Le
président américain Donald Trump a déclaré au secrétaire général du
Congrès arabo-américain Zakaria Kalaf lors d'une réunion privée à la
Maison Blanche qu'il souhaitait mettre fin à la crise syrienne et soulager les
souffrances du peuple syrien.
Dr.
Kalaf a informé le président américain "la stratégie américaine
envers la Syrie et le Moyen-Orient est vague, et les Arabes et les musulmans
qui ont soutenu la campagne électorale de Trump, sont profondément préoccupés
par la situation instable au Moyen-Orient".
Après
un long échange, Trump et Kalaf ont convenu que le peuple syrien doit
constitutionnellement élire son président sans aucune intervention étrangère,
afin de ne pas répéter les erreurs commises en Irak.
Trump
a permis aux réfugiés syriens de rester encore 18 mois aux Etats-Unis selon une
pétition présentée par la communauté arabe et musulmane à travers Dr. Kalaf.
Dans
le même contexte, le Dr Reuben Egolf, président du Global
Leadership Council des États-Unis, qui agit maintenant en tant que
consultant auprès de l'administration, a été chargé de mettre en place une
stratégie sur la Syrie.
M. Egolf a révélé à VT que la stratégie comprendrait les points
suivants:
Les étapes politiques
•
Les intérêts américains ne devraient jamais compromettre la dignité humaine du
peuple syrien ni leur primauté sur le droit.
•
Faire en sorte que la stabilité et l'indépendance de la Syrie soient libérées
de toute intrusion et domination étrangère.
•
Définir les lignes morales dans la réalisation des intérêts américains.
•
L'arrêt de l'investissement financier dans les groupes qui se prostituent aux
États-Unis pour obtenir des fonds, mais ne partagent pas les valeurs du
contribuable américain, et ne sont pas responsables de la distribution de ces
fonds.
•
Établir des décisions basées uniquement sur la vérité et les faits.
Étapes économiques
•
Permettre de créer des zones sûres.
•
Permettre au processus de déminage de se réaliser.
•
Former une coalition entre-temps d’entreprises intéressées par la
reconstruction de la Syrie.
•
Créer un plan à présenter à l’Administration.
Frappe américaine imminente ?
Cependant,
selon des sources de Renseignement fiables, le Pentagone se prépare à porter un
fort coup militaire à la Syrie, en attendant que Trump en donne l'ordre.
La frappe visera des cibles stratégiques à l'intérieur du pays. Il est
difficile de spéculer sur les cibles à atteindre, mais on pense que Hama et la
campagne du sud d'Alep seront dans la zone de tir des avions de combat
américains.
Selon
la méthode usuelle, les États-Unis accusent le gouvernement syrien d'utiliser
des armes chimiques contre des civils dans les zones contrôlées par les terroristes,
comme Idlilb et Al Gotta. Naturellement, les médias occidentaux menteurs n'ont
pas imprimé ou diffusé que les avions de la coalition américaine ont utilisé
des missiles d’armes biologiques dans les environs
de Deir-ezzor. Un témoin oculaire a déclaré à Veterans
ToDay: «Une maladie névrotique se propage parmi les civils, que les
médecins ont diagnostiqué comme étant le« syndrome de Guillain Barré ».
Le
même témoin dit: "Les avions américains transportent les terroristes de
l'EI à partir des prisons d'Efrin vers al Hasaka par lots, où se trouvent
quatre bases américaines: base aérienne de Rmeilan (nord) Ash Shaddadi, (sud)
Tal Baydar (milieu) et Tal Tamir.
Il y
a jusqu'à 2000 soldats d'opérations spéciales américaines en Syrie,
réparties dans 10 installations différentes, qui servent de bases
d'entraînement pour les mercenaires kurdes. Ayn al-Arab, Ayn Dadad, Ayn Issah, Harab Isk (base aérienne), Sabt, Ushariya, a et Al Tanf.
Moscou
a accusé Washington de fournir directement à divers groupes terroristes des
missiles portables (Manpad) très avancés comme Stinger2 et Tow Flamer. La
preuve récente de ceci a été la destruction du jet de combat russe SU-25 à
Idlib.
Commentaire
Les choses se réchauffent à nouveau en Syrie.
Erdogan
a des troupes dans le Nord, se déplaçant à un rythme d'escargot malgré
le fait l’énorme armée engagée dans une campagne qui durera longtemps.
Cela
lui donnera le contrôle du NE de la Syrie, et pourtant il demande maintenant
aux Etats-Unis de partir. Et je le vois venir ensuite avec ses gros
sabots : "Je ne partirai pas jusqu'à ce que les Américains le
fassent", et nous aurons assisté à une balkanisation de facto de
la Syrie par deux zigotos aussi instables et menteurs l’un que l’autre : Erdogan
et Trump.
Le
rapport ci-dessus de Nahed nous donne un Trump jouant le gentil
avec les musulmans internationaux, faisant des déclarations que je ne peux pas
imaginer dans sa bouche. Mais, non dupe, Damas anticipe une frappe aérienne
américaine, avec peut-être la participation des Israéliens, en utilisant comme
déclencheur la fake news du gaz de chlore.
Ce
qui est contraire à toute logique, c'est la raison pour laquelle Assad ou
l'armée syrienne doivent utiliser le gaz à ce stade de la guerre (presque
gagnée) sur les civils syriens.
Ils
peuvent gagner la guerre d'usure contre les terroristes djihadistes.
Les
observateurs syriens savent que c'est juste un retour sur investissement de la
part de la coalition américaine pour tenter de faire dérailler les progrès
réalisés récemment. Pourquoi?
Parce
que
(a) Les Saoudiens ont échoué avec leur stratagème de fracture
Liban-Hezbollah, la tentative de prise de contrôle du Qatar et s'enlisent au
Yémen ; et
(b) Les Israéliens ont échoué en soutenant l'indépendance kurde
qui leur aurait donné une base aérienne très proche de l'Iran.
Ce
groupe d’états voyous (USA, Israël, Arabie) cherche désespérément à inverser la
spirale de la défaite....
Erdogan : La présence US en Syrie est dirigée contre la Turquie, la Russie et l’Iran
«On nous
pose la question de savoir quand nous achèverons notre opération en Syrie. Et
vous (les États-Unis), êtes-vous partis de l'Afghanistan ou de l'Irak? Vous
dites que Daech n'existe plus. Alors pourquoi vous restez? Vous avez, donc, des
projets contre la Turquie, contre l'Iran, ou, peut-être, contre la Russie. Mais
nous sommes fermes. Tant que le terrorisme menace notre sécurité, nous agirons
avec détermination», a dit le Président turc en intervenant
devant les députés du groupe parlementaire du Parti de la justice et du développement.
La
Russie aurait déployé d'autres unités des forces spéciales sur les lignes de
front en Syrie après la destruction du Su-25 dans la province d'Idlib.
Selon
les rapports, les forces spéciales d'opérations russes sont maintenant actives
dans les provinces de Hama, Alep et Idlib, en première ligne entre l'armée
arabe syrienne et Hayat Tahrir al-Sham (anciennement Jabhat al-Nosra, branche
syrienne d'al-Qaïda ) ainsi que dans
la province de Deir Ezzor.
Un
nombre notable de conseillers militaires russes ont récemment été repérés dans
la zone de la base aérienne d'Abou al-Douhour, dans la province d'Idlib.
Certaines
sources pro-gouvernementales relient l'activité militaire croissante à
l'avancée prochaine sur la ville d'Idlib des forces syriennes. L'absence
de frappes aériennes turques sur les positions des YPG dans le nord-ouest de la
Syrie pourrait aussi indiquer que l'armée de l'air turque avait été
poliment limitée dans son espace opérationnel en Syrie.
Hannibal GENSERIC