samedi 22 octobre 2016

Guerre en Syrie: Le projet occidental que l'on vous cache. L'Algérie, prochaine cible

Hormis la contrôle de la route de la soie, l'autre enjeu de la guerre en Syrie - et plus largement la déstabilisation du Proche-Orient et du Maghreb - est avant tout énergétique. Explications.La Syrie était le blocage principal pour l’OTAN et l’UE dans la perspective de la création d’un gazoduc intercontinental. 

Celui-ci devait être construit en deux étapes :
-La première déjà effectuée relie désormais l’Égypte, la Libye, la Tunisie pour remonter par voie sous-marine vers l’Europe et l’Italie. Le Printemps arabe est « étrangement » bien tombé. Grâce à l’appui des islamistes, les travaux ont fort avancé. Plus que le pouvoir offert par l’Occident, ils auront leur part. Notons que les islamistes ont pris la tête des pays suivants en une semaine: Libye, Tunisie, et Égypte. Cependant, ce dernier pays a vu le peuple et l’armée renverser les Frères Musulmans. Les États-Unis, via leur allié préféré dans le coin, la Turquie, tentent néanmoins de reprendre le contrôle de la situation.
-La deuxième phase devrait prochainement relier la Tunisie à l’Algérie pour remonter vers l’Espagne et nourrir ainsi l’ouest de l’Europe en gaz.
L’utilité du gazoduc est crucial, il permettra à l’Union Européenne de ne plus dépendre du géant russe Gazprom. Ce qui signifie que, grâce à lui, l’Europe acquiert une certaine indépendance énergétique, et par la même,  obtient quelques économies non négligeables en temps de crise, une crise que vous me direz inventée pour la seule raison qu’elle n’existe que dans le portefeuille des peuples.
De cette nouvelle source énergétique, évidemment, vous n’en verrez quoi que ce soit sur vos factures, le but n’étant pas de réduire celles-ci mais d’augmenter les richesses du privé et des politiciens corrompus jusqu’à la moelle.
Nonobstant l’accord syrien sur les armes chimiques, la guerre se poursuit, l’UE continue à verser des sommes astronomiques aux grands pays totalitaires du Proche et Moyen Orient en échange d’hommes dans ce conflit. L’Arabie Saoudite ou le Qatar peuvent être cités en exemple.

Pourquoi la Syrie est-elle si importante dans le projet de ce gazoduc américano-européen ?

Parce qu’il prend pour origine la Syrie, sans elle, aucun gazoduc ne se peut ni donc aucune indépendance énergétique.

Pourquoi continuer à guerroyer tandis qu’un accord a été trouvé ?

Parce que la signature de cet accord n’a pour but que d’attendrir l’occident et l’Asie sur ce qui est une véritable tragédie humaine. Il fallait un « semblant d’accord » face aux images. Mais l’objectif reste inchangé pour l’Europe, virer Bachar al-Assad, et dévier ses richesses ; et le même pour Moscou, ne pas se laisser faire et asseoir sa domination gazière sur le vieux continent.
Les menaces d’une intervention militaire ont certainement permis d’éviter le pire, ce qu’aucun parti ne souhaitait, mais révèle l’immensité des tensions entre russes et américains. Il faut dire que l’enjeu va de pair avec l’importance des menaces : navires de guerre, soldats déployés en Jordanie et en Turquie par l’UE et les USA,  et navires et menaces ukrainiennes, entre autres, brandit par la Russie.
La signature, vous l’aurez compris, nettoie l’opinion publique, pourtant, la Syrie tombée dans l’oubli médiatique connaît un nombre record de morts dont les chiffres peinent à percer. Le combat pour la Syrie est toujours en cours.

L’Algérie, prochaine cible 

Si cela ne marche pas d‘un côté, on passe de l’autre. Ainsi, il est probable que l’Algérie soit le prochain pays sur la liste. Il ne fait aucun doute que ce pays approche de la guerre. Leur Président Bouteflika décédé, les USA et l’UE préparent en secret la guerre civile. Un gouvernement de transition a même déjà été créé en France il y a de cela trois ans. Le pays est par ailleurs encerclé par l’OTAN. Un commandement avancé des USA a été construit à la frontière avec la Libye, des GI ont pris place en 2013 à la fois dans le sud de l’Espagne et dans le sud de l’Italie. Les pions positionnés, il ne reste qu’à attendre… Mais pas trop longtemps, cela coûte cher.
Le gazoduc en question est la SOURCE des évènements dans le nord-Afrique et en Syrie.
La France, qui espère ne pas se laisser prendre la « nouvelle merveille » qui est le gazoduc, a pris ses marques au Mali. C’est évidemment pas demain que les soldats français quitteront ce territoire islamisé par la France elle-même, car c’est bien le Qatar qui a importé ces islamistes au Mali, en les payant pour déstabiliser la contrée et permettre l’envoi d’hommes tricolores.
Les USA au nord, les français au sud, l’Algérie est sur la sellette.
USA, Europe, Arabie, Qatar sont de faux amis, s’ils font la route ensemble grâce à l’OTAN d’un côté, grâce à la main d’œuvre et l’argent de l’autre, chacun voudra sa paie, reste à savoir comment se fera le partage.

En politique, rien n’est hasard, tout est stratégie, la manipulation des masses pour patrie.

Par Joseph Kirchner  pour WikiStrike.

"Si vous lisez ceci, c'est que vous êtes la résistance"

Gazouillis dans les tubes

Pendant que la tension entre l'empire et la Russie atteint des sommets et que les tabloïds britanniques se déchaînent devant l'éternel "danger russe" pour cause de flottille en direction de la Syrie, une petite nouvelle est parvenue jusqu'aux grandes oreilles de votre serviteur. Hier vendredi, Gazprom a battu son record de fourniture de gaz à l'Europe, avec 590 millions de m3.
C'est d'ailleurs toute la semaine qui a vu d'énormes quantités d'or bleu passer de Russie en Europe, commençant par un plus haut historique le mardi 19, record surpassé mercredi, puis jeudi et donc vendredi.
Est-ce à dire que derrière l'écran de fumée des déclarations officielles et des postures publiques, ça ne va pas si mal que ça ? Peut-être... Cela peut aussi vouloir dire l'inverse : on achète/vend autant de gaz que l'on peut avant une inévitable rupture.

Sellal : « l’Armée peut faire face au terrorisme, au Daech et au « Daouche »

« Grâce à Dieu, nous avons une assise puissante, un peuple fort et une armée très très forte, capable de faire face aux terrorisme, au Daech et même au « Daouche »…. Le Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal réaffirme que l’armée de algérienne n’interviendrait pas en dehors de ses frontières, notamment sur le territoire du voisin libyen. A plusieurs reprises ces derniers temps, des informations ont circulé dans les médias locaux sur une possible intervention de l’armée algérienne en Libye, en Tunisie ou au Mali. L’Algérie compte plus de 6.300 km de frontières avec six pays, dont près de  1.000 avec la Libye et plus de 1.300 avec le Mali.

 Sallal : L’Algérie était sur l’agenda des fondateurs dudit "printemps arabe"

Intervenant devant les autorités locales, les élus et les représentants de la société civile de la daïra de Bordj Badji-Mokhtar, wilaya d’Adrar, le Premier ministre a appelé à l’unité, pour annihiler toute tentative venant de l’intérieur ou de l’extérieur, visant à déstabiliser le pays. «Après la Syrie, c’était le tour de l’Algérie» a ajouté Abdelmalek Sellal, faisant allusion (sans les citer) aux fondateurs dudit «printemps arabe».

Hannibal GENSERIC