succès et la cause de sa soumission à cette solidarité maçonnique en question.
Ce sont là les clés qui ouvrent l'entrée du domaine littéraire ; ce domaine est
resté fermé à un certain nombre de grands esprits, qui, insoumis à nos ordres,
ne purent y pénétrer.
07
Actuellement,
nos plans visent à étendre notre influence en province, où il nous est
indispensable de provoquer des efforts que nous aurons bientôt à diriger contre
les capitales dans lesquelles les opinions peuvent subir des retards, car là,
l'opinion se traduit soudainement pas l'action. Tant que nous ne serons pas
ouvertement au pouvoir, il faut que les capitales demeurent sous l'influence de
l’opinion publique provinciale, c'est-à-dire de la majorité. Il faut qu'au
moment psychologique connu, les capitales ne puissent nullement discuter sur ce
qui sera déjà un fait accompli, puisque la majorité provinciale l'aura accepté.
08
Mais quand
viendra l’époque où nous serons au pouvoir, nous ne laisserons pas paraître dans
la presse des actes de malhonnêteté publique; il faut qu'on croie que le
nouveau régime a contenté tout le monde à ce point que la criminalité elle-même
a disparu. Les crimes ne seront connus que de ceux qui, incidemment, en auront
été les témoins.
Protocole
XIV
01
Nous devons
nous assurer de tous les moyens que nos adversaires pourraient employer contre
nous. Nous aurons recours aux expressions les plus subtiles et aux passages les
plus compliqués du vocabulaire législatif pour nous justifier au cas où nous
aurions à prononcer des .sentences susceptibles de paraître trop hardies ou
injustes ; il importe que de telles sentences soient exprimées en des termes
qui leur donnent l'apparence de maximes de la plus haute morale.
02
Notre
gouvernement s'entourera dé toutes les forces de la civilisation au milieu de
laquelle il aura à agir. Il s'entourera de publicistes, de juristes, de
praticiens, d'administrateurs, de diplomates ayant reçu une éducation
supérieure dans nos écoles spéciales.
03
Ils seront
initiés à tous les secrets de la vie sociale; ils connaîtront la technique de
la politique, les langues riches de lettres et de mots politiques. Ils seront
familiarisés avec l'envers de la nature humaine, si j'ose m'exprimer ainsi,
c'est-à-dire avec les différentes vocations, défauts, vices et qualités des
goyim, autant de cordes sensibles sur lesquelles ils auront à jouer ; on leur
expliquera les différentes particularités de toutes les classes. Ces ingénieux
collaborateurs de notre pouvoir ne seront pas pris parmi les goyim, bien
entendu ; car les goyim ont coutume de s'acquitter de leur besogne
administrative sans se préoccuper de l'idée du but qu'il leur faut atteindre,
et ne pensent pas au parti qu'on peut tirer de leur travail. Ils suivent la
routine d'un mécanisme administratif mis automatiquement en marche ; ils
signent des papiers sans les lire et font leur service par intérêt personnel ou
par vanité. Nous entourerons notre gouvernement de tout un monde d'économistes
(les sciences économiques étant l'un des principaux sujets enseignés aux
nôtres), de banquiers, d'industriels, de capitalistes, d'entrepreneurs et
surtout de millionnaires, parce qu'en résumé la question tes chiffres décidera
de tout.
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Tant qu'il
ne sera pas sans danger de confier des postes officiels en vue à nos frères
juifs, nous les donnerons à des hommes dont le passé et le caractère sont tels
qu'un abîme les sépare du peuple, et qu'au cas où ils contrarieraient nos
intérêts 'ou enfreindraient nos ordres, ils seraient exposés aux poursuites
judiciaires ou à l'exil pour les abus dont ils se sont rendus coupables et que
l'on découvrirait. De sorte qu'ils seront obligés de défendre nos intérêts
comme les leurs.