Voici la liste des navires touchés :
28 novembre 2025 : Les pétroliers Kairos et Virat (sous embarquement, vides, en route vers un port russe) sont endommagés ; leurs équipages sont secourus par les garde-côtes turcs. Aucune marée noire n’est constatée.
2 décembre 2025 : Midvolga-2 (pétrolier battant pavillon russe, chargé d’huile de tournesol à destination de la Géorgie). Dommages mineurs ; 13 membres d’équipage sains et saufs ; le navire a rejoint Sinop par ses propres moyens. Aucune assistance n’a été demandée.
2 décembre 2025 : Pétrolier de la compagnie Besiktas Shipping (entreprise turque ayant des liens avec la Russie). Navire endommagé ; informations limitées.
L'Ukraine a revendiqué l'attaque du 28 novembre en mer Noire, la justifiant par des représailles aux bombardements russes contre ses infrastructures énergétiques. Cependant, les navires étaient vides et l'attaque ukrainienne n'a eu aucun impact sur les revenus pétroliers de Moscou. Cette attaque, survenue à proximité ou à l'intérieur de la zone économique exclusive (ZEE) de la Turquie, a provoqué de vives protestations de la part du président turc Recep Tayyip Erdogan et du gouvernement kazakh.
Le président russe Vladimir Poutine a évoqué les incidents lors d'une conférence de presse à Moscou. Ses propos, diffusés sur la chaîne de télévision d'État Rossiya 24, ont qualifié les attaques d'« actes de piraterie » et ont présenté une stratégie de riposte russe par étapes. Ces déclarations intervenaient peu après sa rencontre de cinq heures avec les envoyés américains Steve Witkoff et Jared Kushner. La réponse de Poutine, directe et incitant à l'escalade, faisait suite à une question d'un journaliste sur les frappes contre des navires en mer Noire. Il a structuré son discours autour de contre-mesures immédiates, conditionnelles et « radicales ». Poutine a déclaré :
La Russie commencerait par « étendre la portée de ses frappes » sur les ports ukrainiens et les navires y entrant.
Deuxièmement, si cela continue, nous envisagerons la possibilité – je ne dis pas que nous le ferons, mais nous envisagerons la possibilité – de mesures de représailles contre les navires des pays qui aident l'Ukraine.
L'option la plus radicale consiste à couper l'Ukraine de la mer ; la piraterie deviendra alors en principe impossible.
J'espère que les dirigeants militaires ukrainiens, les dirigeants politiques et leurs soutiens se demanderont s'il est judicieux de poursuivre cette pratique.
Les analystes occidentaux persistent dans leur affirmation erronée selon laquelle la flotte russe de la mer Noire serait affaiblie et incapable de mener à bien ces missions. Ils omettent de reconnaître que la Russie a déjà imposé un blocus de facto en se retirant en 2023 de l'Initiative céréalière de la mer Noire, et que sa flotte continue d'opérer librement au large des côtes russes en lançant régulièrement des missiles de croisière Kalibr sur des cibles en Ukraine.
L'attaque contre un navire lié à la Russie au large des côtes sénégalaises menace d'étendre le conflit à l'Europe. Bien qu'aucune revendication n'ait encore été faite, la France est la principale suspecte.
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""" Cette semaine (de fin novembre à début décembre 2025), une série de frappes de drones ukrainiens ont ciblé des pétroliers liés à la Russie en mer Noire et dans l'océan Atlantique, au large des côtes sénégalaises.""
RépondreSupprimerL'auteur veut tenter de nous vendre la fable ci dessus.....Par PUDEUR sans doute... il a négligé de nous faire savoir (ce que l'on sait SANS LUI) que ce sont des DRONES ANGLAIS pilotés PAR des ANGLAIS qui frappent les raffineries et coulent les navires de cette flotte. A croitre qu'il aurait peur des représailles british....Ou veut il seulement les dédouaner.....