Selon
The Saker, il y a une chance que
les États-Unis essaient de se venger de la Russie en relançant la guerre au Donbass. Le
drame qui se déroule dans le nord de la Syrie est vraiment un cas presque idéal
pour évaluer pleinement la faiblesse et le dysfonctionnement total de l'empire
anglo-sioniste [1] .
Commençons par un rappel rapide.
Commençons par un rappel rapide.
Les objectifs
américano-israéliens en Syrie étaient très simples. Le plan anglo-sioniste initial était de renverser Assad et
de le remplacer par les fous Takfiris (Islamistes, Frères Musulmans, Daesh,
al-Qaïda, al-Nosra, ISIS - appelez-les comme vous voulez). Cela permettrait
d'atteindre les objectifs suivants:
1. Abattre un État arabe
laïc fort avec sa structure politique, ses forces armées et ses services de
sécurité.
2. Créer un chaos total
et une horreur en Syrie justifiant la création d'une «zone de sécurité» par
Israël non seulement dans le Golan, mais plus au nord.
3. Déclencher une guerre
civile au Liban en lâchant les fous Takfiris contre le Hezbollah.
4. Aider les Takfiris et
le Hezbollah à se saigner mutuellement à mort, puis créer une «zone de
sécurité», au Liban.
5. Empêcher la création
d'un axe chiite Iran-Irak-Syrie-Liban.
6. Diviser la Syrie selon
des lignes ethniques et religieuses.
7. Créer un Kurdistan (à
l’image de l’État Islamique ou d’Israël), comme outil de destruction massive contre
la Turquie, la Syrie, l'Irak et l'Iran.
8. Faire d’Israël la
seule puissance incontestée au Moyen-Orient et obliger les protectorats arabo-sunnites
(Saoudie, Qatar, Oman, Koweït, Jordanie, EAU, et tous les autres) à « lécher
le cul » des Israéliens pour obtenir
l’autorisation pour tout projet de gazoduc ou d'oléoduc, ou pour tout autre
projet important.
9. graduellement : isoler,
menacer, subvertir et finalement attaquer l'Iran avec une large coalition
régionale de forces financées par les protectorats arabes et dirigées par
Israël.
10. Éliminer tous les
centres du pouvoir chiite au Moyen-Orient, car ce sont les seuls musulmans qui résistent à Israël et à l’impérialisme.
Avec l'intervention
militaire conjointe russo-iranienne, ce plan s'est complètement effondré.
Pendant un certain temps, les États-Unis ont essayé de diviser la Syrie selon
divers scénarios, mais la façon dont les forces aérospatiales russes ont rossé
tous les «bons terroristes» a fini par convaincre les Anglo-sionistes
que cela ne marcherait pas.
Le plus gros problème
pour l'Empire est que, même s'il a beaucoup de puissance de feu dans la région
(et dans le monde entier), il ne peut pas déployer ses propres «bottes sur le
terrain». En effet, les seules bottes Anglo-sionistes sur le terrain sont
celles des fous Takfiris, mais ce plan échoua.
Les seuls alliés américains restés dans la région sont
Israël et l'Arabie Saoudite. Le problème avec eux est que, tout comme les
États-Unis eux-mêmes, ces pays n'ont pas de forces terrestres capables de se
déployer réellement en Syrie et de s'en prendre non seulement à l'armée
syrienne, mais aussi aux forces iraniennes et au Hezbollah [2]. Assassiner des civils est la seule
chose dans laquelle les Israéliens et les Saoudiens sont experts.
Faites entrer
les Kurdes.
Après l’élimination des
takfiris, les Anglo-sionistes voulaient utiliser les Kurdes comme l'OTAN avait
utilisé l'UCK au Kosovo: une force terrestre qui pourrait être soutenue par les
forces aériennes américaines / OTAN et peut-être même israéliennes.
Contrairement aux Israéliens et aux Saoudiens, les Kurdes ont une force
terrestre relativement compétente (bien que n'étant pas en mesure de résister face
à la Turquie ou à l'Iran).
Les gens du Pentagone
avaient déjà tenté quelque chose de similaire l'année dernière quand ils
ont tenté de créer un Kurdistan souverain en Irak par le biais d'un référendum.
Les Irakiens, avec une aide probable de l'Iran, ont immédiatement mis fin à
cette absurdité et l'exercice entier a été un «flop» pathétique.
Ce qui soulève
immédiatement une question évidente: les
Américains sont-ils même capables d'apprendre de leurs erreurs?
Que pensaient-ils
lorsqu'ils ont annoncé la création d’une force de sécurité frontalière syrienne
de 30.000 hommes (en réalité destinée à une partition de la Syrie)? Le
véritable objectif était, comme toujours, de faire pression sur la Turquie,
l'Iran, l'Irak, la Syrie et la Russie tout en s'emparant de beaucoup de
pétrole. Comme toujours avec Oncle SamIsraël, ce plan n'avait pas
d'autorisation du CSNU. Il était donc totalement illégal en vertu du droit
international (comme la présence des États-Unis dans l'espace aérien et sur le
territoire syrien, mais personne, dans les « démocraties occidentales »
ne s’en soucie). Que dirait-on si des « experts » syriens ou iraniens
étaient déployés au Texas (USA) ou dans le Massif Central (France) pour armer
et former de « gentils terroristes » américains et français, au nom
du droit d’ingérence).
Trump et ses généraux
pensaient-ils vraiment que la Turquie, l'Iran, la Syrie et la Russie
accepteraient un protectorat américain en Syrie se faisant passer pour un
«Kurdistan indépendant» et ne feraient rien à ce sujet? Encore une fois, et je
sais que cela semble difficile à croire, mais je pense que c'est encore une
indication forte que l'Empire
est dirigé par des gens stupides et ignorants dont le cerveau et
l'éducation ne leur permettent pas de comprendre les dynamiques de base de la
région.
Quoi qu'il en soit, les
Turcs ont réagi exactement comme tout le monde le pensait: le chef d'état-major
turc a sauté dans un avion, s'est rendu à Moscou, a rencontré les meilleurs
généraux russes (y compris le ministre de la Défense Shoïgou).
Conséquence : non seulement les avions turcs survolant la province
syrienne d'Afrin n'ont pas été inquiétés par les systèmes de défense aérienne
russes (qui ont une couverture suffisante dans cette région), mais les Russes
ont également aidé en retirant leur
personnel militaire de la région de peur qu'un Russe ne soit blessé. Sergueï
Lavrov déplorait tout, comme il devait le faire, mais il était clair pour
tous que la Turquie avait
le soutien russe pour cette opération. J'ajouterai
que je suis à peu près sûr que les Iraniens ont été consultés (peut-être lors
de la même réunion à Moscou?) pour éviter tout malentendu.
Qu'en
est-il des Kurdes?
Disons
simplement que ce qu'ils ont fait n'était pas très intelligent. Les Russes leur ont donné un
contrat en or: acceptez une grande autonomie en Syrie, venez au Congrès
national de dialogue à Sotchi, et nous allons défendre votre cause devant les
Syriens, Iraniens et Turcs (toujours réticents) et nous vous donnerons même de
l'argent pour vous
aider à développer votre production de pétrole. Mais
non, les Kurdes ont choisi de croire à l'air chaud venant de Washington et
quand les Turcs ont attaqué, c'est tout ce que les Kurdes ont reçu de
Washington: du vent chaud. En fait, il est clair que les Américains ont trahi
une fois de plus leur
allié: Tillerson a maintenant donné le feu vert pour une zone de
sécurité de 30 km en Syrie (comme si quelqu'un lui demandait son avis). Jetez
un coup d'œil à cette carte simple de la région d'Afrin et regardez à quoi
ressemblent les 50 miles (environ 80km).
Vous
pouvez immédiatement voir que cette «zone de sécurité» de 30km signifie: la fin
de toutes les aspirations kurdes de créer un petit Kurdistan indépendant au
nord de la Syrie. Dire que tous ces développements rendent les Russes vraiment
heureux n'est pas une exagération. Il
est particulièrement doux pour les Russes de voir qu'ils n'avaient même pas à
faire grand-chose, que ce vilain désastre pour les États-Unis était entièrement
auto-infligé.
Regardons
tout cela du point de vue russe
Premièrement, cette situation met la Turquie (un
allié des États-Unis et un membre de l'OTAN) sur une trajectoire de collision frontale
avec les États-Unis / l'OTAN / l'UE. Et la
Turquie n'est pas «juste» un allié de l'OTAN, comme le Danemark ou l'Italie. La
Turquie est la clé de la Méditerranée orientale et de tout le Moyen-Orient
(enfin, l'une des clés au moins). En
outre, la Turquie a un énorme potentiel d'être une épine douloureuse dans le
«ventre» méridional de la Russie. Il est donc crucial que la Russie garde l'Oncle Sam et les Israéliens
le plus loin possible de la Turquie. La
Turquie sera toujours un voisin problématique pour la Russie (les deux pays se
sont affrontés dans 12 guerres !!!). Mais il y a
une grande différence entre "mauvais" et "pire".
Considérant
que dans un passé pas trop lointain, la Turquie :
-
a abattu un
avion russe sur la Syrie,
-
a financé,
entraîné et soutenu de «gentils terroristes» en Syrie,
-
était
profondément impliquée dans le mouvement séparatiste tatar en Crimée, et
-
était la
principale base arrière pour les terroristes wahhabites en
Tchétchénie depuis plus d'une décennie,
"Pire"
dans le cas de la Turquie peut être beaucoup, bien pire que "mauvais".
Deuxièmement, ces développements
ont clairement amené la Turquie dans une dynamique de coopération encore plus
étroite avec la Russie et l'Iran, ce que la Russie souhaite vivement. Ce qui se
dessine est une alliance régionale russo-turco-iranienne informelle (mais très
réelle) contre l'Axe de la Gentillesse: USA-Israël-Saoudie. Si c'est ce qui
arrive alors ce dernier n'a aucune chance de l'emporter.
Troisièmement, même si les Kurdes
sont indignés et se plaignent maintenant de la «trahison» russe, ils se
rendront compte qu'ils l'ont bien cherché eux-mêmes et que leur meilleure chance de liberté
et de prospérité est de travailler avec les Russes. Cela signifie que
les Russes seront capables de réaliser avec et pour les Kurdes ce que les États-Unis
ne pourraient pas faire. Encore un très bon avantage secondaire pour la Russie.
Quatrièmement, la Syrie, l'Iran et
la Turquie réalisent maintenant une chose simple: seule la Russie se tient
entre eux et les plans fous américano-israéliens pour la région. En l'absence
de la Russie, rien n'empêche l’axe Anglo-sioniste de relancer les «bons
terroristes» et les Kurdes et de les utiliser contre chacun d'eux.
Quoi qu'il en soit,
avoir les États-Unis et Israël se tirer une balle dans la jambe et les regarder
saigner n'est pas suffisant.
Pour vraiment
capitaliser sur cette situation, les Russes doivent également atteindre un
certain nombre d'objectifs:
Premièrement, ils doivent arrêter
les Turcs avant que tout cela ne se transforme en un conflit majeur et
prolongé. Puisque Tillerson a «donné le feu vert» pour une «zone de
sécurité» de 30 km, c'est probablement ce que Erdogan a dit à Trump au
téléphone et c'est probablement ce que les Russes et les Turcs ont convenu.
Donc, j'espère que cela ne devrait pas être trop difficile à réaliser.
Deuxièmement, les Russes ont besoin
de parler aux Kurdes et de leur offrir à nouveau la même chose: une grande
autonomie à l'intérieur de la Syrie en échange de la paix et de la prospérité.
Les Kurdes ne sont pas vraiment les personnes les plus faciles pour négocier,
mais comme il n'y a vraiment pas d'autre option, je pense que dès qu'ils
cesseront d'halluciner que les États-Unis vont se mettre à faire la guerre pour
eux contre la Turquie, ils viendront contraints et forcés vers la table de
négociation. De même, les Russes devront vendre la même chose à Damas qui,
franchement, n'est pas en mesure de la rejeter.
Troisièmement, la Russie n'a ni le
désir ni les moyens de faire face constamment aux flambées de violence au Moyen-Orient.
Si l'Empire a
désespérément besoin de guerres pour survivre, la Russie a désespérément besoin
de paix. Concrètement, cela signifie que les Russes doivent travailler
avec les Iraniens, les Turcs et les Syriens pour garantir un cadre de sécurité régionale
qui serait garanti et, si nécessaire, appliqué par toutes les parties. Et oui,
la prochaine étape logique sera d'approcher Israël et la Saoudie et de leur
donner des garanties de sécurité en échange de leurs assurances d'arrêter de
créer le chaos et les guerres au nom des États-Unis.
Je sais, je vais avoir
beaucoup de critiques pour dire cela, mais il y a * des gens en Israël et,
peut-être, en Arabie Saoudite qui comprennent aussi la différence entre
"mauvais" et "pire". Tenez compte de mes paroles: dès que
les Israéliens et les Saoudiens réaliseront que l'oncle Sam ne peut pas non
plus faire grand-chose pour eux, ils deviendront soudainement beaucoup plus
ouverts à des négociations significatives. Pourtant, si ces esprits rationnels
seront suffisants pour faire face aux idéologues enragés, je ne sais
franchement pas. Mais ça vaut le coup d'essayer à coup sûr.
Conclusion
La «stratégie» de l'Administration Trump (je
suis très gentil ici) est de susciter autant de conflits que possible dans le
plus grand nombre d'endroits de notre planète. L'Empire ne prospère que sur le chaos et la violence.
La réponse russe est exactement le contraire: essayer au mieux d'arrêter les
guerres, désamorcer les conflits et créer, sinon la paix, au moins une
situation de non-violence. Autrement dit, la paix partout est le plus grand
danger pour l'Empire anglo-sioniste dont toute la structure est fondée sur des
guerres éternelles.
L'échec total et abject
de tous les plans américains pour la Syrie (selon la façon dont vous comptez
nous sommes au «plan C» ou même au «plan D») est un indicateur fort de la
faiblesse et du dysfonctionnement de l'empire anglo-sioniste. Mais «faible» est
un terme relatif tandis que «dysfonctionnel» n'implique pas «inoffensif». Le
manque actuel de cerveau au sommet, tout en étant très bon à certains égards,
est aussi potentiellement très dangereux.
Je suis
particulièrement inquiet de ce qui semble être une absence totale de vrais
militaires (officiers en contact avec la réalité) autour du président Trump.
Rappelez-vous comment l'amiral Fallon a un jour qualifié le général Petraeus
de «petit merdeux qui embrasse les culs de poulet ». Cela s'applique
également à toute la bande de généraux autour de Trump - tous sont le genre
d'hommes que de vrais officiers comme Fallon "haïssent". Quant à Trump,
je dirai juste ceci: je ne m'attends pas beaucoup d'un homme qui ne pourrait
même pas manipuler une bourrique comme Nikki Haley, sans même penser à Erdogan.
Rappelez-vous comment
les États-Unis ont enflammé l'Ukraine pour punir les Russes pour leur
contrecoup de l'attaque américaine prévue sur la Syrie?
Eh
bien, la même Ukraine a récemment adopté une loi abolissant "l'opération
anti-terroriste" dans le Donbass et déclarant le Donbass "territoire
occupé". Selon la
loi Ukie, la Russie est maintenant officiellement un "État
agresseur". Cela
signifie que les Ukronazis ont maintenant fondamentalement rejeté les accords
de Minsk et sont dans un état de guerre quasi-ouvert avec la Russie. Les
chances d'une attaque Ukronazi à grande échelle sur le Donbass sont maintenant
encore plus élevées qu'auparavant, surtout avant ou pendant la Coupe du monde
de football à Moscou cet été (souvenez-vous de Saakashvili?). ,
les Américains vont maintenant chercher un endroit pour se venger des méchants
Russkies et cet endroit sera très probablement l'Ukraine. Et
nous pouvons toujours compter les Israéliens pour trouver un prétexte pour
continuer à assassiner les Palestiniens et bombarder la Syrie. Quant
aux Saoudiens, ils semblent être temporairement occupés à se battre les uns
contre les autres. Donc,
à moins que l'Empire ne fasse quelque chose de vraiment fou, le seul endroit où
il peut s'en prendre, avec peu de choses à perdre (pour lui-même), est
l'Ukraine orientale. Les
Novorusses comprennent cela. Que Dieu les aide.
NOTES
[1] l’Axe Anglo-Sioniste (AAS) est
représenté, d'abord et avant tout, par les principaux pays anglophones du
monde: États-Unis, Royaume-Uni, Canada, Australie, Nouvelle-Zélande et Israël.
Les pays européens membres de l'OTAN, comme l'Allemagne, la France, l'Italie,
l'Espagne, le Portugal, la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas, les pays
scandinaves sont également étroitement alignés avec l'AAS. Ainsi que les pays
d'Asie du « Pacific Rim » : Japon, Corée du Sud, Taiwan et les
Philippines. Ajoutez-y Arabie Saoudite, la Turquie (en ballotage depuis le coup
d’état raté), l'Égypte, le Pakistan, le Koweït, la Jordanie, Bahreïn, les Émirats
arabes unis et le Qatar
Le gouvernement mondial de l’Ombre
est une organisation supranationale ultra-secrète qui contrôle complètement
l'Axe Anglo-Sioniste, ainsi que l'Union européenne, l'OTAN, parmi beaucoup
d'autres entités institutionnelles qui constituent la matrice de contrôle
mondial.
[2]
[2]
Tsahal : des couches-culottes pour chacun !
Selon
le Military Times, Tsahal a passé en début d'année 2014, une commande de
120.000 unités de couches lavables auprès de la société israélienne SK TRADING,
spécialisée dans les produits d'absorbance et fournisseur de l'armée depuis
2009. L'existence des couches culottes dans le paquetage israélien est connue
depuis 2006 et les opérations contre le Hezbollah au Liban.
En soignant les blessés
islamistes de DAECH, d’Al-Nosra, et d’autres, les médecins israéliens ont
constaté le même phénomène d’incontinence liquide et solide que celui observé
chez les soldats de Tsahal. Ces soins sont prodigués à la demande et à la
charge des Saoudiens et des Qataris (chacun payant pour sa chapelle djihadiste).
Par la même occasion, les djihadistes de DAECH et d’Al-Nosra sont devenues, par
osmose si l’on ose dire, des utilisateurs des mêmes couches israéliennes. Tablant
sur des guerres quasi éternelles au Moyen-Orient, une start-up israélienne, la société Cine'al, vient
de se lancer dans ce créneau extrêmement prometteur. Si, en plus de Tsahal et
des djihadistes, on ajoute tout ce que le monde musulman compte d’islamistes
takfiristes fétichistes, il y a de quoi se faire des couilles en or.
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Hannibal GENSERIC