Les
Tunisiens ne parlent que de ça depuis quelques jours. La presse a
révélé l’existence d’un vaste réseau d’espionnage animé par un Français
dans lequel sont impliqués de hautes personnalités de l’Etat tunisien.
L’affaire a pris, d’ailleurs, l’allure d’un scandale national qui
éclabousse même des membres du cabinet du président Béji Caïd Essebsi.
A en croire le quotidien tunisien Al-Chourouk, qui a rapporté l’information, le conseiller du ministre de la Santé ainsi que le directeur central au niveau du ministère des Domaines de l’Etat, qui avaient été arrêtés il y a quelques semaines, sont impliqués dans cette «grave affaire d’un réseau d’espionnage composé de personnalités tunisiennes, comme des ministres, des chefs de partis politiques et de hauts cadres de l’Etat, ainsi que des directeurs de banques, travaillant pour collecter des données au profit d’un Français installé en Tunisie depuis une dizaine d’années».
De son côté, Borhène Bsaïes, chargé des affaires politiques de Nidaa Tounes, a qualifié sur sa page Facebook cette affaire de «séisme politique», confirmant l’existence d’un tel réseau qui travaille à fournir des éléments secrets et confidentiels à un homme d’affaires français établi en Tunisie. Bsaïes a déploré que l’Etat veuille imposer un blackout sur cette information.
Pour qui travaille cet homme d’affaires ? Le Mossad ? La DGSE ?
Borhène Bsaïes n’en dit pas plus. Il précise juste que «ce personnage a su infiltrer les plus hautes sphères décisionnelles de l’Etat, depuis 2011, aussi bien à Carthage qu’à la Kasbah». «Ce personnage serait passé du recrutement de personnes pour avoir des renseignements, au stade d’en recruter pour forcer des actions ou des décisions en haut lieu. Il aurait même été à l’origine de la création de certains partis politiques», ajoute-t-il.
Bsaïes a assuré, en outre, que «ce Français a su recruter des conseillers dans l’entourage de Moncef Marzouki, du temps de sa présidence provisoire, en leur offrant des sommes d’argent et des cadeaux conséquents». Il aurait également réussi à recruter un conseiller et un activiste politique de l’entourage immédiat du président Béji Caïd Essebsi, ainsi que plusieurs autres hauts responsables au niveau des administrations, des ministères, des partis et même des organisations nationales.
A en croire le quotidien tunisien Al-Chourouk, qui a rapporté l’information, le conseiller du ministre de la Santé ainsi que le directeur central au niveau du ministère des Domaines de l’Etat, qui avaient été arrêtés il y a quelques semaines, sont impliqués dans cette «grave affaire d’un réseau d’espionnage composé de personnalités tunisiennes, comme des ministres, des chefs de partis politiques et de hauts cadres de l’Etat, ainsi que des directeurs de banques, travaillant pour collecter des données au profit d’un Français installé en Tunisie depuis une dizaine d’années».
De son côté, Borhène Bsaïes, chargé des affaires politiques de Nidaa Tounes, a qualifié sur sa page Facebook cette affaire de «séisme politique», confirmant l’existence d’un tel réseau qui travaille à fournir des éléments secrets et confidentiels à un homme d’affaires français établi en Tunisie. Bsaïes a déploré que l’Etat veuille imposer un blackout sur cette information.
Pour qui travaille cet homme d’affaires ? Le Mossad ? La DGSE ?
Borhène Bsaïes n’en dit pas plus. Il précise juste que «ce personnage a su infiltrer les plus hautes sphères décisionnelles de l’Etat, depuis 2011, aussi bien à Carthage qu’à la Kasbah». «Ce personnage serait passé du recrutement de personnes pour avoir des renseignements, au stade d’en recruter pour forcer des actions ou des décisions en haut lieu. Il aurait même été à l’origine de la création de certains partis politiques», ajoute-t-il.
Bsaïes a assuré, en outre, que «ce Français a su recruter des conseillers dans l’entourage de Moncef Marzouki, du temps de sa présidence provisoire, en leur offrant des sommes d’argent et des cadeaux conséquents». Il aurait également réussi à recruter un conseiller et un activiste politique de l’entourage immédiat du président Béji Caïd Essebsi, ainsi que plusieurs autres hauts responsables au niveau des administrations, des ministères, des partis et même des organisations nationales.
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Hannibal GENSERIC