Devant l'épuisement prochain de leurs ressources pétrolières, Saoudiens et Emiratis, appuyés par les Israéliens et les Américains, bavent d'envie devant les grands gisements yéménites encore inexploités.
Le chef du mouvement
Ansarallah a appelé les Yéménites au renforcement de leur unité et à
davantage d'efforts et de responsabilité en ces temps difficiles.
« Le
Yémen se trouve devant une opportunité historique. Il s'agit d'un des
moments les plus décisifs de notre histoire. Pour faire face au blocus
économique actuel, il faut que nous soyons tous solidaires, unis et
soudés. Il faut que nous renforcions nos efforts dans tous les
domaines », a affirmé Abdul-Malik Al-Houthi avant de critiquer « ceux
des Yéménites du sud du pays qui collaborent avec la coalition
des agresseurs. »
Le chef d'Ansarallah est revenu ensuite sur les
manœuvres saoudo-émiraties dans le sud du Yémen ainsi que sur les
objectifs de ces manœuvres :
« Les Emiratis règnent à Aden et les
Saoudiens lorgnent d'un œil cupide sur le pétrole de l’est du Yémen. Les
Emiratis décident dans le sud tandis que les Saoudiens empêchent
l’extraction du pétrole de la province d’al-Jawf dans le nord-est du
Yémen. Les Emiratis contrôlent toutes les installations importantes dans
le sud du Yémen, des aéroports jusqu’aux ports. »
« Dans
les provinces du sud, tout le monde est sous l’ordre d’Abu Dhabi ;
aucun responsable sécuritaire ou civil n’est désigné sans l’aval des
Emiratis. Toute décision doit être annoncée aux Emiratis avant d’être
prise », a ajouté Abdul-Malik al-Houthi qui a dénoncé les
visées sécessionnistes.
« Les Saoudiens et les Américains
convoitent les régions de l’est du Yémen », a rappelé le chef du
mouvement Ansarallah du Yémen.
Le déficit budgétaire a conduit Riyad vers un rapprochement avec Téhéran
Un grave déficit budgétaire et la perte de ses pétrodollars ont conduit l’Arabie saoudite à changer de stratégie envers l’Iran.
Face à un déficit budgétaire très grave en Arabie saoudite, l’OPEP s’est vue obligée de changer de politique et de baisser le niveau de sa production.
Selon le stratégiste, Marc Ostwald qui l’a dit au micro de la radio Sputnik, la décision de l’OPEP a été prise en réaction aux problèmes budgétaires des membres , et surtout à l'important déficit budgétaire que vit l'Arabie saoudite.
Les 14 membres de l’OPEP s’étaient réunis mercredi dernier en Algérie où ils ont décidé, pour la première fois depuis 8 ans, de diminuer la production du brut.
« L’Arabie saoudite dépensait 150 milliards de dollars de ses réserves en devise pour aider son budget, la situation s’est dégradée actuellement. Confrontée à un déficit budgétaire de 15% du PIB, l’Arabie saoudite a besoin, plus que les autres pays, de la hausse du prix du pétrole. », a précisé Marc Ostwald.
« Les Saoudiens ont été alors obligés de prendre en considération des concessions à faire aux pays dont les productions faisaient l’objet, notamment depuis un an et demi, des entraves dont des gels techniques. »
« Seulement un tiers du budget de l’Iran est assuré de la vente de pétrole. Une autre partie importante vient du secteur du gaz naturel. L’Iran est doté d’une économie plus diversifiée et se trouve alors dans une situation mieux que les autres. C’est en tenant compte de cette réalité et avec la médiation des autres pays qu’ils ont décidé de cet accord. »
Face à un déficit budgétaire très grave en Arabie saoudite, l’OPEP s’est vue obligée de changer de politique et de baisser le niveau de sa production.
Selon le stratégiste, Marc Ostwald qui l’a dit au micro de la radio Sputnik, la décision de l’OPEP a été prise en réaction aux problèmes budgétaires des membres , et surtout à l'important déficit budgétaire que vit l'Arabie saoudite.
Les 14 membres de l’OPEP s’étaient réunis mercredi dernier en Algérie où ils ont décidé, pour la première fois depuis 8 ans, de diminuer la production du brut.
« L’Arabie saoudite dépensait 150 milliards de dollars de ses réserves en devise pour aider son budget, la situation s’est dégradée actuellement. Confrontée à un déficit budgétaire de 15% du PIB, l’Arabie saoudite a besoin, plus que les autres pays, de la hausse du prix du pétrole. », a précisé Marc Ostwald.
« Les Saoudiens ont été alors obligés de prendre en considération des concessions à faire aux pays dont les productions faisaient l’objet, notamment depuis un an et demi, des entraves dont des gels techniques. »
« Seulement un tiers du budget de l’Iran est assuré de la vente de pétrole. Une autre partie importante vient du secteur du gaz naturel. L’Iran est doté d’une économie plus diversifiée et se trouve alors dans une situation mieux que les autres. C’est en tenant compte de cette réalité et avec la médiation des autres pays qu’ils ont décidé de cet accord. »
l'armée yéménite tire un missile Zalzal-3 sur un camp saoudien à Asir
En
représailles aux frappes aériennes de l’Arabie saoudite contre la
population yéménite, l’unité balistique de l’armée a tiré un missile
Zalzal-3 sur un camp des mercenaires pro-saoudiens à Assir, une province
saoudienne, frontalière du Yémen.
Selon l’agence
Tasnim citant les médias yéménites, l’unité balistique de l’armée
yéménite et des comités populaires, liés au mouvement Ansarallah,
ont tiré une roquette sur un navire de guerre des Emirats arabes unies,
partenaire de la coalition dirigée par l’Arabie saoudite.
L’armée
émiratie n’a fait état d’aucune victime mais les sources yéménites ont
rapporté que 22 militaires émiratis avaient été tués.
Depuis le
début de l’offensive de la coalition arabe contre le Yémen en mars 2015,
l’armée et les comités populaires yéménites ont mené des mesures de
rétorsion contre les positions de l’agresseur aussi bien à l’intérieur
qu’à l’extérieur du Yémen.
Jusqu’à
présent, les dégâts sont considérables : des milliers de morts, des
centaines de milliers de sans-abri et la destruction de 80% des
infrastructures du pays.
22 militaires émiratis tués
22 militaires émiratis tués
Le média militaire de l’armée yéménite a diffusé samedi soir une vidéo montrant
le tir d’un missile yéménite visant un navire émirati de type Swift au
large des cotes yéménites de Mokha, sur la Mer rouge, à l’ouest du pays.
Au moins 22 militaires émiratis ont été tués par cette attaque menée dans la nuit de vendredi à samedi, a-t-on affirmé de sources militaires yéménites, rapporte l’agence Khabar.
Dans une tentative de camoufler son échec, la coalition a prétendu que le navire détruit par le missile des forces yéménites transportait des aides humanitaires.
Cette déclaration contredit l’annonce faite quelques heures plutôt par les Emirats qui ont affirmé que l’un de leur navire militaire a subi un incident près du détroit stratégique de Bab al-Mandeb, qui retournait d’un voyage de routine à Aden.
Les Emirats ont, dans un autre communiqué, indiqué que les forces de la coalition ont secouru les « passagers civils » à bord du navire attaqué.
Il s’agit d’un navire ultra rapide de type Swift- conçu par la marine US- qui s’occupe du transport des armements ainsi que des missions de déminage.
Dans un discours prononcé dimanche soir, Sayed al-Houthi a évoqué la situation dans « les provinces sud du pays qui sont désormais soumises à l’occupation émiratie ».
Et d’ajouter : « les Emiratis sont les vrais décideurs dans le sud du pays, ils contrôlent tous les installations importants : l’aéroport, les ports et les installations publiques ».
La coalition a estimé que cette attaque est « un grave signe de l’orientation des milices (d’Ansarullah) à mener des actions terroristes contre la navigation civile internationale et les bateaux de secours à Bab Al-Mandeb », à l’entrée de la mer Rouge.
Suite aux entraves exercées par la délégation de Riyad qui ont d’ailleurs entraîné l’échec des négociations de paix pour le Yémen, Ansarallah a transféré, il y a plus d’un mois, le pouvoir au Conseil politique suprême et a nommé Saleh al-Sammad à la tête de ce conseil.
M.al-Sammad, a chargé dimanche Abdel Aziz ben Saleh ben Habtour de former un gouvernement de salut national.
M. ben Habtour, qui était gouverneur d’Aden jusqu’à la prise momentanée de cette ville en mars 2015 par les forces yéménites, est membre du bureau politique du parti du Congrès populaire général (CPG), dirigé par l’ex-président Saleh.
Au moins 22 militaires émiratis ont été tués par cette attaque menée dans la nuit de vendredi à samedi, a-t-on affirmé de sources militaires yéménites, rapporte l’agence Khabar.
Dans une tentative de camoufler son échec, la coalition a prétendu que le navire détruit par le missile des forces yéménites transportait des aides humanitaires.
Cette déclaration contredit l’annonce faite quelques heures plutôt par les Emirats qui ont affirmé que l’un de leur navire militaire a subi un incident près du détroit stratégique de Bab al-Mandeb, qui retournait d’un voyage de routine à Aden.
Les Emirats ont, dans un autre communiqué, indiqué que les forces de la coalition ont secouru les « passagers civils » à bord du navire attaqué.
Il s’agit d’un navire ultra rapide de type Swift- conçu par la marine US- qui s’occupe du transport des armements ainsi que des missions de déminage.
Sayed al-Houthi déplore l’occupation émiratie du sud
Entre-temps, le chef d’Ansarullah, Sayed Abdel Malek al-Houthi a salué les efforts de l’unité balistique de l’armée yéménite. « Malgré tous les obstacles, cette unité est devenue une force de dissuasion efficace face à l’ennemi ».Dans un discours prononcé dimanche soir, Sayed al-Houthi a évoqué la situation dans « les provinces sud du pays qui sont désormais soumises à l’occupation émiratie ».
Et d’ajouter : « les Emiratis sont les vrais décideurs dans le sud du pays, ils contrôlent tous les installations importants : l’aéroport, les ports et les installations publiques ».
Ansarullah menace le trafic maritime à Bab al-Mandeb
Réagissant à cette attaque, la coalition saoudo-US a accusé Ansarullah de menacer le trafic maritime à Bab al-Mandeb.La coalition a estimé que cette attaque est « un grave signe de l’orientation des milices (d’Ansarullah) à mener des actions terroristes contre la navigation civile internationale et les bateaux de secours à Bab Al-Mandeb », à l’entrée de la mer Rouge.
La coalition se venge des pêcheurs
En riposte à cette attaque douloureuse, les forces de la coalition se sont vengées des civils.
11 pêcheurs ont été tués et six autres blessées dimanche matin dans bombardement saoudien contre des embarcations de pêche au large de la localité de Wahjah, au sud de Mokha.
11 pêcheurs ont été tués et six autres blessées dimanche matin dans bombardement saoudien contre des embarcations de pêche au large de la localité de Wahjah, au sud de Mokha.
Selon Khabar, 7 des pêcheurs sont des migrants africains venus de l’Erythrée et les 4 autres sont des citoyens yéménites.
Formation d’un gouvernement de « salut national »
Par ailleurs, au niveau politique, le Conseil politique suprême a annoncé dimanche la formation d’un gouvernement de « salut national ».Suite aux entraves exercées par la délégation de Riyad qui ont d’ailleurs entraîné l’échec des négociations de paix pour le Yémen, Ansarallah a transféré, il y a plus d’un mois, le pouvoir au Conseil politique suprême et a nommé Saleh al-Sammad à la tête de ce conseil.
M.al-Sammad, a chargé dimanche Abdel Aziz ben Saleh ben Habtour de former un gouvernement de salut national.
M. ben Habtour, qui était gouverneur d’Aden jusqu’à la prise momentanée de cette ville en mars 2015 par les forces yéménites, est membre du bureau politique du parti du Congrès populaire général (CPG), dirigé par l’ex-président Saleh.
Source: Divers
Hannibal GENSERIC
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