J'ai demandé si le retrait des forces d'occupation israéliennes de Syrie faisait partie de l'accord, et étonnamment, aucune des deux parties n'a soulevé cette question. Le Royaume-Uni considère qu'il s'agit d'une question bilatérale entre la Syrie et Israël, et al-Jolani ne semble pas accorder la priorité au retrait israélien.
On m'a également informé que le Service européen pour l'action extérieure (SEAE) et la Direction générale des partenariats internationaux de l'Union européenne ont décidé que le cabinet syrien d'al-Jolani tenait les promesses qu'il avait faites lors de la Conférence des donateurs de l'UE à Bruxelles le 17 mars, par l'intermédiaire du « ministre des Affaires étrangères » al-Shibani, de former un gouvernement inclusif, incluant notamment les communautés alaouite et chrétienne, ainsi que des femmes ministres.
La conférence a promis 5,5 milliards d'euros à la Syrie sous forme de subventions et de prêts, dont la moitié provenant de l'UE elle-même. La condition d'un gouvernement inclusif a été soulignée par l'UE dans ses déclarations publiques.
Par la suite, le 27 mars, al-Jolani a annoncé la formation de son cabinet « inclusif » de 24 ministres. On compte 21 hommes sunnites, occupant tous les postes clés : Finances, Intérieur, Défense et Affaires étrangères. Il n’y a qu’une seule femme, qui est la chrétienne de service (et qui est aussi canadienne). Il y a trois représentants des minorités, tous dans des ministères secondaires : un chrétien, un alaouite et un druze. Il n’y a aucune représentation chiite. L’un des ministres sunnites est kurde.
Je suis sûr qu’en regardant cette image, comme pour l’UE, on pense immédiatement : « Tiens, un cabinet diversifié !»
Que ce gouvernement soit « inclusif » est une farce ; seul un clin d’œil superficiel à la politique de pure forme occulte le fait qu’il s’agit d’un régime sunnite aux fortes tendances théocratiques. C’est la ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, qui a le plus insisté publiquement à Bruxelles sur la nécessité d’un gouvernement inclusif. Pourtant, c’est elle, en tant que membre d’un triumvirat de femmes – avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et la ministre des Affaires étrangères, Kaja Kallas – qui a insisté sur le fait que le cabinet d’al-Jolani était acceptable. Bien sûr, les références pro-israéliennes d'al-Jolani priment sur toute autre considération.
Cela a suscité une vive inquiétude au sein du personnel du Service des affaires extérieures de l'UE, et le mécontentement est immense face au programme ouvertement pro-israélien de von der Leyen en particulier. La minimisation des massacres de minorités en Syrie, qui s'ajoute au génocide à Gaza, suscite de vives inquiétudes tant au sein de l'UE qu'au Royaume-Uni, au sein du Foreign Commonwealth and Development Office, mon ancien ministère.
Un dernier extrait de ma source : Al-Jolani bénéficie du soutien du MI6 et des forces spéciales britanniques en Syrie. Leur rôle essentiel est de se prémunir contre toute révolte potentielle de ses propres militants, qui ont combattu depuis Idlib.
Les militants tchétchènes, ouzbeks et ouïghours se réjouissent pour l'instant du résultat de la victoire, mais pourraient ne pas apprécier l'idée de reconnaître Israël.
Soyons clairs, ce qui suit ne provient pas de ma source diplomatique. Mais je soupçonne fortement qu'al-Jolani et son régime prosioniste, installé avec le soutien de l'Occident, cherchent à renforcer leurs forces rémunérées jusqu'à l'heure de la nuit des longs couteaux, où les partisans les plus fanatiques d'al-Jolani seront éliminés. Ceci n'est cependant que mon interprétation de sa prochaine étape la plus concrète. Je ne vois pas comment il pourrait autrement concilier les rôles de fondamentaliste islamique et de marionnette américano-israélienne.
La partie n'est pas encore terminée.
Par Craig Murray, 14 avril 2025
Source : https://www.craigmurray.org.uk/archives/2025/04/syria-to-recognise-israel-by-end-2026/
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chef du HTS qui a renversé le président syrien, est juif...
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- Jolani
. De « terroriste » à « combattant de la liberté » : comment l’Occident a
rebaptisé Jolani d’Al-Qaïda en nouveau leader « woke » de la Syrie
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sommaires sur la côte syrienne
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stratégie américaine
Hannibal Genséric
Quelle surprise ?????!!!!! C'est LA suite logique à la disparition de fait de la Syrie, en attendant son très probable charcutage et démembrement.....entre ses voisins !
RépondreSupprimerLes trolls des masses collectivistes khazares occidentales manifestent en soutien à leur roi cannibale Hérode et exigent l'élimination totale des Palestiniens.
RépondreSupprimerIls s'en donnent à cœur joie, exprimant, avec leurs sourires, des têtes de moutons rôtis un désespoir qui restera dans leur histoire comme une épine dans le cœur des cartels néonazis, plongés dans le désespoir le plus total.
Nathaniyaou ou pas, le problème palestinien est déjà une victoire réussi a tout les niveau par l'émergence du Sud global.
Qu'ils débarque leur continent avec eux.
S'ils y parviennent au Moyen-Orient, cela ne fera pas basculer l'équilibre démographique des peuples palestiniens légitimement établis chez eux contre le foyer colonialiste néonazi, la tumeur cancéreuse qu'ils méprisent, à savoir « l'Amérique du plus grand mal, le parrain d'une tumeur cancéreuse appelée ISIS,khazar d'Israël , qui doit être éradiquée de l'espace vital du Moyen-Orient ».
Tôt ou tard, ils finirons de rentrez chez eux pour toujours déjà ils fuient et continuent de fuir en ce moment, se dirigeant vers les abîmes de l'Ukraine..