Les deux bases militaires russes en Syrie ont récemment été
attaquées par des drones appartenant à des terroristes et équipés de nombreuses
bombes dévastatrices. Les assauts ont néanmoins été repoussés grâce à un
nouveau système d’armement mis au point par le pays.
Les
cibles des attaques orchestrées par les terroristes étaient la base
aérienne de Hmeimim, où la Russie a placé ses avions de première ligne,
notamment les derniers Su-35S et Su-34, ainsi que la base logistique de la
marine russe à Tartous.
Pour
leur attaque de la nuit du 6 janvier, les terroristes ont eu recours à 13 engins
télécommandés (UAV ou drones). Chacun d’entre eux était armé d’équipements explosifs, destinés
à tuer des soldats russes et à endommager des équipements militaires et
techniques protégeant la base.
Un examen de ces UAV de combat a montré qu'ils étaient
fabriqués
à partir de panneaux de contreplaqué et avaient leurs fils électroniques
enveloppés dans du ruban adhésif et du polyéthylène vert - mais dont le
système de ciblage électronique sophistiqué ne
pouvait être obtenu qu'à partir d'un pays technologiquement avancé, à savoir
les États-Unis.
Sans même être interrogé par la Russie sur la façon
dont ces drones de combat pouvaient embarquer une telle technologie de pointe
américaine, le Pentagone a rapidement déclaré que le système de ciblage
électronique hautement sophistiqué utilisé par ces drones "était facilement disponible sur le marché
libre" .
Ce à quoi le MoD (Ministère russe de la Défense) a immédiatement répliqué en demandant:
"Les questions qui se posent
sont (1) de quel type de technologies parle le Pentagone, (2) où se trouve ce "
marché ouvert " et (3) quel service spécial leur vend des données de
surveillance spatiale."
Avec ces 13 drones de combat tous guidés vers leurs cibles avec des
systèmes électroniques de surveillance spatiale très avancés connus seulement
par les forces américaines du renseignement et leurs forces spéciales, les spécialistes
électroniques du MoD ont pu déterminer de façon concluante que tous ces UAV étaient
sous le contrôle direct d'un avion de reconnaissance P-8 Poseidon de la
marine américaine qui naviguait
pendant plus de quatre heures entre les bases de Tartous et de Hmeimim à une altitude de 7.000 mètres pendant que ces attaques
de drones étaient menées.
Il est donc évident que les "terroristes islamistes" qui ont mené ces attaques de drones n'étaient autres que des agents du "Deep State" américain, infiltrés en Syrie, et soutenus par la CIA et le Pentagone.
drone américano-terroriste abattu à Hmeimim |
Néanmoins,
les terroristes n’avaient pas
remarqué que la base était gardée non seulement par des systèmes onéreux de
défense aérienne, capables d’abattre les plus récents des avions de chasse et
missiles balistiques, mais également par des machines de guerre en mesure de «
désactiver » tout système potentiellement dangereux.
Des machines de guerre «silencieuses»
Selon le
ministre russe de la Défense, six drones ont été « capturés vivants »
par des véhicules électroniques radio protégeant la base aérienne de Hmeimin.
Ces
engins servent à couvrir littéralement une structure militaire d’un bouclier
électronique invisible à l’œil humain afin, non seulement, d’éliminer les
signaux électroniques non désirés et potentiellement dangereux, mais également
d’empêcher tout mise sur écoute et de rendre inefficaces les armes de pointage
ennemies.
L’un de
ces appareils est le Krasukha-4, qui permet de brouiller tous les systèmes
adverses de localisation et peut détecter une cible à une distance de 250
kilomètres.
C’est
d’ailleurs ce véhicule qui a aveuglé certains drones terroristes et les a
capturés, donnant ainsi à l’armée russe la possibilité d’enquêter sur
l’identité de leurs fabricants, ainsi que sur leur méthode et leur lieu de
conception.
Des machines de guerre «rugissantes»
En
parallèle, trois drones ont été interceptés par un système de défense
antiaérienne high-tech de l’armée russe, nommé Pantsir-S1.
Il
s’agit d’un célèbre lance missile
sol-air et système d’artillerie antiaérien de courte et moyenne portée, qui
peut être équipé de projectiles d’un calibre de 30mm, capables de pénétrer même
l’épais blindage des avions de chasse (alors que dire des drones ?).
Ces
engins ont donc bien évidemment réduit en miettes les avions télécommandés des
terroristes. Il est par ailleurs nécessaire de préciser que le Pantsir-S1 peut
tirer à une cadence de 5 000 projectiles par minute, avec une capacité de durée
de vie du canon de seulement 8 000 tirs. L’utilisation de ces moyens de défense est donc extrêmement
onéreuse face aux nuées de drones des terroristes.
Quelle est l’alternative?
Cette
question est devenue un problème majeur non seulement pour les forces armées de
Russie mais également pour l’ensemble des plus grandes armées du monde
(États-Unis, France, Allemagne, Chine,
Inde, etc) : comment combattre un essaim de petits drones peu chers équipés
d’armes létales, sans gaspiller de missiles coûtant des millions de dollars ?
L’année
dernière, l’industrie militaire
russe a trouvé une nouvelle réponse à cette problématique : le REX-1 et les
fusils électromagnétiques Stupor, pour les opérations spéciales et les unités
d’infanterie.
Le REX-1
supprime les canaux de commande et de contrôle des drones les plus fréquemment
rencontrés à travers le monde, explique Nikita Khamitov, directeur du
département des projets spéciaux du groupe Zala Aero. Il est également pourvu
de nombreux éléments électromagnétiques et infrarouges interchangeables
capables de rendre inefficaces le GSM, GPS, GLONASS, Galileo (ces trois
derniers étant des systèmes de navigation satellitaire), et d’autres canaux
encore.
Les
drones ennemis peuvent alors réagir de deux façons différentes face à ce
dispositif : en fonction de leur modèle, soit ils retourneront à leur point de
départ (cela concerne les modèles les plus récents), soit ils atterriront
automatiquement.
« Dans
ce dernier cas, le drone disparaitra des radars adverses, et vous aurez
véritablement un nouveau jouet entre les mains », ajoute
Khamitov.