samedi 27 février 2021

Les USA recommencent à bombarder la Syrie en arguant absurdement d’autodéfense

Il suffit de se pencher sur le droit international pour très vite s’apercevoir qu’il n’y en a pas, faute d’un organisme supranational neutre et incorruptible pour le faire appliquer – une situation dont les USA profitent pour faire régner un régime de terreur dans les pays qu’ils choisissent d’attaquer. La réalité géopolitique de terrain, c’est la loi du plus fort inscrite dans un monde dont les règles ne sont que des mots vides vecteurs de propagande : « droits de l’homme », « valeurs occidentales »… A nous de ne plus nous laisser berner. En attendant, il n’a pas fallu 36 jours à Biden pour bombarder un pays du Moyen-Orient, et de plus sans l’approbation du Congrès des USA, c’est à dire illégalement, autant au regard du droit international que de celui de son pays.

L'Amérique de Biden en action en Syrie / Irak
Syrie : nouveau bombardement américain, Moscou et Damas protestent - Le  Point

 

Sur ordre du président Biden, les États-Unis ont lancé une attaque aérienne sur une installation en Syrie. Au moment où nous écrivons ces lignes, le nombre exact de morts et de blessés est inconnu, les premiers rapports faisant état d’une « poignée » de personnes tuées. [Selon diverses sources, de une à vingt-deux personnes ont été tuées, NdT]

Plutôt que de faire quelque chose qui ressemble, même de loin, à du journalisme, les médias occidentaux ont choisi de répéter sans recul critique ce que les responsables américains leur ont dit à propos de la frappe aérienne, ce qui revient à publier des communiqués de presse du Pentagone.

Voici ce que dit le Washington Post :

L’administration Biden a mené un raid aérien contre des combattants présumés liés à l’Iran en Syrie jeudi, signalant son intention de contrer la violence apparemment commanditée par Téhéran.

Le porte-parole du Pentagone John Kirby a déclaré que l’attaque, la première action ordonnée par l’administration Biden pour contrer la violence présumée liée à l’Iran en Irak et en Syrie, à un point de contrôle frontalier de l’est de la Syrie, a été « autorisée en réponse aux récentes attaques contre le personnel américain et de la coalition en Irak, et aux menaces actuelles ».

Il a déclaré que les installations étaient utilisées par des milices liées à l’Iran, notamment les Kataeb Hezbollah et les Kata’ib Sayyid al-Shuhada.

L’opération fait suite à la dernière attaque sérieuse contre des sites américains en Irak, que des responsables américains ont attribué à des groupes liés à l’Iran opérant en Irak et en Syrie. Au début de ce mois, un attentat à la roquette dans le nord de l’Irak a tué un sous-traitant de l’armée américaine et blessé un soldat américain.

On nous dit donc que les États-Unis ont lancé un raid aérien sur la Syrie, une nation qu’ils ont envahie et qu’ils occupent illégalement, en raison d’attaques contre des « sites américains » en Irak, une autre nation que les États-Unis ont envahie et qu’ils occupent illégalement. Cette attaque est justifiée par le fait que les combattants irakiens étaient « liés à l’Iran », une affirmation qui d’une part, n’est absolument pas prouvée et d’autre part, qui n’a aucun rapport avec une quelconque justification possible d’un recours à une force militaire meurtrière. Et c’est ça qui est présenté comme une opération défensive dans les principales publications d’information…

Tout cela ressemble à un communiqué du Département de la défense. L’armée américaine est une force d’invasion en Syrie et en Irak ; il est impossible que ses actions dans l’un ou l’autre de ces pays soient défensives. Elle est toujours forcément l’agresseur. Ce sont les gens qui essaient de les éjecter qui agissent de manière défensive. La mort des soldats et des sous-traitants américains dans ces pays ne peut être imputée qu’aux leaders qui les y ont envoyés.

Les États-Unis considèrent simplement comme acquis qu’ils ont de facto juridiction sur les nations de Syrie, d’Irak et d’Iran, et que toute tentative d’interférer avec leur autorité dans la région est une attaque irraisonnée contre laquelle ils doivent se défendre. C’est une attitude totalement inversée et illégitime. Ce n’est qu’à travers les tunnels les plus pervers et dévoyés de la réalité suprémaciste américaine qu’il peut sembler valable de dicter les affaires de nations souveraines situées de l’autre côté de la planète, et de répondre par la violence si quelqu’un, dans ces nations, tente de les éjecter.

To remind Iran who’s boss — rather than conduct the diplomacy he promised — Biden opts to act as ISIS’ Air Force. (That’s who “Iranian-backed militia” have long been fighting)
MSNBC
@MSNBC
BREAKING: U.S. military carries out airstrike in Syria against facilities used by Iranian-backed militia, defense official tells @NBCNews, marking the first military response from the Biden admin. after a series of rocket attacks on U.S. targets in Iraq.

(Tweet : Pour rappeler à l’Iran qui est le patron – au lieu de la diplomatie qu’il avait promise – Biden choisit d’agir comme la défense aérienne de Daesh. (Ce sont eux que la « milice soutenue par l’Iran » combat depuis longtemps)

Il est totalement illégitime pour les États-Unis d’être présents, tout court, au Moyen-Orient. Il est illégitime pour les États-Unis de prétendre agir de manière défensive dans des pays qu’ils ont envahis. Il est illégitime pour les États-Unis d’agir comme si des combattants soutenus par l’Iran n’étaient pas autorisés à se trouver en Syrie, où ils se battent aux côtés du gouvernement syrien contre Daesh et d’autres milices extrémistes, avec la permission de Damas. Il est illégitime pour les États-Unis de prétendre que les combattants qui attaquent le personnel américain en Irak sont contrôlés par l’Iran, alors que les Irakiens eux-mêmes ont toutes les raisons de vouloir que les États-Unis quittent leur pays.

Même le récit officiel, lu à travers la propre vision du monde des USA, se révèle illégitime. CNN rapporte que le site de la frappe aérienne « n’était pas spécifiquement lié aux attaques à la roquette » en Irak, et selon un communiqué de presse Reuters/AP, « les responsables de l’administration Biden ont condamné l’attaque à la roquette du 15 février près de la ville d’Irbil, dans la région semi-autonome kurde d’Irak, mais pas plus tard que cette semaine, les officiels ont indiqué qu’ils n’avaient pas déterminé avec certitude qui l’avait perpétrée ».

Tout cela est typique de la vision du monde suprémaciste américaine que les médias occidentaux nous font avaler.
Les États-Unis peuvent bombarder qui ils veulent, quand ils veulent, et quand ils le font, c’est uniquement pour se défendre, parce que la planète entière est la propriété de Washington DC. Ils peuvent prendre le contrôle de groupes entiers de nations, et si l’une de ces nations résiste de quelque manière que ce soit, elle empiète sur la souveraineté américaine.

C’est comme si vous entriez par effraction dans la maison de votre voisin pour le voler, que vous le tuiez s’il essayait de vous arrêter, puis que vous invoquiez la légitime défense parce que vous considérez sa maison comme votre propriété. Dans l’univers alternatif exceptionnaliste américain uniquement, ce type de pensée est considéré comme normal et acceptable.

Americans: $2000 checks please Government: Sorry did you say airstrikes on Syria? Americans: No, $2000 checks Government: Okay, since you asked nicely here's your airstrikes on Syria.

 

(Tweet : Les Américains : un chèque de 2000 dollars, s’il vous plaît
Gouvernement : Pardon, vous avez demandé des frappes contre la Syrie ? 
Les Américains : Non, des chèques de 2000 dollars
Gouvernement : OK, puisque vous l’avez demandé poliment, voici vos frappes contre la Syrie.)

Ce genre d’absurdité explique pourquoi il est si important de donner la priorité à l’opposition à l’impérialisme occidental. Le bellicisme et la domination sont le front sur lequel se déroulent les pires maux infligés par les puissants, et ils jouent un rôle crucial dans le maintien des structures de pouvoir. Sans guerre perpétuelle, l’empire oligarchique qui est la cause de tant de nos souffrances ne peut pas fonctionner et doit céder la place à un autre système. Si vous cherchez à jeter votre grain de sable dans les rouages de la machine, l’anti-impérialisme est la voie la plus efficace pour y parvenir, et devrait donc être une priorité.

En Amérique surtout, il est important de s’opposer à la guerre et à l’impérialisme, car l’empire entier dépend du maintien de sa population locale dans la pauvreté et un bombardement permanent de propagande, donc incapable d’exiger la redirection des ressources de la nation vers son bien-être. Tant que les États-Unis fonctionneront comme le centre d’une structure de pouvoir mondiale, toutes les réformes demandées par ce qui passe pour de la « gauche » de nos jours aux USA lui seront refusées. L’opposition aux guerres doit passer en premier.

S’opposer à l’impérialisme et à la suprématie américaine touche directement au cœur de nos problèmes dans ce monde, c’est pourquoi tant d’efforts sont consacrés à nous maintenir concentrés sur des politiques identitaires et autres polémiques creuses destinées à nous faire perdre du temps et de l’énergie, et qui ne gênent en rien les puissants. Si vous voulez vaincre un crocodile, vous devez d’abord lui fermer et lui attacher la gueule. Si vous voulez abattre un empire mondial, vous devez d’abord lui ôter ses armes. S’opposer au bellicisme et tuer la confiance du public dans sa propagande est la meilleure façon de le faire.


Par Caitlin Johnstone
Paru sur RT et Consortium News sous le titre US Bombs Syria & Ridiculously Claims Self Defense


Traduction et note d’introduction Corinne Autey-Roussel

vue aérienne nocturne du Pentagone

Les généraux de Washington et leurs efforts pour se préparer à une guerre nucléaire

Certains hauts généraux et amiraux de Washington et des environs sont très occupés ces derniers temps, et leurs activités, bien qu’agressives, n’a rien à voir avec les opérations de combat en cours. Ils tentent plutôt d’influencer l’administration du président Joe Biden afin de restructurer les forces militaires, d’agrandir l’arsenal nucléaire et d’accroître les capacités de combat spécifiques. Tout cela est ce que l’on peut attendre de ceux dont les activités et les dispositions visent à organiser la destruction et la mort, mais la manière dont leurs aspirations sont exprimées n’est pas conforme à ce que l’on pourrait attendre du personnel militaire dans une démocratie.

Le ministère américain de la défense est désormais dirigé par un général à la retraite nommé par M. Biden qui a oublié la directive concernant les « activités politiques des membres des forces armées » qui stipule que « les membres en service actif ne doivent pas se livrer à des activités politiques partisanes ».

Cette instruction de longue date a été réitérée pour la dernière fois en 2008, mais on ne peut pas dire que les généraux et amiraux en aient suivi la lettre ou l’esprit, et les échelons actuels des officiers supérieurs semblent déterminés à la bafouer en publiant largement leurs points de vue personnels concernant la posture militaire de leur pays. Il s’agit là, selon toute interprétation, d’une « activité politique partisane ». Aucun gouvernement ne devrait tolérer l’ingérence des militaires.

Le 2 février, le chef d’état-major de l’armée de l’air américaine, le général Charles Q. Brown, et le commandant du corps des Marines, le général David H. Berger, ont publié dans le Washington Post un article d’opinion dans lequel ils expriment leur soutien global à la stratégie de défense nationale de 2018 mais se plaignent que « celle-ci n’a pas modifié les priorités d’investissement en matière de défense à l’échelle ou dans la mesure nécessaire pour préparer l’armée américaine à la compétition entre grandes puissances ». En d’autres termes, ils considèrent que leurs énormes forces armées, qui coûtera cette année 740 milliards de dollars, ne sont pas prêtes pour la guerre, bien que leur utilisation de l’argent des contribuables soit 11 fois supérieure à celle de la Russie et trois fois supérieure à celle de la Chine.

Pour ne pas être en reste de déclarations publiques, le lendemain, le commandant des forces armées américaines en Europe et en Afrique, le général Christopher Cavoli, prononçait un discours dans lequel il déclarait que « l’armée américaine a besoin de plus d’artillerie à longue portée et d’autres armements avancés installés en Europe pour pouvoir affronter les forces ennemies… ». Il est raisonnable de se demander si ce genre d’opinion politique est approuvé par le nouveau président.

Puis le chef du commandement stratégique, la personne responsable, entre autres, de la « dissuasion stratégique ; des opérations nucléaires et des opérations spatiales », l’amiral Charles Richard, publiait son point de vue personnel sur l’utilisation future des armes nucléaires. Dans l’édition de février du magazine de l’Institut naval, l’amiral Richard a écrit que la Russie et la Chine « ont commencé à défier agressivement les normes internationales et la paix mondiale en utilisant des instruments de puissance et des menaces de force d’une manière jamais vue depuis le sommet de la guerre froide ». Cette personne responsable de l’emploi des armes nucléaires soutient qu‘ "il existe une réelle possibilité qu’une crise régionale avec la Russie ou la Chine puisse rapidement dégénérer en un conflit impliquant des armes nucléaires, si celles-ci percevaient qu’une défaite conventionnelle risquait de menacer leur régime ou leur État… ".

Ce n’est pas une coïncidence si, début février, le Pentagone ordonnait à deux groupes d’attaque de porte-avions américains, dirigés par les USS Theodore Roosevelt et Nimitz, d’effectuer des manœuvres en mer de Chine méridionale.

Le Navy Times rapportait que « le groupe d’attaque du Roosevelt comprend la 11e escadre aérienne, le croiseur à missiles guidés Bunker Hill, l’escadron de destroyers 23 [six navires] et les destroyers à missiles guidés Russell et John Finn. Le groupe d’attaque du Nimitz comprend l’escadre aérienne 17, le croiseur à missiles guidés Princeton, le destroyer à missiles guidés Sterett et le personnel de l’escadron de destroyers 9 et du groupe d’attaque des porte-avions 11 ».

La mission de cette énorme force (qui compte au total 120 avions de chasse), selon l’amiral James Kirk, commandant le groupe d’attaque du Nimitz, était de garantir « l’utilisation légitime de la mer dont toutes les nations bénéficient en vertu du droit international », et il a été rejoint par son collègue, l’amiral Douglas Verissimo du groupe d’attaque du Roosevelt, qui a déclaré « nous sommes déterminés à promouvoir une zone Indo-Pacifique libre et ouverte ». De toute évidence, aucun des deux n’est conscient que les États-Unis refusent de ratifier la Convention des Nations unies sur le droit de la mer, qui est considérée comme « la constitution des océans et représente le résultat d’un effort sans précédent, et jusqu’à présent unique, de codification et de développement progressif du droit international ». Mais cela n’empêche pas les amiraux de ces groupes d’attaque d’être fiers de leurs missions provocatrices en mer de Chine méridionale qui semblent surtout destinées à pousser la Chine à réagir.

Dans ce contexte, il est inquiétant que le chef du commandement stratégique américain ait déclaré : « Il existe une réelle possibilité qu’une crise régionale avec la Russie ou la Chine puisse rapidement dégénérer en un conflit impliquant des armes nucléaires, si ces pays perçoivent qu’une défaite conventionnelle risquait de menacer leur régime ou leur État… ».

Les forces américaines menacent la Chine dans la mer de Chine méridionale et confrontent la Russie tout au long de ses frontières – plus récemment dans la mer Noire où la marine américaine a déployé deux destroyers de missiles guidés en janvier. Selon le commandement américain en Europe, ces navires font partie de la sixième flotte qui est basée en Méditerranée « afin de promouvoir les intérêts nationaux des États-Unis ainsi que la sécurité et la stabilité en Europe et en Afrique ». Ces mêmes intérêts sont défendus par la « China Task Force » du Pentagone, dont le président Biden a annoncé la création le 10 février dernier. La mission de cet organisme de planification de la guerre est de procéder à un examen de la « stratégie et des concepts opérationnels, de la technologie et du dispositif de force » des États-Unis, conformément à la déclaration de Biden selon laquelle « c’est ainsi que nous relèverons le défi que nous tend la Chine et que nous veillerons à ce que le peuple américain remporte la compétition pour le futur ».

Oncle Joe a donc apparemment rejoint les généraux dans leur poursuite incessante de la domination militaire mondiale. De plus, il semble avoir accepté la nouvelle « Ground-Based Strategic Deterrent » ou GBSD, que le Bulletin of the Atomic Scientists décrivait, le 8 février, comme « une nouvelle arme de destruction massive, un missile nucléaire de la longueur d’une piste de bowling. Il sera capable de parcourir environ 6 000 miles, en portant une ogive plus de 20 fois plus puissante que la bombe atomique larguée sur Hiroshima. Elle sera capable de tuer des centaines de milliers de personnes en un seul tir. L’armée de l’air américaine prévoit d’en commander plus de 600. »

Ce saut imminent vers une catastrophe mondiale est conforme à la déclaration de l’amiral Richard du Commandement stratégique selon laquelle « l’armée américaine doit faire passer son hypothèse principale de « l’emploi du nucléaire n’est pas possible » à « l’emploi du nucléaire est une possibilité très réelle », et agir pour répondre à cette réalité et la décourager ».

Les officiers supérieurs de l’armée préparent les citoyens à un holocauste nucléaire définitif – car il ne peut y avoir de guerre nucléaire limitée – et l’oncle Joe Biden leur permet de communiquer directement leur opinion personnelle au peuple. Il montre son approbation envers leur « activité politique partisane », car il y a plusieurs millions d’Américains qui, par exemple, sont en désaccord avec le programme GBSD et même un très grand nombre qui soutient l’élimination de toutes les armes nucléaires.

Les généraux du Pentagone battent leurs tambours de guerre et le président n’a encore rien fait pour les contenir. Prendra-t-il seulement des mesures pour mettre fin à cette course à la guerre nucléaire ?

Par Brian Cloughley – Le 16 février 2021 – Source Strategic Culture

Traduit par Wayan, relu par Jj pour le Saker Francophone

 

 

3 commentaires:

  1. vos commentaires ne servent a rien c'est du bidon , les amerloques ont vote bidon et non le contraire donc c'est la volonte des amerloques de rebombarder les pays et massacrer les peuples comme ils l'ont fait aux Indiens puis voler leur richesses le peuple amerloque est ne criminel et a vie Dieu les exterminera jusqu'au dernier fils de satan

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    1. Surtout, n’oubliez jamais que les Amerloks sont les caniches et les sbires des juifs. Et que les juifs sont les descendants, des anges déchus.
      Relisez bien, et surtout entre les lignes, la torah, la bible, et la cabale.
      Insérez-vous et visualisez-vous dans les contextes des époques !
      Si votre esprit n’a pas été formaté par les générations corrompues, si votre pensée est exempte d’œillères et juste, vous découvrirez le pot aux roses.

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  2. Mais qu'attend Dieu pour faire justice ?

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