L’attaque du Hamas contre Israël, le 7 Octobre 2023, a sapé la crédibilité de la dissuasion militaire israélienne, pointé du doigt l‘écrasante responsabilité des pays occidentaux dans leur complaisance à l’égard de l’État Hébreu du fait de leur complicité tacite à l’égard de l’annexion rampante du territoire dédié au futur état palestinien, discrédité durablement Mahmoud Abbas, le chef nominal de l’Autorité Palestinienne et signé la mort politique du premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, artisan, pour sa survie politique, de l’alliance avec les forces les plus xénophobes et suprématistes israéliennes.
Les représailles massives ordonnées sans discernement par l’armée israélienne, aussi bien contre les civils que contre les hôpitaux, de même que le blocus économique décrété contre la population civile et le nombre élevé de journalistes tués dans l’accomplissement de leur mission, enfin la destruction systématique de toute surface bâtie, ont sapé durablement les mythes fondateurs de l’État Hébreu sur lesquels il a prospéré depuis sa création, à savoir «l’unique démocratie du Moyen Orient, pointe avancée du Monde libre face à la barbarie arabo musulmane, défendue par une «armée morale» mue par «l’éthique de la pureté des armes».
Tel pourrait être pour bon nombre d’observateurs, le premier bilan de l’opération «Déluge Al Aqsa», au terme de cinquante-cinq jours de combats entre Israël et les combattants palestiniens de Gaza, déclenchée par l’assaut de trois mille combattants palestiniens contre les agglomérations israéliennes en bordure de Gaza.
Une attaque conjointe menée par les fractions combattantes de l’enclave, –Hamas, Jihad Islamique et Front Populaire pour la Libération de la Palestine–, par voie de terre, de mer et d’air, perpétrant des massacres, prenant 240 civils israéliens et étrangers en otage.
La dissuasion militaire israélienne en lambeaux sinon en question
Une étude comparative des diverses confrontations israélo-arabes selon leur chronologie, dresse le constat suivant :
A – La Guerre de juin 1967 : Elle a duré six jours et débouché sur la conquête par Israël de vastes superficies de territoires arabes (Sinaï égyptien, Golan syrien, Cisjordanie et Jérusalem-Est). Sur le plan diplomatique, elle a marqué l’entrée en force des États-Unis au Moyen Orient en substitution des anciennes puissances coloniales européennes (Le Royaume Uni et la France).
Sur le
rôle pernicieux de l’Iran impériale et de la Jordanie lors de la guerre de juin
1967, cf. ce lien :
https://www.madaniya.info/2021/06/25/la-jordanie-et-liran-poussent-israel-a-la-guerre-contre-legypte-nasserienne-et-la-syrie-baassiste-4-4/
B – La Guerre d’Octobre 1973 : Marquée par la destruction de la Ligne Bar Lev, premier exploit militaire arabe de l’histoire contemporaine, elle a duré 18 jours, soit le triple de celle de juin 1967, faisant 2.691 tués du côté israélien et 2.135 blessés. Israël n’a dû son salut qu’au pont aérien américain ordonné en faveur de son allié israélien par le président Richard Nixon en plein scandale du Watergate.
La guerre d’Octobre 1973, qui a mis aux prises Israël à l’Égypte et à la Syrie, constitue la dernière confrontation entre l’État Hébreu et des États Arabes. Depuis lors, toutes les confrontations ont opposé Israël à des forces paramilitaires non étatiques menant contre l’État Hébreu une guerre hybride. Elles se sont soldées par des revers pour Israël compte tenu de ses objectifs de guerre déclarés.
C -La guerre de juin 1982, menée contre le sanctuaire libanais de l’Organisation de Libération de la Palestine, a duré trois mois. L’armée israélienne a perdu 670 soldats lors de ce conflit, puis, par son prolongement, via la guérilla anti israélienne, à 1 216 le nombre total de soldats tués au Liban entre les années 1982 et 2000, date du retrait israélien du Liban.
Marqué par les massacres des camps palestiniens de Sabra-Chatila, dans la banlieue de Beyrouth, par les milices chrétiennes sous tutelle israélienne, et de l’assassinat de l’homme lige des Israéliens, le chef phalangiste Bachir Gemayel, à la veille de son accession à la présidence de la République libanaise, le siège de Beyrouth juin 1982, qualifié par un commentateur israélien de «guerre de dupes », a souillé l’image d’Israël dans la sphère occidentale.
Si Israël a obtenu le départ de Yasser Arafat, chef de l’OLP, de Beyrouth vers Tunis, la guérilla anti israélienne a forcé Israël à se dégager militairement du Liban, sans négociation ni traité de paix, fait unique dans les annales diplomatiques internationales. Un traumatisme qui se prolonge encore de nos jours tant en Israël qu’au sein du pacte atlantiste et des alliés arabes de Washington tant Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, promu depuis lors grand décideur régional, tétanise Israël et rend insomniaque les Occidentaux.
D -La guerre de juillet 2006 : En 2006, l’imbrication des guerres croisées d’Israël et des États-Unis au Moyen orient en vue de redessiner un «Grand Moyen Orient», conforme à leur stratégie conjointe visant à maintenir leur hégémonie sur cette zone pétrolière, a conduit Israël à se livrer à une offensive aérienne en vue d’obtenir le désarmement du Hezbollah, alors que les États-Unis étaient embourbés en Irak dans une guérilla meurtrière.
Première confrontation d’ampleur entre l’Etat Hébreu et le Hezbollah libanais, elle a duré 33 Jours. Elle se soldera par un échec israélien compte tenu de l’objectif déclaré d’Israël «l’éradication du Hezbollah libanais», la formation chiite mettant en œuvre à cette occasion, grâce à ses tunnels, un conflit mobile dans un circuit fermé, une novation stratégique majeure de la polémologie contemporaine, dont le Hamas s’en inspirera à Gaza.
Disposant d’une frontière de 72 kms, –59 Kms avec Israël et 13 kms avec l’Égypte– l’enclave de Gaza est traversée dans ses entrailles par 360 kms de tunnels, un poumon vital pour assurer son ravitaillement en armes et en nourritures, afin de contourner son encerclement. Dans sa guerre contre Israël, le Hamas a en effet emprunté au Hezbollah, la stratégie que la formation chiite avait appliquée lors de sa confrontation avec l’État hébreu, en 2006. Les actions de harcèlement du Hamas derrière les lignes israéliennes relèvent de cette même stratégie.
Préfiguration de la destruction de l’enclave de Gaza, en 2023, trente-trois jours de bombardements aériens du sud Liban et de Beyrouth, n’auront pas eu raison de la résistance du Hezbollah, en dépit de la connivence du premier ministre sunnite libanais de l’époque Fouad Siniora, l’ancien comptable de son patron le milliardaire libano saoudien Rafic Hariri, et du leadership maronite, roue dentée de toutes les équipées occidentale dans la zone.
E -«Déluge Al Aqsa» (Octobre 2023) : Cette attaque, sans précédent dans le conflit, le plus long de l’histoire des confrontations israélo-arabes, par le nombre de ses victimes (plus de mille deux cents morts), a fait de la journée du 7 octobre 2023, la journée la plus meurtrière de l’histoire d’Israël depuis sa fondation en 1948 et marque un «tournant historique» par la nature et l’ampleur de son bilan humain.
La
riposte israélienne a entraîné la mort de plus de 11 078 personnes, 24 000
civils et combattants palestiniens blessés et provoqué le déplacement de plus
de 1 500 000 civils et au moins 1 000 personnes seraient portées disparues.
Côté israélien,200 000 personnes ont été également déplacées, faisant planer
les craintes d’une crise humanitaire de l’enclave palestinienne qui était déjà
sous blocus égyptien et israéliens.
En contre champs, près de 50 journalistes ont été tués en 45 jours à Gaza, dont 11 dans le cadre de leurs fonctions, faisant de ce bilan, l’un des plus meurtriers de ce siècle.
Mais si en 1973, Les États-Unis se sont contentés d’assurer un pont aérien pour ravitailler l’armée israélienne, en 2023, cinquante ans plus tard, l’Amérique a dû dépêcher deux porte-avions et une dizaine de bâtiments d‘escorte, 16.000 marins et 300 avions, pour contenir les adversaires de l’État Hébreu, signe indiscutable de l’érosion de la dissuasion israélienne et de la montée en puissance de ses ennemis. Une force aéronavale doublée d’un pont aérien pour le ravitaillement de l’armée israélienne en sus d’un milliard de dollars versé par l’Allemagne pour soutenir l’effort de guerre israélien, par solidarité expiatoire du génocide hitlérien.
L’autorité Palestinienne discréditée et l’arme israélienne, une arme à double tranchant
Conséquence adjacente de cette ultime confrontation, l’Autorité Palestinienne, totalement discréditée, le Hamas apparait désormais comme le véritable détenteur du pouvoir palestinien en substitution de l’OLP. Et l’arme atomique brandie comme option par un ministre israélien désespéré par le déroulement des opérations s’est révélée être une arme à double tranchant en raison de la contiguïté et de l’exiguïté des territoires israélien et palestinien, l’usage du feu nucléaire israélien sur Gaza aura immanquablement des retombées atomiques sur le territoire israélien.
Le débordement du champ de bataille traditionnel
Mais pour la première fois dans l’histoire du conflit israélo-arabe, la confrontation a débordé le traditionnel champ de bataille, avec l’implication des Houthis du Yémen qui se sont distingués par des tirs de missiles et de drones contre Eilat, –dont le nom arabe est ‘Um ‘al-Rashrash’’, avant son hébraïsation–, du Hachd Al Chaabi en Irak contre les bases américaines dans le Nord Est syrien et en Irak, y compris la base aérienne américaine d’Irbil, dans le Kurdistan irakien;
Enfin Le Hezbollah, qui a déployé une stratégie de montée progressive de la tension à la frontière libano-israélienne, plutôt qu’un déploiement de riposte multiforme instantané, afin d’aveugler Israël et de le priver de toute visibilité sur le sud du Liban.
Le harcèlement du Hezbollah d’Israël à sa frontière nord contraint celui-ci à immobiliser dans la région frontalière libano-israélienne «le tiers des effectifs logistiques de l’armée israélienne, y compris des troupes d’élite, la moitié de ses forces navales, alors que 50 pour cent de sa force balistique a été positionnée en direction du sud-Liban, le forçant à évacuer la population de 45 agglomérations urbaines.
Les accrochages répétés dans la zone frontalière libano-israélienne ont été marqués notamment par la destruction de 140 caméras de vidéo-surveillance israéliennes, de 33 radars, de 17 systèmes de brouillage des transmissions, provoquant corrélativement l’évacuation de 45 agglomérations urbaines israéliennes du Nord de la Galilée. L’engagement du Hezbollah dans la guerre visait à confirmer la crédibilité de la formation chiite, en honorant ses engagements maintes fois proclamés en faveur de sa solidarité avec la Palestine, en même temps qu’un pied de nez aux Occidentaux en tranchant le nœud coulant qu’ils suspendaient autour de son cou par la Softwar menée depuis deux ans par l’OTAN contre le Liban en vue de la strangulation du Hezbollah.
Le Hamas tombeur de Benyamin Netanyahou
Pour paradoxal que celui puisse paraitre, «Déluge Al Aqsa» apparaitra rétrospectivement comme ayant signé la mort politique de Benyamin Netanyahu. En maille à partir avec la justice de son pays, caressant le projet de reformer la Cour suprême israélienne pour éviter une condamnation fatale à son destin politique, multipliant les alliances avec les formations les plus xénophobes et suprématistes de l’échiquier politique israélien, l’homme avait surmonté tous les obstacles, survécu à toutes les épreuves, détenant même le record de longévité politique en Israël.
Mais l’attaque du Hamas lui aura été fatale, en ce qu’elle a révélé les failles du dispositif israélien, en dépit de la présence du système Pegasus, d’espionnage électrique, en dépit de l’importante base d’Ourim d’écoutes et de repérages électronique. Quoi qu’il fasse, quelle que soit sa riposte, voire même ses résultats, Benyamin Netanyahu devra répondre de ses actes. Il n’échappera pas à la justice des hommes de son pays, pas plus qu’au jugement de l’Histoire ; Vaincu par une organisation qu’il se proposait d’éradiquer.
L’homme rejoindra le sort ses trois prédécesseurs, éjectés, eux aussi du pouvoir, au terme de confrontations israélo-arabes. Trois premiers ministres israéliens ont en effet déjà été expédiés au tapis en 50 ans de conflit.
Avec une régularité de métronome, en 50 ans de conflit, les trois premiers ministres israéliens éjectés du pouvoir à la suite de confrontations militaires arabo israéliennes sont respectivement en 1973, Golda Meir, à la suite de la destruction de la Ligne Bar Lev par les égyptiens; en 1982, dix ans plus tard, Menahem Begin à la suite de l’invasion israélienne du Liban et des massacres des camps palestiniens de Sabra et Chatila; en 2006, 36 ans après, Ehud Olmert et son chef de l’aviation Dan Haloutz pour leur échec à désarmer et démanteler le Hezbollah libanais. Il y a fort à parier qu’un 4ème, Benyamin Netanyahu connaitra un sort identique, en dépit de l’acharnement rabique dont il fait preuve contre les civils innocents à Gaza.
La Silicon Valley israélienne de peu de poids face à l’armement rudimentaire des combattants de Gaza
Au terme de 55 jours de combat, l’attaque du Hamas a vraisemblablement écourté la longévité politique de Benyamin Netanyahu, et à moins d’un retournement spectaculaire, quelque peu compromis les chances de réélection du président américain Joe Biden.
Pis, la Silicon Valley du Moyen Orient a été de peu de poids devant les techniques rudimentaires des combattants palestiniens de Gaza, alors que cette industrie de pointe, fondée par l’Unité 8.200 de génie de l’armée israélienne, constitue la source de fierté absolue de l’État Hébreu, génératrice de 18,1 pour cent de son PNB et de 48 pour cent de ses exportations.
La Belgique et l’Espagne, l’honneur de l’Union européenne
L’attaque du Hamas a sorti l’Occident de sa léthargie qui redécouvre subitement les conditions de base du règlement du conflit israélo-palestinien : La contiguïté, à défaut de coexistence, de deux états, l’un israélien, l’autre palestinien, telle que cela a été préconisé par la résolution 181 du l’Assemblée Générale des Nations Unies de 1947, soit il y a 76 ans. Une perspective cauchemardesque pour les Israéliens. L’échec de la politique menée par tout l’échiquier politique israélien, tant par les travaillistes que la droite israélienne.
Prenant
le contrepied de leurs collègues occidentaux, les premiers ministres de
Belgique, Alexander De Croo, et d’Espagne, Pedro Sanchez, –deux royaumes–, se
sont rendus au poste frontière de Rafah (Sinaï égyptien) pour mettre un terme
au louvoiement de l’OTAN, annonçant leur intention de reconnaitre
unilatéralement l’existence d’un «Etat Palestinien Indépendant» en l’absence
d‘un consensus occidental sur la question.
Une position qui tranche avec celle attentiste de la France, désormais l’ombre
d’elle-même au Moyen Orient.
· https://www.renenaba.com/macron-en-israel-les-palestiniens-en-catimini-la-honte-de-la-france/
Sans craindre les foudres du lobby pro israélien de l’Union Européenne, Barcelone a même annulé son jumelage avec Tel-Aviv.
Sur le lobby pro israélien au sein de l’Union européenne, cf ces liens :
· https://www.madaniya.info/2019/03/01/le-lobby-pro-israelien-au-sein-de-lunion-europeenne-1-3/
· https://www.madaniya.info/2019/03/05/le-crif-chef-dorchestre-du-tapage-mediatique-2-3/
· https://www.madaniya.info/2019/03/11/bruxelles-capitale-du-lobbying-europeen-3-3/
Un exemple à méditer pour Manuel Valls, le transfuge socialiste catalan post macroniste, discrédité par tant de reniements et forcé au retrait de la vie politique française après ses échecs répétitifs tant en France qu’en Espagne.
Sur Manuel Valls, cf ce lien : https://www.madaniya.info/2016/12/06/france-manuel-valls-no-pasaran/
Le monde occidental est aux prises avec un «effondrement moral» significatif face à la redistribution globale du pouvoir, lequel échappe désormais aux mains de la sphère euro-américaine. Qu’il est dur d’être après avoir été.
La bataille de Gaza se présente ainsi comme une bataille décisive au sens stratégique de Clausewitz, en ce qu’elle doit provoquer une modification radicale des rapports de forces régionaux et la création d’une nouvelle réalité sur le terrain.
L’éradication
du Hamas objectif déclaré des représailles israéliennes a produit un effet inverse,
confirmant le mouvement islamiste palestinien dans son rôle d’interlocuteur
obligé pour tout ce qui a retrait à Gaza. Les négociations pour la libération
des otages israéliens et occidentaux en témoignent.
Bis Repetita Placent : Près de cent ans après la déclaration Balfour portant création d’un
«foyer national juif en Palestine», le sablier de l’Histoire s’est retourné.
Sur fond de génocide hitlérien et de sociocide palestinien, le compte à rebours
a commencé.
L’Union Sacrée de l’Otan autour de son pupille en témoigne : Plus qu’en Ukraine, une part du destin de l’Occident se joue, en cet automne 2023, sur la terre de Palestine.
René Naba 30 janvier2024 Source : www.madaniya.info.
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Revue de presse du 29 janvier 2024
La nouvelle de la semaine, dans le sens de ses potentielles répercutions géopolitiques, est la décision de la Cour Internationale de Justice d’ordonner à Israël de :
- « Prendre toutes les mesures en son pouvoir
pour empêcher la commission de tous actes entrant dans le champ d’application
de l’article II de la présente Convention, notamment
- Garantir avec effet immédiat que ses militaires ne commettent aucun des
actes décrits au point 1 ci-dessus
- Prendre toutes les mesures en son pouvoir pour prévenir et punir
l’incitation directe et publique à commettre le génocide à l’encontre des
membres du groupe palestinien dans la bande de Gaza
- Prendre des mesures immédiates et efficaces pour permettre la fourniture
d’urgence des services de base et de l’aide humanitaire nécessaires pour
remédier aux conditions de vie défavorables auxquelles sont confrontés les
Palestiniens dans la bande de Gaza
- Prendre des mesures efficaces pour empêcher la destruction et assurer la
préservation des preuves liées aux allégations d’actes relevant du champ
d’application des articles II et III de la Convention pour la prévention et la
répression du crime de génocide contre des membres du groupe palestinien dans
la bande de Gaza
- Soumettre un rapport à la Cour sur toutes les mesures prises pour donner
effet à la présente ordonnance dans un délai d’un mois à compter de la date de
la présente ordonnance.
Cet ordre marque la fin de l’impunité d’Israël. C’est aussi la fin de l’impunité des partisans d’Israël. Les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne et d’autres peuvent désormais être accusés et punis pour complicité de génocide (Article III de la Convention sur le génocide) s’ils ne s’abstiennent pas immédiatement de fournir à Israël les moyens (armes, munitions, argent) pour commettre davantage de génocide. »
Cette nouvelle a été très peu commentée dans les médias grand public occidentaux afin de ne pas trop heurter l’image, déjà bien détériorée, d’Israël. Quand elle a été commentée c’est plutôt pour dire qu’Israël respecte déjà ces injonctions ou pour retourner leur signification :
- La Cour de l’ONU ordonne à Israël d’empêcher un génocide,
mais n’exige pas l’arrêt de la guerre
- La cour internationale de justice sélective
- Israël est sanglé par les décisions de la CIJ sur Gaza –
mais obéira-t-il ?
- La CIJ dénigre Israël pendant 35 minutes, puis Israël gagne
- « Pendant 35 minutes, la Cour internationale de Justice a dénigré
Israël, mais elle a ensuite surpris l’État juif en n’émettant aucun ordre
pratique contre Tsahal.
- Il n’y a eu aucun ordre de cesser la guerre et il n’y a eu aucun ordre
pour que Tsahal se retire de Gaza.
- Le point pratique le plus troublant de la décision pour Israël est la
nécessité de faire rapport à la CIJ dans un mois, ce qui laisse la porte
ouverte à une ordonnance plus sérieuse à ce moment-là.
- Toutes les autres mesures ordonnées par la CIJ sont des éléments avec
lesquels Israël dit être d’accord en général : ne pas commettre de génocide,
faciliter l’aide humanitaire, préserver les preuves pour les enquêtes sur les
crimes de guerre présumés et poursuivre les Israéliens qui se livrent à des
incitations illégales contre les Palestiniens. »
Al Jazeera présente une autre vision de l’événement :
- « L’apartheid israélien et ses puissants soutiens commencent enfin à
être confrontés à une certaine responsabilité pour leurs violations répétées et
de longue date du droit international.
- Maintenant que nous avons entendu le jugement provisoire rendu par la Cour
internationale de Justice (CIJ) dans l’affaire du génocide sud-africain contre
Israël, nous pouvons affirmer avec confiance qu’un nouvel ordre mondial est en
train de se mettre en place. »
- Malgré cette légèreté affichée par les médias, les dirigeant israéliens sont verts de rage :
- « Les responsables israéliens ont accusé la Cour internationale de
justice de partialité antisémite et ont exprimé leur consternation que
l’histoire sud-africaine alléguant que la guerre à Gaza équivalait à un
génocide n’ait pas été complètement rejetée, après que la cour a rendu une
décision provisoire d’urgence.
- Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré en réponse
que son pays était déterminé à respecter le droit international ainsi qu’à
défendre son peuple. « La tentative ignoble de refuser à Israël ce droit
fondamental [à l’autodéfense] constitue une discrimination flagrante contre
l’État juif et elle a été rejetée à juste titre », a-t-il déclaré dans un
communiqué. « L’accusation de génocide portée contre Israël est non seulement
fausse, elle est scandaleuse, et les gens honnêtes du monde entier devraient la
rejeter. »
- Alors qu’Israël se montre souvent dédaigneux à l’égard de l’ONU, alléguant
que l’organisation internationale a un parti pris à son encontre, le pays a
pris très au sérieux l’affaire de la CIJ, en envoyant une solide équipe
juridique à La Haye qui a fait valoir qu’il avait le droit de se défendre après
l’attaque du Hamas du 7 octobre.
- Itamar Ben-Gvir, le ministre israélien de la Sécurité nationale d’extrême
droite, a tweeté : « Ce tribunal ne recherche pas la justice mais plutôt la
persécution du peuple juif. Les décisions qui mettent en danger l’existence de
l’État d’Israël ne doivent pas être écoutées. Et nous devons continuer à
vaincre l’ennemi jusqu’à la victoire complète. La décision du tribunal
antisémite de La Haye prouve ce que l’on savait déjà : ce tribunal ne recherche
pas la justice, mais plutôt la persécution du peuple juif. Ils sont restés
silencieux pendant l’Holocauste et aujourd’hui, ils perpétuent l’hypocrisie et
vont encore plus loin », dit-il.
- La CIJ, dans sa version actuelle, a été fondée en 1945. »
On peut donc prédire avec une forte probabilité que cette décision de la CIJ ne va pas changer la politique israélienne de démolition complète de la bande de Gaza. :
- « 21 soldats israéliens tués pendant qu’ils plaçaient des explosifs pour une démolition contrôlée. »
Sur Twitter, de nombreuses vidéos montrent les démolitions contrôlées d’universités, d’école, de mosquée…La stratégie est visiblement d’empêcher toute vie normale de reprendre place à Gaza.
- « Plus de 50 % des bâtiments de Gaza endommagés ou détruits lors des bombardements israéliens »
Et les discours pour coloniser Gaza vont bon
train :
- « Des milliers de participants se sont rassemblés dimanche à
Jérusalem pour une conférence appelant à la réinstallation dans la bande de
Gaza et au transfert de la population palestinienne qui y vit.
- Intitulée « Conférence pour la victoire d’Israël – Les implantations
apportent la sécurité : retour dans la bande de Gaza et dans le nord de la
Samarie », la conférence comprenait des discours de nombreuses personnalités
publiques, notamment des membres de la Knesset et des ministres de l’actuel
gouvernement de coalition, ainsi que des rabbins et des militants des
implantations, des familles des soldats combattant actuellement à Gaza et les
chefs des conseils du sud.
- Au cours de la conférence, les participants ont reçu des détails sur les colonies
juives, des cartes et les étapes de préparation, ainsi que des appels aux
décideurs pour qu’ils reconnaissent qu’une victoire de guerre ne peut être
revendiquée que par la réinstallation des Juifs dans la bande de Gaza. »
Par contre, comme le précisait Moon of Alabama en début de cette revue de presse, la décision de la CIJ implique aussi que :
- « C’est aussi la fin de l’impunité des partisans d’Israël. Les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne et d’autres peuvent désormais être accusés et punis pour complicité de génocide (Article III de la Convention sur le génocide) s’ils ne s’abstiennent pas immédiatement de fournir à Israël les moyens (armes, munitions, argent) pour commettre davantage de génocide. »
En parlant
de complicité des pays occidentaux dans ce
génocide :
- « Six pays européens ont suspendu samedi le financement de l’agence
des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), à la suite
d’allégations selon lesquelles certains de ses employés auraient été impliqués
dans les attaques du Hamas contre Israël le 7 octobre.
- La Grande-Bretagne, l’Allemagne, l’Italie, les Pays-Bas, la Suisse et la
Finlande se sont jointes samedi aux États-Unis, à l’Australie et au Canada pour
suspendre le financement de l’agence humanitaire, une source essentielle de
soutien pour la population de Gaza, après les allégations d’Israël.
- “Les Palestiniens de Gaza n’avaient pas besoin de cette punition
collective supplémentaire”, a déclaré Philippe Lazzarini, commissaire général
de l’UNRWA, sur X. “Cela nous souille tous”. »
Il faut noter que les « allégations selon lesquelles certains de ses employés auraient été impliqués dans les attaques du Hamas » ont été lancées par Israël.
Mais
l’argument de la complicité touche beaucoup moins Biden que son éventuelle réélection :
- « Joe Biden aurait exhorté Benjamin Netanyahu à mettre fin à la
guerre à Gaza avant les élections américaines, craignant de perdre les voix des
jeunes Américains qui ne sont pas d’accord avec son soutien à Israël.
- Alors que M. Biden se prépare à ce qui sera très probablement une revanche
avec Donald Trump, une source de la Maison Blanche a déclaré à Axios, le site
d’information américain, que Biden ne pouvait pas risquer que le nombre
croissant de morts palestiniens fasse la une des journaux.
- Près des trois quarts des électeurs âgés de 18 à 29 ans ont déclaré qu’ils
n’étaient pas d’accord avec la façon dont Biden gérait le conflit, selon un
sondage du New York Times/Siena College du mois dernier. »
Car,
effectivement, les sondages montrent que le massacre israélien à Gaza
pourrait bien lui couter sa réélection :
- « La moitié des électeurs du président Biden en 2020 pensent que le
gouvernement israélien commet un génocide des Palestiniens à Gaza, selon un
sondage YouGov/The Economist publié jeudi.
- Le sondage a également révélé que 51 % des électeurs de Biden 2020
estiment que l’invasion terrestre de Gaza par le gouvernement israélien est «
trop dure », et 58 % du même groupe pensent que le conflit est « susceptible »
d’entrainer une guerre plus vaste au Moyen-Orient. »
Quant à
l’Europe, elle reste bien discrète sur le sujet et seuls quelques mouvements d’humeur de la part de ses dirigeants
montrent leur agacement vis-à-vis du gouvernement Netanyahou
- « Le plus haut diplomate de l’UE accuse Israël de financer le Hamas
- Josep Borrell fait une déclaration explosive juste avant l’arrivée du
ministre israélien des Affaires étrangères à Bruxelles lundi.
- Le plus haut diplomate de l’UE, Josep Borrell, a ouvertement accusé
vendredi Israël d’avoir financé le groupe militant palestinien Hamas. »
Borrell sera-t-il traité de complotiste antisémite ?
Dans le
reste du Moyen Orient, la situation continue à se dégrader :
- « Trois soldats de l’armée américaine ont été tués et plus de 30
militaires ont été blessés lors d’une attaque de drone pendant la nuit [de
dimanche à lundi] contre un petit avant-poste américain en Jordanie, ont
déclaré des responsables américains à CNN.
- « Nous y répondrons », a déclaré dimanche le président Joe Biden lors d’un
discours en Caroline du Sud. »
Journalisme citoyen
Ce
que fait Arnaud Bertrand sur X (Twitter) est un exemple de « journalisme
citoyen » et X est le lieu où ces journalistes citoyens peuvent
s’exprimer. Bien sûr, il y en a de plus ou moins bon, à chacun de choisir ceux
qu’il veut suivre. Mais depuis que la censure a été allégée par Musk, X est
devenu le lieu de travail des journalistes citoyen. En voici un autre exemple :
- « Au cours des 111
derniers jours, depuis le 7 octobre, Israël a constamment nié avoir pris pour
cible des civils. Eh bien, dans cette vidéo, je vais vous montrer que dans
l’histoire de son occupation, Israël cible non seulement activement les civils,
mais également les enfants.
- Plus important encore,
j’explique pourquoi ils le font.
- Nous avons tous été
collectivement contraints d’observer l’essentiel du terrorisme d’État absolu et
sans limites perpétré par Israël, protégé par le parrainage de la grande majorité
des pays du Nord, de leurs gouvernements et de leurs médias. Les politiques israéliennes institutionnalisées qui
impliquent le meurtre, la mutilation, l’enlèvement, la maltraitance,
l’emprisonnement et le viol des enfants n’ont pas encore été portées au premier
plan de la conscience occidentale.
- J’espère que cette vidéo
aidera à créer cette conscience. »
La vidéo est en anglais mais avec des sous titres qui permettent de suivre facilement l’intéressante enquête de cette journaliste.
Évidemment, ce « journalisme citoyen » permet de briser le narratif que les médias grand public et les gouvernements s’efforcent d’imposer dans la tête de la population, alors il faut dénigrer celui qui permet un tel affront, Elon Musk :
« La déclaration d’Elon Musk entre en contradiction avec ses actes. Et pas seulement parce que Musk est l’auteur d’un tweet, en novembre, approuvant un discours ouvertement complotiste et antisémite. Pas seulement parce que le nombre de messages contre les Juifs a doublé sur X depuis qu’il en a pris le contrôle, ce qui a d’ailleurs valu au réseau la désertion de grands annonceurs. Non, si Musk ne peut pas se prévaloir d’un rôle de vigie contre la barbarie, c’est parce qu’il refuse de mettre un frein au déversement de la haine en ligne. Rappelons qu’il a n’a pas souscrit aux règles sur l’information de l’Union européenne, ce qui a déclenché une enquête de Bruxelles, et qu’il a joué un rôle crucial dans la prolifération de fausses nouvelles pendant le conflit Israël-Hamas. »
Et en ce moment, il s’agit essentiellement de protéger le narratif israélien qui prétend faire accepter à une population réticente que le massacre en cours à Gaza est une réponse normale face à l’attaque du Hamas, le 7 octobre dernier. Or une enquête citoyenne comme la précédente démolit ce narratif israélien.
le 29 janvier 2024 – Le Saker Francophone
En étant ultra concis : Les juifs ont pris totalement le contrôle de l'Amérique dans les années 50 à 60. Puis, grâce à de nombreux sayanim envoyés en Europe, ils ont également pris le contrôle total des pays européens à partir des années 70 à 80. Les juifs placent leurs vassaux pervers à la tête de tous les pays européens, en restant cachés derrière leur contrôle total des USA. Mais leur contrôle et leur destruction prendra fin cette année avec les prochaines guerres civiles partout.
RépondreSupprimerConcernant la France : La révolte des gilets jaunes a été tuée par les complices de Macron : l’extrême gauche française, comprenant les syndicats, la CGT en tête, et leurs nervis Antifa. Alors qu’ils n’ont pas bougé pendant la révolte des gilets jaunes, les paysans, suivis par les routiers, bougent afin leurs fesses seulement suite à leur paupérisation. Pour l’instant donc, aucune volonté d’un énorme rassemblement populaire, comprenant tous les mécontents, pour prendre d’assaut l’Élysée, les Assemblées… et faire tomber ce gouvernement d’arrogants, de criminels, de traîtres, de voleurs, d’incompétents… Chacun se révolte à son tour, et jamais tous ensemble. Et, en étant pragmatique suite aux gilets jaunes, toute révolte sera poignardée dans le dos par les divers syndicats. Je ne sais pas si cette présente révolte aboutirait à vaincre ce gouvernement. Mais je suis convaincu que la grande révolution de juin prochain fera fuir à toute vitesse tous les membres du gouvernement, les députés, les sénateurs, les membres des médias corrompus, les très nombreuses personnes ayant tourmenté les français, par exemple lors de la folie meurtrière du Covid… Entièrement tout se paiera dans peu de temps.
Pour l’instant, ceux qui ont été choisis par l’oligarchie criminelle planétaire américaine pour gérer la France, croient que leurs milices (les anciennes forces de l’ordre et les Armées) leur permettraient de rester au pouvoir par la violence indéfiniment : très grave erreur ! L’unique petit brin de fil, qui retient encore l’épée de Damoclès au plafond, cassera d’ici juin prochain. À ce moment-là, auront la vie sauve seulement les raclures qui pourront sauter très rapidement dans un avion privé, et également ceux qui auront une très bonne cachette et ceux qui sauront courir très vite ! Cela devrait se produire d’ici le mois de juin, encore un peu de patience…
Suite du commentaire.
SupprimerPériode actuelle, avant le début des révoltes/guerres civiles de juin selon Marie-Julie Jahenny.
– En France, n’attendez rien de celui qui règne comme roi et qui, aujourd’hui, est assis dans le même fauteuil que les autres, fauteuil qui ne porte aucune marque d’un pouvoir spécial et plus grand. Sa pensée est accordée à la pensée des autres, sa parole à leur parole, sa volonté à leur volonté. Sa puissance et ses pouvoirs ne sont pas plus que ceux de celui qui est le dernier. N’attendez rien de ce côté, il ne mérite pas plus de respect que tout le reste. Dans la tempête, sa voix criera aussi fort que les autres, contre tout ce qui est établi. Il n’y a pas de fermeté en lui, ils l’ont mené, ils l’ont dirigé. Voilà le portrait de cet homme : c’est un poteau de boue. Le grand Monarque, futur Roi descend de la branche de Saint-Louis, cette Sodome coupable ne le possède pas.
– La grande révolution universelle sortira d’abord en France : c’est elle qui la première marchera dans l’abîme et qui en sortira la première.
– Des pluies torrentielles entraînant de grands retards dans les cultures seront un des signes précurseurs de cette révolution.
– Avant la guerre civile, les troupes françaises, qui ont la garde du pays, seront déployées en dehors de la France.
– La France sera en ce temps-là envahi par des peuples étrangers sans cœur et sans pitié, ce sont eux qui pilleront et brûleront Paris.
– Tous les ouvriers dont l’emploi fournissait chaque jour une occupation les empêchant de se livrer au mal. Les desseins de ceux qui dirigent la France ont résolu d’enlever à l’ouvrier tout travail, tout emploi. Au mois de juin et de juillet sera le signal de la guerre civile. Les groupes d’ouvriers qui n’ont ni asile, ni refuge, envahiront les petites villes comme les grandes villes. Pendant la guerre civile la France sera divisée en deux parties.
– Ce sera lors de cette division que la France entrera dans la violence complète. Les gardiens de la paix traditionnels (les milices à Macron) ne pourront plus circuler dans les villes. Ce sera le signal du pillage, d’une guerre civile terrible. De nombreuses personnes ne travaillant pas n’attendent que le signal.
– Quand le gouvernement verra ces bouleversements, il fera comme l’oiseau, il s’envolera et passera dans un autre pays. Et la France sera en pleine révolution. C’est à ce moment-là qu’il faudra fuir Paris.
– La mortelle crise révolutionnaire durera juste 4 semaines, mais l’étendue sera immense. Le nombre de ceux appelés meurtriers du peuple sera d’une immensité inconcevable. Lors de ces 4 semaines terribles, les étrangers, dont le désir est rempli d’une violence qui ne se possède pas, seront maîtres de la France. Dès la nouvelle du fatal événement, leurs oreilles ne seront pas sourdes. Pendant cette lutte première, dans toute la France, il y aura liberté pour tout. Il n’y aura plus de captifs emprisonnés pour crimes.
Merci de ce rappel Eddie .
RépondreSupprimerEn écho à votre propos , 1ère partir , je me plais à citer “ la lettre au collabo “ de Sébastien Recchia sur site crowdbunker .
Ni pardon ni oubli.
Cdlt.
Vianney.
Sébastien Recchia est excellent avec ses vidéos très incisives. J'ai déjà regardé sa vidéo " Lettre aux collabos". Il a mangé du lion depuis que la gestapo française à perquisitionné son domicile, devant ses enfants, et mis en garde à vue son épouse avocate. Depuis, un lion s'est levé.
SupprimerOui ça commencera un jeudi, comme pour le rechauffement climatique. Il n'est que satan pour murmurer à l'homme qu'il peut lire l'avenir.
RépondreSupprimerSauf erreur, on ne parle pas des pertes sionistes . Au moins 217 morts depuis le lancement de leur assaut sur Gaza . Chiffre tsahalien, à coup sûr sous-évalué (les vidéos de combats à Gaza et sa région/bande le confirme) . Certains reporters indépendants Israéliens - l' un est désormais en prison après avoir révélé une morgue militaire 'm- parlent de 1650 à 3000 morts...........ces chiffres pouvant inclure les morts tsahaliens dû au Hezbollah.
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