Le scénario d'une cyber-attaque qui paralyserait l'économie mondiale prend corps de façon grandissante. La paralysie ce week-end du pipeline qui approvisionne en pétrole la moitié de la côte est des États-Unis l'a montré. Mais quelles pourraient être les parades monétaires ou financières possibles à un cataclysme du même type qui toucherait la finance ? Cette question est au coeur des réflexions sur la mise en place des monnaies numériques.... qui pourraient brutalement voir leur mise en place accélérée. Quelle pourrait être la riposte à une cyber-attaque qui paralyserait les places financières mondiales ? Cette question obsède les autorités monétaires aujourd’hui, même si la presse subventionnée l’occulte obstinément en France. Elle est aussi au cœur des travaux du Forum de Davos.
Cyber-attaque, Cyberpolygon et Great Reset
On le sait, le Forum de Davos, après avoir passé une année à évoquer le Great Reset, concentre cet été ses efforts et ses attentions sur la simulation d’une cyber-attaque mondiale qui paralyserait les institutions financières. L’hypothèse est loin d’être « folklorique » puisqu’elle est évoquée de façon récurrente par ces institutions, et présentée comme le seul risque majeur pour le système financier par la Réserve Fédérale elle-même.
Au fond, alors même que beaucoup soupçonnent la bourse d’être en pleine bulle spéculative, c’est plutôt le risque d’attaque majeure par des pirates, par exemple chinois, qui occupe les esprits. La préparation d’une riposte à ce genre d’attaques n’est donc pas dénuée de tout bon sens.
D’où les exercices dits Cyberpolygon de Davos, qui préparent cette riposte. Ils cherchent à contenir le risque d’une débâcle finale en cas d’attaque victorieuse. Cette attaque, nous l’avons déjà évoqué, pourrait prendre plusieurs formes : soit elle bloquerait les systèmes de paiement, soit elle les « débloquerait » et permettrait de piller les banques sans que les banques ne puissent réagir.
Une déstabilisation financière par la Chine ?
Politiquement, plusieurs puissances pourraient avoir intérêt à bloquer le système financier mondial, même si ce genre de jeu n’est jamais à somme nulle. Mais si l’on admet l’hypothèse que les crises mondiales renforcent la Chine au détriment des États-Unis, et si l’on admet l’hypothèse que la Chine est bien engagée dans une course à l’écrasement des États-Unis, alors l’hypothèse d’une cyber-attaque chinoise qui paralyserait Wall Street n’est pas absurde.
On comprend bien par quelle faille elle pourrait s’engouffrer : celle de la décentralisation actuelle des systèmes de paiement, qui sont tous interdépendants mais présentent chacun leur faille et leur exposition au risque d’une attaque massive.
Intellectuellement, on comprend donc quelle peut être la teneur de la riposte : il faut recentraliser les systèmes informatiques bancaires pour les sanctuariser. De cette façon, les systèmes de paiement pourraient être verrouillés dans une sorte de forteresse monétaire beaucoup plus difficilement prenable que le chapelet de fortins actuellement dressés contre les attaques.
La riposte par les monnaies digitales
On comprend, sous ce prisme, l’importance stratégique de ce qu’on appelle faussement les monnaies numériques ou digitales (euro numérique, dollar numérique, yuan numérique) et qui sont en réalité la confiscation des mouvements monétaires par les banques centrales. Pour éviter la pagaille d’une bataille locale perdue face aux pirates, les banques centrales se proposent de supprimer le cash et les mouvements émiettés entre banques pour constituer une sorte de grand livre des opérations monétaires.
Concrètement, l’euro numérique, par exemple, sera suivi de A à Z par un big data niché dans les serveurs de la Banque Centrale Européenne, et aucun compte bancaire n’échappera à ce contrôle. Les banques ne seront, plus en réalité, que des succursales d’une seule institution publique appelée banque centrale. Facialement, la concurrence continuera à jouer. Facialement, nous continuerons à ouvrir un compte dans une banque, mais l’argent que nous y placerons sera une sorte de « jeton » numéroté que la banque centrale pourra désactiver quand elle le souhaitera.
On connaît déjà tous les motifs de désactivation, ce sont ceux des systèmes totalitaires ordinaires : lutte contre la criminalité, [refus de vaccins, de confinement, masques, …], le terrorisme, et autres prétextes invoqués pour, tôt ou tard, faire taire les opposants. Christine Lagarde les a déjà annoncés, énoncés et justifiés.
La croyance naïve selon laquelle la réponse à une faiblesse consiste à toujours plus centraliser le pouvoir est au cœur même de la logique de Davos. On n’y peut pas grand chose. Elle donnera l’occasion d’une très belle confiscation du pouvoir si elle se réalise, dans l’indifférence générale ou presque des populations.
Précisons que la BCE a reçu 8.000 réponses à sa consultation sur l’euro numérique, ce qui est un record historique. Et que très majoritairement, les participants ont insisté sur leur crainte de voir leur vie privée anéantie par la monnaie numérique. Les termes du débat sont d’ores et déjà posés.
Encore un piratage informatique, encore des accusations infondées contre la Russie
En
janvier, la police de plusieurs pays démantelait un réseau de hackers, nommé
Emotet, qui constituait à l’époque la plate-forme de base de quelque 25 % des
cybercrimes. Mais les vrais cyber pirates étant ukrainiens et israéliens, les
Américains ont, comme toujours, accusé la Russie, conformément à la Loi de Godwin :
« Plus une
discussion en ligne dure, plus la probabilité d'y trouver une comparaison
impliquant les nazis ou Adolf Hitler s’approche de 1. »
Que l’on peut adapter comme suit :
« Pour
tous les grands médias et les responsables occidentaux,
il existe un unique thème «c’est la faute à la Russie de
Poutine», tel que, plus une discussion dure, plus la
probabilité que ce thème soit invoqué tend vers 1. ».
Cela veut dire que ce thème sera abordé avec une quasi certitude.
H. Genséric
En effet, sur la base de rumeurs, Wikipedia et d’autres médias
avaient faussement allégué qu’Emotet était constitué de hackers russes. Les
véritables responsables étaient en fait des
Ukrainiens :
Le centre opérationnel
d'Emotet a été découvert en Ukraine. Aujourd'hui, la police nationale
ukrainienne en a pris le contrôle lors d'un raid (vidéo). La police a
trouvé des dizaines d'ordinateurs, une centaine de disques durs, environ 50
kilos de lingots d'or (prix actuel ~60 000 $/kg) et d'importantes sommes
d'argent en plusieurs devises.
Emotet n’avait donc rien à voir avec la Russie.
Pourtant,
aujourd’hui, les États-Unis accusent encore la Russie d’avoir participé d’une
manière ou d’une autre à un
autre cybercrime :
Le
président Joe Biden a déclaré lundi qu'un groupe basé en Russie était à
l'origine de l'attaque de type ransomware qui a entraîné la fermeture du plus
grand oléoduc de l'est des États-Unis.
Le FBI a identifié le groupe à l'origine du piratage de Colonial Pipeline comme
étant DarkSide, des opérateurs clandestins qui ont fait surface l'année
dernière et qui tente de verrouiller les systèmes informatiques des entreprises
et les oblige à payer une rançon pour les débloquer.
"Jusqu'à présent, nos services de renseignement
n'ont pas prouvé que la Russie était impliquée, bien qu'il existe des preuves
que les acteurs et les logiciels de rançon se trouvent en Russie",
a déclaré M. Biden aux journalistes.
"Ils ont une certaine responsabilité dans la
gestion de cette situation", a-t-il ajouté.
Trois jours après avoir été forcée d'interrompre ses activités, Colonial a
déclaré lundi qu'elle se dirigeait vers une réouverture partielle de son réseau
d’oléoducs de 8 850 kilomètres, le plus grand réseau de carburant entre le
Texas et New York.
Biden
est cependant mal informé. Il n’y a aucune preuve que DarkSide ait quelque chose à voir avec la Russie. Il
s’agit, comme Emotet, d’une entité criminelle à but lucratif de type une « rançon
pour un service » qui veut juste se faire de
l’argent et se fout de la géopolitique.
Bien sûr, une version du logiciel DarkNet s’interdit de s’exécuter sur des
systèmes présentant des paramètres linguistiques spécifiques :
Le logiciel malveillant DarkSide est même conçu pour effectuer des contrôles
linguistiques sur les cibles et s'arrêter s'il détecte des langues russe,
ukrainienne, biélorusse, arménienne, géorgienne, kazakhe, turkmène, roumaine, etc.
C’est une liste assez longue de langues d’Europe de l’Est et le russe n’en est qu’une. On ignore pourquoi les auteurs de DarkNet ne veulent pas que leur logiciel fonctionne sur des machines ayant ces paramètres linguistiques. Mais pourquoi un acteur russe protégerait-il des machines avec des paramètres linguistiques ukrainiens ou roumains ? Ces deux pays sont hostiles à la Russie. Affirmer que cela désigne d’une manière ou d’une autre des acteurs russes est donc sans fondement.
La
Russie a fermement rejeté l’accusation de Biden :
Le Kremlin a
une nouvelle fois souligné l'importance de la coopération entre Moscou et
Washington dans la lutte contre les cyber-menaces, à l'occasion de la
cyberattaque contre Colonial Pipeline, une société américaine.
"La Russie n'a rien à voir avec ces piratages
informatiques, ni avec les précédentes", a assuré mardi aux
journalistes le porte-parole du Kremlin, Dmitri Preskov.
"Nous rejetons
catégoriquement toute accusation à notre encontre, et nous ne pouvons que
regretter que les États-Unis refusent de coopérer avec nous de quelque manière
que ce soit pour contrer les cyber-menaces. Nous pensons qu'une telle
coopération - tant internationale que bilatérale - pourrait en effet contribuer
à la lutte commune contre ce fléau [connu sous le nom de] cybercriminalité",
a déclaré M. Peskov.
Les
États-Unis sont réputés pour leur incapacité à attribuer l’origine des
piratages informatiques. Ils affirment que la récente attaque de SolarWinds,
qui a permis l’intrusion dans plusieurs services gouvernementaux, était également
le fait de la Russie. Mais cette attaque nécessitait une complicité
interne et un accès aux ordinateurs et aux processus
de SolarWinds :
L'intrusion récemment découverte dans les réseaux d'entreprises et de
gouvernements américains a utilisé une version manipulée du logiciel de gestion
de réseau SolarWinds Orion. Le borg de Washington a immédiatement attribué le
piratage à la Russie. Puis le président Trump l'a attribué à la Chine. Mais
aucune de ces affirmations n'a été étayée par des faits ou des preuves connues.
Le piratage était extrêmement complexe, bien géré et doté de ressources, et
nécessitait probablement des connaissances d'initiés. Ces professionnels de
l'informatique n'étaient ni russes ni chinois. Il est bien plus probable, comme
le constate Whitney Webb, qu'Israël
soit à l'origine du piratage.
Cependant, les États-Unis ont sanctionné la Russie pour le piratage de SolarWinds sans fournir aucune preuve de son implication.
Si les États-Unis continuent de blâmer la Russie sans aucune preuve pour chaque piratage, il se peut qu’un jour la Russie cesse de s’en soucier et commence réellement à pirater ou à détruire d’importants systèmes américains. Les États-Unis devraient craindre que ce jour n’arrive.
Par Moon of Alabama – Le 11 mai 2021
Via le Saker Francophone
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Klaus Schwab et sa prise d’otages de masse 2.0
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André ILNITSKY, conseiller de Sergueï Choïgou, ministre russe de la Défense :
LE COVID EST UN PROJET DES GLOBALISTES
- L’avenir
glauque que nous réserve l'"élite" : le "Great Reset"
transformera l'homme en drones pour la servir.
Commentaire :
Il est plus que probable que ces cyber attaques sont, comme pour le 11/9, pour les attaques chimiques en Syrie, et pour bien d'autres, des opérations sous faux drapeau, préparant le Grand Reset Monétaire. L'arnaque COVID n'est-elle pas une autre attaque sous faux drapeau nécessaire pour le Grand Reset Sanitaire ?
Hannibal GENSERIC
Il y aurait donc, selon la prédiction de J. Attali, 42,45% d'idiots prêts pour l'abattoir. |
Acheter de l'or ?
RépondreSupprimerConfiscation ?
SupprimerLe cours de l'or n'arrête pas de grimper depuis le début de l'arnaque covidienne.
SupprimerL’avantage de l’or, en plus de sa stabilité, c’est qu’on peut l’enterrer, ce qu’on ne peut pas faire avec du terrain ou de l’immobilier !
SupprimerL'or est la liquidité ultime.
SupprimerIl peut etre stocké physiquement dans un coffre à la banque en toute discrétion, en dehors du système bancaire.
Une nouvelle cryptomonnaie vient de naître : le pigeon, basée sur sa rareté et la confiance que l'on a dans les courbes exponentielles des profits à réaliser, et sur la sécurité absolue des transactions. Vendre un pigeon n'a jamais été aussi facile avec les liquidité de cette monnaie apte à assumer de gros achats et de grosses ventes, car qui contrôle le nombre des unités de base, celle qui sont rajoutée ou retranchées suivant qu'on veut de la hausse ou de la baisse, et qui contrôle les pics d'activité que la majorité des boursicoteurs ne voient pas passer, et que seuls les gros échangeurs peuvent maîtriser, sans se faire prendre sa mise pour découvert non autorisé et perte de facto des mises engagées. La Crypto est l'art d'arnaquer régulièrement ceux qui n'ont pas la visibilité du jeu, et ceux qui ne peuvent pas suivre, de plus les moments favorables sont cachés à la majorité, comme dans les actions, mais avec en plus la possibilité de créer des moments favorables sans attendre des rumeurs.
RépondreSupprimerUn peu de vitamine V2 : https://www.dreuz.info/2021/05/13/lignoble-administration-biden-soutient-le-terrorisme-anti-israelien/
RépondreSupprimerEt elle sera préparée où cette cyber-attaque ?....
RépondreSupprimerhttps://www.naturalnews.com/2021-05-14-how-soon-until-amazon-requires-vaccine-passport-for-deliveries.html
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