Les exportations russes de brut et de produits ont augmenté en mars de 600.000 barils par jour (bpj), atteignant 8,1 millions de bpj, les niveaux d'exportation de pétrole les plus élevés de Russie en trois ans, a déclaré aujourd'hui l'AIE dans son rapport sur le marché pétrolier étroitement surveillé.
Un bond des expéditions de produits a représenté l'essentiel de la croissance des volumes d'exportation, les flux de produits ayant rebondi à des niveaux observés pour la dernière fois avant l'invasion de l'Ukraine par la Russie en février 2022.
Les exportations de carburant de la Russie ont bondi de 450.000 bpj à 3,1 millions de bpj, a indiqué l'AIE.
On estime que les recettes d'exportation de pétrole ont augmenté de 1 milliard de dollars par rapport aux niveaux de février pour atteindre 12,7 milliards de dollars en mars. Pourtant, les revenus étaient encore inférieurs de 43 % à ceux d'il y a un an en raison de la baisse des prix internationaux et des importantes décotes auxquelles le pétrole russe se négocie par rapport aux références internationales.
La Russie a déclaré qu'elle réduirait sa production de pétrole de 500.000 bpj jusqu'à la fin de l'année. Cette semaine, la Russie a affirmé avoir réduit sa production de 700.000 bpj en mars.
Les sociétés de suivi des pétroliers et les analystes ont déclaré que la Russie semble avoir réussi à détourner une grande partie de ses exportations de brut et de carburant de l'UE vers l'Asie, l'Afrique et l'Amérique latine.
La majeure partie du brut russe est désormais destinée à la Chine et à l'Inde, tandis que l'Afrique et l'Amérique latine sont devenues des débouchés majeurs pour les exportations russes d'essence et de diesel.
Jusqu'à présent, le suivi des pétroliers suggère que la Russie a relativement réussi à placer la plupart de ses carburants sur des marchés autres que l'Europe, même si Moscou a été obligée de détourner des cargaisons vers des marchés lointains pour maintenir les volumes d'exportation, a déclaré Gibson Shipbrokers dans un rapport de marché par mois. après l'entrée en vigueur de l'embargo de l'UE sur les carburants russes le 5 février.
"Cependant, cela dépend beaucoup de la stratégie d'exportation de la Russie et de sa capacité à maintenir les cycles de raffinage et de la volonté des gouvernements occidentaux de permettre aux produits russes d'être renommés et réexportés à l'étranger", a noté Gibson.
par Michael Kern – Oil Price.com 14 avril 2023
Le monde anglo-saxon est semblable au magnifique et étincelant Titanic, qui après une croisière de réjouissances et d'ivresse principalement faite avec l'argent volé au monde par toute sorte de fraude et de crime, a finalement rencontré avec la Russie son iceberg qui le coulera définitivement .
RépondreSupprimerQuand les Khazars ne peuvent plus toucher des deux côtés..
SupprimerBruno le Maire le stupide ministre de l'économie en France plutôt que d'apprendre l'Allemand, devait au contraire étudier l'histoire de l'Europe.
RépondreSupprimerCelui qui voulait couler l'économie russe n'était qu'un pauvre perroquet qui répétait fidèlement la voix de son maitre.
RépondreSupprimerLe Docteur Dugas appelait ça du psittacisme ou la pensée creuse.