Wokeism – The New Religion of The West |
Bien qu'il existe des marqueurs physiques bien connus indiquant une personne woke (cheveux bleus ou violets, obésité, androgynie, barbe effilée chez l'homme, lunettes agaçantes), j'ai été pendant un certain temps un étudiant curieux de leurs habitudes et de leurs manières psychologiques, que j'ai également noté, avec les traits physiques, d'avoir des qualités universelles.
Jusqu'à récemment, j'avais supposé que ces traits de personnalité universels étaient la preuve d'un état existant chez la personne d'abord (c'est-à-dire un excès de confiance suffisant) qui la rendait vulnérable aux «idées wokes». Mais de plus en plus d'expériences anecdotiques m'apprennent que devenir woke, ou contracter le «virus woke», crée son propre type de psyché humaine chez l'hôte sans méfiance, qui est reconnaissable dans de nombreux cas observables. À mon avis, cette psyché est le résultat du virus de l'esprit, et pas nécessairement une qualité préexistante. Ainsi, si cela est vrai, cela signifie que l'éveil lui-même remodèle l'esprit.
Ces qualités sont :
1. Suffisance. Une attitude absolue, inébranlable et arrogante et condescendante envers toutes les opinions non wokes. Bien qu'étant un trait en soi, il est lié au numéro 2.
2. Manque d'introspection. Aucune trace de remise en question ou de monologue intérieur apparent. Aucun sens de l'équité ou de la compréhension de l'opinion relative.
3. Colère à fleur de peau. Volonté non seulement d'exprimer son opinion en toute occasion, avec n'importe qui, même en infériorité numérique, mais de le faire avec colère. Une volonté de couper tout ami ou membre de la famille qui ne se conformera pas à la croyance woke.
4. Athéisme nihiliste. Ils parlent beaucoup de science, tout en ignorant la science qui ne se conforme pas à leurs croyances. Ils ont tendance à supposer que vous êtes dogmatiquement religieux si vous n'êtes pas d'accord avec eux. Ils s'accrocheront à un nihilisme fortement négatif, croyant que tout est finalement sans espoir et que c'est de l'orgueil sardonique de croire en quoi que ce soit ou de faire quelque chose (ce qui est lié au numéro 6).
5. Malhonnêteté. Ils sont prêts à être ouvertement malhonnêtes pour faire avancer leurs idées virales. S'ils perdent un point dans une dispute, ils passent à un nouveau point, sans jamais reconnaître qu'un point a été perdu. Lorsque tous les points d'attaque sont utilisés, les attaques personnelles commencent. Le passé est une ardoise vierge ouverte à la révision.
6. Égocentrisme. Celui-ci m'a pris un certain temps pour le remarquer, mais il semble que vous ayez affaire à une infection-woke si la personne est devenue anormalement égocentrique et, dans la conversation, ne rend pas tant la pareille que de parler d'elle-même en termes toujours positifs ou auto glorifiants, souvent irréalistes. Ils peuvent également insérer l'apitoiement sur soi, cela semble généralement exacerber un besoin de recherche d'attention.
7. Dépression, faible estime de soi, anxiété. Je n'ai remarqué cela que récemment, c'est probablement le résultat subconscient des numéros 4 et 6 en particulier. Tout véritable questionnement personnel sur le sujet révèle généralement de profondes inquiétudes et angoisses, et souvent des problèmes de santé mentale.
Une expérience récente avec une connaissance, une femme d'âge moyen qui, grâce à un nouveau cercle d'amis, est passée de normale et apolitique à complètement woke, m'a permis d'étudier les changements (avec une horreur détachée) au fur et à mesure qu'ils se produisaient. Premièrement, elle a commencé à faire preuve d'un égocentrisme extrême, car ce nouveau groupe social de pairs est devenu important pour elle (je crois que c'était un « club de lecture »). Cela a commencé quand elle est devenue apparemment incapable de parler d'autre chose que d'elle-même. J'avais remarqué cette qualité chez d'autres amis wokes, et chez beaucoup d'entre eux, je me souviens qu'ils n'étaient pas comme ça auparavant, mais c'était la première personne adulte à faire cette transition lente sous mes yeux, alors j'ai sorti mon bloc-notes et pris des notes.
Elle est devenue quelque peu maniaque, très anxieuse, plus inquiétante et d'apparence moins saine. Parallèlement à cela, des remarques politiques béatement décontractées sont venues dans une conversation polie. Il va sans dire qu'il y avait les inévitables messages Facebook sur la politique woke, ou sur elle-même, ou la combinaison idéale : des messages sur elle-même croisées woke. Mais rien de tout cela ne faisait partie de sa personnalité auparavant, bien que la politique woke soit avec nous depuis de nombreuses années maintenant. Cela a commencé pour elle avec un nouveau cercle de pairs qu'elle souhaitait visiblement impressionner et cela culmine actuellement avec ses amis et sa famille, qui envisagent sérieusement une intervention d'aide psychologique, non pas à cause de la constante signalisation-de-la-vertu, mais pour l'autre plus autodestructrice : les changements de personnalité.
Cela me rappelle la science de la psychopathie. J'étais très intéressé d'apprendre dans ma jeunesse, non seulement que les psychopathes ont essentiellement peu ou pas de sentiments émotionnels, et certainement pas d'empathie, mais aussi qu'ils existent parmi nous en grand nombre. Ils ne deviennent pas tous des serial killers, mais il y a des gens que vous connaissez qui sont des psychopathes que vous n'auriez jamais devinés parce qu'ils apprennent à imiter le comportement humain. En effet, un traumatisme grave durant la jeunesse peut créer une psychopathie, il peut donc s'agir d'une condition environnementale.
Je ne dis pas que les gens wokes sont des psychopathes (bien qu'ils partagent tous le narcissisme), je dis que des conditions psychologiques peuvent être créées, et que le monde moderne est impitoyable, avec son consumérisme matérialiste rampant, son athéisme dogmatique et son système fabriquant une nouvelle psyché humaine, à la fois frêle et lourde et à sa manière perverse.
Observez la propagation du virus, observez et étudiez et espérez que vous êtes immunisé.
par Brett Sinclair
Auteur, artiste, historien, éditorialiste et blogueur qui a travaillé pour
plusieurs magazines nationaux au Canada et dans des médias internationaux.
Algora Blog | September 15, 2021
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Pierre Valentin : "Le wokisme est un 'opium des intellectuels'
"
Publié le
28/07/2021
Mouvement idéologique venu des campus états-uniens, le « wokisme »
est au centre des débats médiatiques et intellectuels. Pourtant, une majorité
de Français n'en a jamais entendu parler et peu de gens qui emploient le mot
sont capables de le définir précisément. De quoi faire dire à certains que le woke
n'existe pas, si ce n'est dans les fantasmes de la droite et de la gauche
républicaine.
Deux notes publiées par le think tank Fondapol, intitulées « L’idéologie woke. Anatomie du
wokisme » et « L’idéologie woke. Face au
wokisme », réussissent à tracer les contours de ce mouvement
qui tend à prendre de l'ampleur. L'auteur, Pierre Valentin, étudiant en master
science politique à l'université Paris-2 Panthéon-Assas, diplômé en philosophie
et politique de l'université d’Exeter au Royaume-Uni, revient avec nous
sur le contenu de son étude.
Marianne : Comment définiriez-vous
« l’idéologie woke » ?
Pierre Valentin : La traduction littérale
« stay woke » signifie en anglais « restez
éveillés ». Cette expression s’est d’abord popularisée aux États-Unis
dans la communauté́ afro-américaine, où elle fait des apparitions sporadiques
tout au long du XXe siècle. Elle ne devient un slogan politique à grande
échelle que lorsque le groupe Black Lives Matter s’en revendique en 2013
et 2014.
Deux critiques sont régulièrement formulées à l’encontre de ceux qui analysent
le « wokisme ». La première est de critiquer la rigueur de ce terme,
qui serait « fourre-tout » et « flou ». Chacun serait le
woke de quelqu’un d’autre. La seconde – dans la même veine – est de dire que ce
terme est une création inventée post-hoc par des gens de droite et les
détracteurs de ce mouvement.
Prenons ces critiques dans l’ordre. La définition donnée par Radio-Canada,
citée Mathieu Bock-Côté (La
Révolution racialiste et autres virus idéologiques, Presses de la Cité,
2021, p. 72.), est la suivante : « Dans
un contexte de combat en matière de justice sociale, cette expression définit
quelqu’un qui est sensibilisé aux injustices qui peuvent avoir lieu autour de
lui. »
Ce terme renvoie à l’imaginaire de la gnose, hérésie chrétienne qui
conceptualise une petite élite qui posséderait un savoir qualitativement
supérieur ; une paire de lunettes qui permettrait de voir comment la réalité
quotidienne est en réalité entachée par la trace du mal partout présent.
Ailleurs, la notion de wokisme a été traduite sous le nom de
« vigilitantisme ».
Est-ce suffisant pour caractériser une idéologie ?
Il ne s’agit pas de nier que le fait de catégoriser une idéologie qui prône la
non-catégorisation n’est pas parfois un défi ! Le wokisme se caractérise
notamment par un scepticisme radical quant à̀ la possibilité́ d’obtenir une
connaissance ou une vérité́ objective, ainsi que par l’idée selon laquelle la
société serait formée de systèmes de pouvoir et de hiérarchies qui décideraient
de ce qui peut être su et comment. Comme le notent les intellectuels James
Lindsay et Helen Pluckrose, ce postmodernisme
mutant rejoue sans cesse ses quatre thèmes clefs : le brouillage des
frontières, le pouvoir accordé au langage, le relativisme culturel, ou encore
l’éviction de la notion d’individu et de l’universel.
Venons-en à la seconde critique, selon laquelle ce terme est une invention de
ses contradicteurs. Dans la vie politique, il faut bien évidemment se méfier de
descriptions dont personne ne se revendique, car elles servent généralement à
disqualifier et non à qualifier. Cependant, le terme woke - contrairement à ce
que certains essaient de nous faire croire – a commencé sa vie sous la forme
d’une revendication positive, et son glissement vers l’anathème n’a eu lieu que
dans un second temps. À titre d’exemple, en 2018,Le Monde considérait
encore qu’« être woke » avait plus ou moins pour synonyme « être
cool » dans la culture noire américaine.
À quoi ressemble le « woke » moyen ?
Pour un mouvement qui prône la dissolution de toute norme, le profil sociologique
« type » du woke s’avère étonnamment simple à dessiner. Le sondage
IFOP réalisé en février dernier a été analysé au début du second volume de
cette note, et il s’avère riche en enseignements.
« Il n’y a pas de prolétariat woke. La corrélation entre revenus
élevés des parents et comportements woke des enfants saute aux yeux. »
Tout d’abord, notons qu’il n’y a pas de prolétariat woke. La corrélation entre
revenus élevés des parents et comportements woke des enfants saute aux yeux.
Une analyse de quatre-vingt-dix cas d’intervenants « désinvités » en
Amérique révèle que l’étudiant moyen inscrit dans une université où les
étudiants ont tenté́ de restreindre la liberté d’expression est issue d’une
famille dont le revenu annuel est supérieur de 32 000 dollars à̀ celui de
l’étudiant moyen en Amérique. En France, seuls 40 % des ouvriers ont
entendu parler de l’écriture inclusive et seuls 18 % savent de quoi il
s’agit, contre 73 % dans les catégories supérieures - 57 %
répondant savoir de quoi il s’agit.
Le wokisme est ainsi un « opium des intellectuels », pour reprendre
la célèbre formule de Raymond Aron sur le marxisme. Cependant, comme la culture
des « élites » a tendance à être imitée par ceux qui souhaiteraient
en faire partie, celle-ci pourrait s’étendre progressivement à l’ensemble des
classes sociales.
Ensuite, l’âge joue un rôle fondamental. Il n’y a pas non plus de vieux wokes.
Les wokes en France ont généralement entre 18 et 35 ans - l’IFOP n’a pas sondé
les moins jeunes. Toutefois, en Amérique, où le wokisme jouit d’une influence
depuis plus longtemps que chez nous, on remarque que certains, passé la
quarantaine, restent enfermés dans cette idéologie. Là aussi, cela nous permet
d’affirmer que cette idéologie est partie pour s’installer durablement dans nos
sociétés. Tout système de pensée porté par des jeunes des milieux aisés est
voué à gagner rapidement en popularité. Le wokisme est également porté beaucoup
plus par des femmes que par des hommes.
L’électorat le plus favorable à l’idéologie woke parmi les quatre électorats
les plus conséquents du premier tour de l’élection présidentielle de 2017
s’avère être celui de Jean-Luc Mélenchon. Il est suivi par celui d’Emmanuel
Macron, au sein duquel on peut observer un net clivage entre ses électeurs
jeunes et plus âgés sur cette question.
Vous montrez que cette pensée pénètre bien les campus états-uniens. Quel en
est-il en France ?
Je dirai plutôt que désormais c’est la pensée des campus états-uniens qui
pénètre bien toute l’Amérique ! La question du wokisme là-bas est sans doute le
clivage numéro un de leur vie politique, notamment le sujet de la théorie
critique de la race, débat qui fait rage chez eux. Le sondeur Frank Luntz
estime que ce clivage vient de rentrer dans le top 3 des plus déterminants pour
la vie politique britannique, tout en pronostiquant que sur les prochains six à
douze mois, le Royaume-Uni devrait suivre « l’exemple » américain.
La grande différence avec les États-Unis, c’est que nous avons en France une
gauche anti-woke relativement puissante. Je pense qu’une des raisons pour cela,
c’est justement ce contre-modèle américain. Nous ne parlons pas ici dans le
vide ! L’expérience du wokisme à (très) grande échelle a déjà eu lieu, et cela
s’appelle les États-Unis d’Amérique, version 2021 : une société au clivage
élites/peuples encore plus prononcé qu’avant, au vote contestataire extrêmement
fort, où tous les sujets sans aucune exception possible sont désormais
politisés. Voulons-nous de ce monde-là ? Une part de la gauche française, lucide,
comprend très bien, et résiste.
« La gauche universaliste française est plus facilement heurtée par ce
discours que celle qui existe dans le monde anglophone, qui possède beaucoup
moins d’anticorps intellectuels pour résister. »
L’autre raison à mon sens de la résistance d’une part de la gauche à
l’idéologie woke est d’ordre intellectuel. Kimberlé Crenshaw, qui a théorisé à
la fois l’intersectionnalité et la théorie critique de la race, incarne bien le
tournant dans le postmodernisme (aux conséquences inimaginables) vers la fin
des années 1980, et au début des années 1990. Le progressisme, qui jusque-là
voulait vider les catégories sexuelles et raciales de toute pertinence
politique, se retourne contre lui-même, et explique, reprenant les écrits de Jacques
Derrida et de Herbert Marcuse, que la meilleure manière de lutter contre une
hiérarchie ou un binaire injuste est de les renverser.
On glisse ainsi d’une demande d’égalité à une demande de hiérarchie « à
l’envers », où le « dominé » dominerait le « dominant ».
La gauche universaliste française est plus facilement heurtée par ce discours
que celle qui existe dans le monde anglophone, qui possède beaucoup moins
d’anticorps intellectuels pour résister. Ce clivage au sein de la gauche sera
déterminant pour la suite du wokisme en France.
Les wokes sont-ils présents ailleurs que sur les campus ?
Il faut traiter le wokisme comme une épidémie, dans la mesure où il se traite
lui-même positivement de « virus », que ce soit chez Derrida ou chez
certaines féministes woke. Or, comme face à toute épidémie, il existe des
virologues « rassuristes ». Après les évènements très médiatisés de l’université d’Evergreen en
2017, où un couple de professeurs a dû fuir le campus en craignant pour leur
vie, le sujet du wokisme est devenu inévitable. La poussière ne pouvait plus
être mise sous le tapis. Du coup, les rassuristes expliquaient que si ce
phénomène existait et pouvait parfois être dangereux, il resterait circonscrit
uniquement aux campus américains. Ce pronostic fut doublement démenti par la
réalité : le wokisme s’est évadé depuis longtemps des campus mais aussi des
États-Unis.
L’autre pronostic naïf était de croire que ces jeunes-là quitteraient leurs
universités pour se faire remodeler par l’impitoyable monde du travail. C’est
justement l’inverse qui s’est produit : ils ont impitoyablement remodelé le
monde du travail à leur image, et cela s’est fait aisément dans la mesure où
ils sortaient tous de Harvard, Yale, Princeton etc. et pouvaient ainsi rentrer
dans l’entreprise de leur choix les mains en haut du guidon.
« L’élection de Trump doit être interprétée comme une réaction face
au wokisme. Il n’en est pas la cause, malgré ses outrances. »
Du coup, Coca-Cola, Apple, et les GAFAM ont été progressivement contaminés.
Depuis la publication de Propaganda d’Edward Bernays en 1928, on sait
que le monde publicitaire « anticipe » - mais en réalité fait
advenir - les évolutions sociétales dans nos sociétés de l’image. Or, même
la CIA fait désormais des publicités en jargon woke ! L’espace public est
inondé de publicités wokisantes. J’observe pour la première fois en France des
publicités en écriture inclusive, dans des affiches dans le métro, au cinéma,
etc. Ce phénomène va s’accentuer. En interne, beaucoup de ces entreprises
encouragent ce qui ne peut qu’être décrit comme des séances de rééducation à
l’attention des salariés, parfois avec l’objectif de « déblanchir »
leurs perceptions du réel.
Quelles en sont les conséquences ?
Face à ce que je viens de décrire, comment ne pas s’attendre à une gigantesque
réaction des « dominants », surtout lorsque d’un point de vue
socio-économique ils appartiennent bien souvent au camp des
« dominés » ? L’élection de Trump doit en ce sens être interprétée
comme une réaction face au wokisme. Il n’en est pas la cause, malgré ses
outrances. D’ailleurs, fait sociologique intéressant, la quasi-intégralité des
auteurs cités dans les deux volumes de la note se dit progressiste et de centre
gauche, et a écrit leurs ouvrages après l’élection de 2016. J’en déduis qu’ils
ont compris que si la gauche non-woke ne faisait rien, elle continuerait à
perdre du terrain électoral, coincée entre des populistes de droite (Trump) et
des hommes politiques qui se soumettent au wokisme (Biden). De plus, ces deux
camps ont tout intérêt à mettre en avant l’autre pour mieux mobiliser leurs bases
respectives. Pour citer René Girard, dans le Bouc Émissaire (1982) : « Ils
tiennent à leur querelle car ils ne tiennent que par elle. »
On a vu aux dernières régionales les prémices d’un « front républicain à
l’envers », où gauche non-woke, centre et droite se sont mis d’accord pour
« faire barrage » à certains candidats jugés trop à gauche. Cette
évolution – impensable hier encore – du paysage politique français qui constate
l’influence grandissante du wokisme est une bande-annonce de grands bouleversements
électoraux à venir si l’incendie woke n’est pas éteint.
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volontaire; par Nicolas BONNAL
Le Woke est apparu avec le puritanisme biblique puis est revenu avec le progressisme US au 19ème : voir Beaumont (cité par Marx), Poe, Tocqueville et Beecher Stowe. Il est constitutif de la mentalité occidentale et anglo-saxonne. Sous des dehors conservateurs elle est progressiste et impérialiste. C'est elle qui nécrose les Européens depuis 1918.
RépondreSupprimerPierre Valentin : "Le wokisme est un 'opium des intellectuels' "
RépondreSupprimerPas exactement .. Wokeism est le crack cocaine des intellectuels