Le Premier ministre irakien, Mohamed Chia al-Soudani, a récemment rencontré pour la première fois et dans le plus grand secret Chareh au Qatar, avant d'annoncer qu'il l'avait invité au sommet arabe du 17 mai dans la capitale irakienne.
La rencontre est intervenue alors que depuis l'arrivée au pouvoir en décembre en Syrie d'une alliance sunnite dominée par les islamistes, Bagdad entretient avec Damas des relations teintées de froideur.
"Concernant toute personnalité participant au sommet arabe, il faut s'assurer que son casier judiciaire, en Irak et à l'international, est vierge de toute accusation ou de tout crime", a asséné dimanche dans un communiqué le parti chiite Daawa, dirigé par l'ancien Premier ministre Nouri al-Maliki.
"Le sang des Irakiens n'est pas sans valeur, pour que ceux qui l'ont fait couler soient invités à Bagdad", poursuit le texte.
Ces derniers mois, les décideurs irakiens n'ont pas manqué de rappeler en coulisse que M. Chareh était naguère affilié au groupe armé Al-Qaïda, et engagé avec ce groupe en Irak, où il a été emprisonné plusieurs années après l'invasion américaine de 2003.
Des sources sécuritaires irakiennes ont dit à l'AFP que Chareh est visé par un ancien mandat d'arrêt pour des faits remontant à cet engagement.
De son côté, le chef de l'influent groupe armé Asaïb Ahl al-Haq, Qaïs al-Khazali - lui-même visé par des sanctions américaines - a jugé samedi "prématurée" une visite de Chareh: elle "pourrait avoir des répercussions si la loi devait être appliquée et qu'il était interpellé par les forces de sécurité, étant donné qu'il est visé par un mandat d'arrêt en vigueur."
Les Brigades du Hezbollah, influent groupe armé pro-Iran, ont rappelé que plusieurs sommets arabes se sont tenus sans la participation de l'ex-président syrien Bachar al-Assad, chassé du pouvoir en décembre.
Ces sommets "ne s'arrêteront pas si (...) Abou Mohammad al-Jolani ne participe pas", a déclaré son porte-parole Abou Ali Al-Askari, utilisant l'ex-nom de guerre de Chareh.
Avant d'être renversé, Bachar al-Assad a bénéficié du soutien de groupes armés irakiens pro-iraniens déployés en Syrie durant la guerre civile qui a ravagé le pays.
Source : Al-Ahram (en français)
Ces politiciens sont des irresponsables !! Ils doivent en 1er lieu se préoccuper des intérêts de leur nation en tenant compte des divers facteurs politiques et géopolitiques. La Syrie et l'Irak sont des états voisins: Ainsi recevoir un CHEF d'état VOISIN permettrait déjà de sonder ses intentions,de répondre à ses inquiétudes, d'échanger des points de vues sur des problèmes communs ( celui des Kurdes par exp) d'aborder divers sujets,économiques,militaires,sécuritaires,diplomatiques. Avoir de bonnes relations(sans illusions) avec la Syrie pourrait réduire que le territoire Syrien ne soit utilisé à terme pour détruire ce qui reste de l'Irak.
RépondreSupprimerLa Syrie est "morte", le prochain état à subir le même sort sera l'Irak, un état hier improbable va naitre demain ,l'état du Kurdistan(territoires de Syrie+Irak+Iran: Turquie?)Les Israéliens ont UN PLAN.......Les arabes préfèrent les combinaisons foireuses et fratricides.
RépondreSupprimerAbsolument ,le cas du Terroriste criminel où sont dernier forfait où il avait donne l'ordre d'assassiner 450 victimes civiles villageois alaouites innocentes ,cet ancien mercenaire traitre du front Al nosra dont la présence au sommet de Bagdad sera un affront pour le principe et l'honneur Irakien , un chef islamiste terroriste imposé de force par Washington qui malgré cela ne reconnais pas son gouvernement fantoche ,et israél se méfiera toujours de cet imprévisible caméléon et continu a bombarder toutes les infrastructures et bases militaires diverses militaires de l ex gouvernement en exile de crainte qu'un jour sera utilisé contre Israël un triple Agent US-Israélien et Turc
RépondreSupprimerC'est un Baghdadi "bis" pas besoin d'aller chercher midi à quatorze heures...
SupprimerLes Alaouites ne sont pas tous des victimes innocentes..... beaucoup d'entre eux ont largement bénéficies de leur emprise sur le pouvoir central de Damas durant +50 ans ! C'est juste un tragique réglement de compte comme il s'en produit à chaque changement de pouvoir par la violence ! Je déplore ce genre d'action mais je le comprends. Des minorités qui s'accaparent TOUT le pouvoir,il y en beaucoup en Afrique ça risque de saigner demain comme au Rwanda....
RépondreSupprimer