Protocole 5 - Gouvernement despotique
Protocole 6 - L’absorption des fortunes
Protocole 7 - Les armements
Protocole 8 - Une fausse justice
Protocole 9 - Pour la rééducation des peuples
Protocole V
01
II nous est indispensables que les guerres n'amènent aucun avantage
territorial. Toute guerre sera donc transportée sur le terrain économique que.
Alors les nations reconnaîtront que, sur ce terrain, la suprématie dépend de
notre concours. Cette situation livrera nos adversaires à la merci de notre
agence internationale aux millions d'yeux que nulle frontière n'arrête, et nos
droits internationaux balayeront tous les droits dés nations et gouverneront
celles-ci, comme le Code civil d'un État règle les relations de ses sujets
entre eux. Par ces voies nous amènerons nos fils aux mêmes résultats qui furent
obtenus par des voies identiques dès la plus haute antiquité, comme l'atteste
la Bible (Néhémie, IX, 22-25).
02
Nous avons inspiré les lois fondamentales des États modifiées par des
constitutions, afin d'accoutumer les peuples à la notion de leur force et de
leur suggérer la pensée de mesurer cette force à celle des souverains. Vous
savez quel fut le résultat définitif.
03
Les constitutions ont établi les trois pouvoirs, législatif, exécutif et
judiciaire, ayant chacun des limites déterminées qu'on ne saurait franchir sans
secouer jusque dans sa base tous le corps politique. Dans ces conditions, le
souverain ne faisait plus un avec l'État ; il ne le personnifiait plus. C'était
donc l'ensemble du peuple qui déterminait les pouvoirs du souverain, comme ceux
des institutions politiques. Celles-ci étaient indépendantes les unes des
autres, en sorte qu'il pouvait arriver qu'une plainte portée à l'une de ces
institutions contre une autre d'entre elles, fût renvoyée, sous prétexte
d'enquête, à l'accusée, laquelle, de ce fait, devenait juge et partie. Ceci
rendait évidemment toutes les dites institutions inattaquables, toutes
puissantes et indépendantes. Nous pûmes alors leur suggérer l’idée qu'elles ne
servaient plus le souverain, puisque, comme lui, elles dépendaient du peuple,
dont cependant elles ne servaient pas encore les intérêts, gérées qu'elles
étaient par le contrôle du souverain, lequel ne poursuivait qu'un but : son
intérêt personnel.
04
Pour avoir plus de prise sur les institutions, nous avons promis à bon
nombre d'administrateurs le droit de gouverner le pays ensemble, sans aucun
contrôle, à condition qu'ils nous aident activement à créer des prétextes de
mécontentement au sujet des constitutions mêmes, préparant ainsi l'avènement de
la République dans leur pays. Les Républiques nous donneront le trône du monde.
Pour l'instant, nous n'avons fait que remplacer l'influence des gouvernements
libéraux par notre pouvoir celui de l'or.
05
De nos jours, aucun ministre ne peut plus se maintenir au pouvoir sans que
nous ne le soutenions par nos appuis ou par un semblant d'approbation populaire
(que nous préparons dans la coulisse).
Protocole VI
01
Toute République passe par trois étapes : la première ressemble aux
premiers jours de fureur d'un homme frappé de cécité, qui se jette avec
acharnement dans toutes les directions ; la deuxième étape est la démagogie qui
engendre l'anarchie, laquelle conduit inévitablement au despotisme, non à un despotisme
légal et apparent et, partant, responsable, mais à un despotisme occulte,
inconnu, invisible, agissant d'autant plus cyniquement qu'il est couvert par
toutes sortes d'agents dont le remplacement se fait sans bruit – ce qui est
favorable à cette puissance occulte et la débarrasse du souci d'avoir à
récompenser de longs services.
02
Il faut admettre que la liberté pourrait être inoffensive et durable si
elle reposait sur des principes de croyance en Dieu, de fraternité humaine,
exempte de l'idée d'égalité – celle-ci va contre les lois de la nature qui
prescrivent la hiérarchie. Gouverné par une telle foi, le peuple marcherait
paisiblement et humblement sous la tutelle des prêtres, soumis aux règles divines
disposant de leur sort ici-bas. C'est pour cela que nous devons saper la foi,
arracher de l'esprit des goyim toute idée de Dieu et de l'âme et la remplacer
par des formules mathématiques, par des convoitises et des intérêts matériels.
03
Afin que les goyim n'aient pas le temps de réfléchir et d'observer, il faut
les orienter vers l'avidité du gain, au moyen de l'industrie et du commerce. Les
individus et les nations chercheront ainsi leurs propres avantages et, engagés
dans cette lutte, ils n'apercevront pas leur ennemi commun : notre intérêts. Et
pour que la liberté puisse désagréger et ruiner la société des goyim, il faut
faire de la spéculation la base de l'industrie ; il en résultera que les
richesses produites par l'industrie passeront à la spéculation, c'est-à-dire
qu'elles serviront à remplir nos coffres-forts, puisque tous les fils de la
spéculation seront entre nos mains.
04
La lutte intense pour la suprématie, et les secousses économiques créeront
des sociétés désenchantées, égoïstes, sans cœur, dégoûtées de la politique et
de la religion. Leur seul guide sera le calcul. Elles auront pour l'or un
véritable culte, à cause des jouissances matérielles qu'il procure, et c'est
par là qu'elles tomberont en notre esclavage complet Grâce à cela, quand il
nous deviendra nécessaire de provoquer le coup d'État définitif, les classes
inférieures des goyim marcheront contre nos concurrents au pouvoir : les
intellectuels goyim.
Protocole
VII
01
La
profession d'avocat rend ceux qui l'exercent froids, cruels, obstinés, sans
principes et dans tous les cas nécessairement formalistes. Ils ne tiennent
qu'au profit que doit leur procurer la plaidoirie, et n'ont aucun souci du bien
social que peut amener son résultat. C'est pourquoi ils acceptent indistinctement
toutes les causes qui se présentent et recherchent- aveuglément l'acquittement
du malfaiteur à tout prix. Pour l'obtenir, ils s'accrochent aux moindres
détours de la jurisprudence ; ce qui démoralise la Cour et anéantit son
importance et ses fonctions.
02
Nous avons
déjà pris soin de discréditer le clergé des goyim et de ruiner ainsi sa mission
qui aurait pu nous être un obstacle. L'influence des prêtres sur les peuples va
décroissant tous les jours.
03
La liberté
de conscience est partout proclamée, par conséquent il n'y a plus que quelques
années qui nous séparent de l'effondrement de la foi chrétienne, notre plus
redoutable adversaire par ses théories sur le surnaturel et la vie future. Nous
vaincrons facilement les autres obstacles, mais n'anticipons pas. Nous avons à
ce point restreint le champ d'action du cléricalisme que son influence
s'exercera à rebours de ce qu'elle a fait jusqu'ici.
04
Quand
sonnera l'heure de procéder à la destruction de la Cour .pontificale, le doigt
d'une main invisible indiquera aux masses 1e Vatican, et lorsque celles-ci se
précipiteront à l'assaut, nous nous présenterons comme ses soi-disant protecteurs,
pour empêcher une trop forte effusion de sang. Cet acte nous ouvrira les portes
; nous pénétrerons dans la place et nous n'en sortirons qu'après avoir sapé
toute .la puissance qu'elle contient.
05
Le roi des
Juifs sera ce que naguère avait été le pape. II deviendra le patriarche
universel de l'église internationale, instituée par nous ; mais tant que nous
n'aurons pas fait la rééducation de la jeunesse pour l'amener à notre foi, par
des croyances transitoires, nous ne toucherons ni ouvertement, ni par la
contrainte, à l'église existante ; nous procéderons à sa ruine par la critique,
source de dissensions.
06
En général,
notre presse dévoilera les actes de l'État et de la religion, l'incapacité des
goyim qui ne sont pas avec nous, et elle le fera dans les termes les plus injurieux,
afin d'humilier les chrétiens à leur tour comme ils ont humilié notre race
pendant des siècles.
07
Nous serons
tenus au courant de tout, sans l'aide de la police officielle ; telle que nous
l'avons constituée pour les goyim, elle ne fait qu'empêcher les gouvernements
de connaître la vérité. D'après notre programme d'éducation, un tiers de nos
sujets surveillera volontairement les autres, par sentiment du devoir, principe
devant être celui de tout fonctionnaire. C'est ce que fait actuellement le
tiers de nos Frères qui surveillent les autres et rapportent ce qu'ils ont appris. Le métier d'espion et de
dénonciateur des abus est considéré chez nous comme honorable ; dans l'avenir,
cette opinion sera générale. Celui qui ne révélera pas les actes ou les projets
politiques dont il aurait connaissance sera accusé de complicité, s'il est
prouvé qu'il possédait les renseignements en question.
08
De même qu'aujourd'hui nos frères sont obligés de nous signaler – aux
Kahals – les actes d'apostasie, ainsi devront faire tous nos sujets sous leur
propre responsabilité, s'ils veulent accomplir leur devoir envers l'État.
09
En offrant aux goyim l'appât du libéralisme et celui de la prévarication,
nous avons développé l'égoïsme et l'avidité des agents chargés de rétablir
l'ordre. Nous avons éveillé en eux des goûts destructeurs, parmi lesquels le
plus important est le « pot-de-vin », et nous avons créé dans les basses
classes le mécontentement et le conflit général.
Protocole VIII
01
Par notre influence, l'application des lois des goyim s'est trouvée réduite
au minimum ; leur prestige est miné par les interprétations libérales que nous
y avons introduites. Les questions les plus importantes des principes
politiques et moraux sont résolues par les tribunaux dans le sens que nous leur
prescrivons ; ils jugent les procès du point de vue que nous leur suggérons par
l’intermédiaire d'hommes de paille, par l'opinion de la presse, ou par d'autres
moyens que nous n'avons par l'air de mettre en action. Les sénateurs eux-mêmes
et l'administration supérieure suivent aveuglément nos conseils et nos
indications. Je vous donne ici une nouvelle preuve de la pauvreté du cerveau
bestial des goyim, incapable d'analyse et d'observation et plus encore de
prévoir les conséquences d'un tel état de choses.
02
L'esprit des goyim est purement bestial ; il voit mais ne prévoit point, et
ses inventions sont exclusivement d'ordre matériel. Il découle clairement de
tout cela que la nature elle-même nous a prédestinés pour diriger les goyim et
gouverner le monde.
Protocole IX
01
Qu'il soit républicain ou autocratique, un gouvernement s'inspire toujours
des lois pour annoncer ses décisions. C'est pourquoi toutes nos préoccupations
doivent consister dans la recherche d'un courant capable de les transformer,
les masquer ou les dissimuler. En remaniant les lois dans un sens libéral, on
s'habitue à y introduire de nouvelles exigences, ensuite l'inexécution de ces
lois conduit au relâchement, puis à l'anarchie. C'est alors qu'étant par le
fait Souverains de l'Univers, Rois en réalité, quoique non couronnés, nous
pourrons affermir notre despotisme, déjà puissant, parce qu'invisible, et
partant irresponsable. Au lieu de nous incomber, la responsabilité appartiendra
à ceux des représentants des peuples qui, inconsciemment, et, bien entendu, sans
en connaître le but, exécutent notre programme. Mais, comme nous les
protégeons, parce qu'ils écoutent nos conseils, leur responsabilité ne les
expose en réalité qu'à un changement de fonctions dans l'administration ou à
une suspension provisoire, tandis qu'en cas de protestation contre nos ordres,
ils seraient condamnés au repos éternel. Les administrateurs, choisis par nous
dans le public en raison de leur servilité, n'auront aucune expérience en
matière gouvernementale ; ils deviendront facilement, dans notre jeu, des pions
aux mains de nos savants, de nos conseillers géniaux, de nos spécialistes
élevés dès leur plus tendre enfance pour diriger les affaires de ce monde.
Comme vous le savez, ces hommes ont étudié dans le temple de notre Dieu ; ils
ont puisé des renseignements utiles dans nos plans politiques, dans
l'expérience de l'histoire et dans l'observation de chaque événement qui passe.
Les goyim ne sont guidés que par la routine et par les théories ; ils n'ont
aucun souci des conséquences qui en découlent C'est pourquoi nous n'avons pas à
nous préoccuper d'eux ; ils s'amusent. Les lois qui émanent des théories
scientifiques ont, pour eux, une importance considérable ; aussi avons-nous
engendré la confiance aveugle à l'égard de la science. Leurs intellectuels
s'enorgueillissent de leurs connaissances que la logique n'a pas vérifiées, et
ils mettent en pratique les notions puisées dans la science livresque, telles
qu'elles sont écrites par nos agents, dont le but est de tourner les esprits
dans la direction qui nous est nécessaire.
02
Nous devons tenir compte des idées modernes, du caractère et des tendances
des peuples, afin de ne pas commettre d'erreurs dans la politique des affaires
administratives. Le triomphe de notre système – dont le mécanisme peut jouer
différemment selon le tempérament des peuples avec lesquels nous prenons
contact – ne sera complet que si son application pratique repose sur les
résultats du passé et les données du présent.
03
Les gouvernements modernes ont encre leurs mains une force immense,
créatrice des courants d'idées parmi le peuple ; cette force c'est la presse.
Son rate est soi-disant de signaler les réclamations nécessaires, de
transmettre les plaintes du peuple, d'exprimer et de formuler le
mécontentement. Elle incarne le triomphe de la liberté du caquetage, mais
personne, excepté nous, ne sait organiser cette force et en tirer profit C'est
par elle que nous avons acquis notre influence.
04
C'est grâce à la presse que nous avons ramassé l'or, bien qu'il faille
parfois le prendre dans des torrents de sang et de larmes, mais la fin justifie
les moyens ; il nous en coûta le sacrifice de beaucoup des nôtres, et chacune
de ces victimes vaut devant Dieu des milliers de goyim.