Scénarios : guerre ou pas de guerre ?

Voici un  cas de scénarios opposés se déroulant simultanément tout en obscurcissant le scénario réel en vigueur.

L’un est l’inévitabilité d’une Troisième Guerre mondiale si Biden est réélu contre Trump qui défend théoriquement la paix. De plus en plus de gens parlent ouvertement non pas de « si », mais de « dans combien de temps » la Troisième Guerre mondiale éclatera sur nous, compte tenu de la belligérance de la gauche folle et de la rhétorique implacable de Biden selon laquelle il faut armer l'Ukraine, effacer les Palestiniens tout en s'en prenant aux Houthis au Moyen-Orient.

On peut lire ou entendre ce scénario de la part de Margarita Simonyan de RT ou du chef d'état-major allemand présenté par le tabloïd Bild, etc. La question secondaire, plus ou moins en suspens, concerne le lieu et l'heure du début de la grande guerre, que ce soit en Europe de l’Est lorsque « Poutine attaquera l’OTAN », comme de plus en plus de gens le suggèrent, ou au Moyen-Orient lorsque les Houthis ou les Iraniens attaquent les États-Unis. Ce ne sont jamais les États-Unis ou Israël qui sont désignés comme les initiateurs de la Troisième Guerre mondiale, ce sont toujours "les autres outsiders" qui ont hâte de déclencher une guerre qu’ils ne peuvent pas gagner.

Mais d’un autre côté, il est désormais reconnu par un groupe différent de personnes bien informées que la partition de l’Ukraine est devenue inévitable (elle est toujours « inévitable »). Comme nous le dit Scott Ritter, et comme Gilbert Doctorow le résume : « La poursuite de la guerre entraînera probablement de nouvelles pertes territoriales pour Kiev, les Russes s'emparant du littoral de la mer Noire tandis que la Hongrie, la Roumanie et la Pologne s'empareront toutes de leurs territoires historiques où se trouvent leurs propres groupes ethniques sont fortement présents aujourd’hui. » .Cette partition de l’Ukraine signifie que tous les antagonistes voisins de la Russie voient leurs souhaits exaucés et cela exclut implicitement tout casus belli  contre la Russie par défaut.

Ces deux scénarios, guerre ou pas de guerre, pourraient-ils tous deux être possibles ? Et comment la guerre à Gaza s’inscrit-elle dans cette équation ? Israël atteint-il son objectif de nettoyage ethnique et parvient-il à commettre des meurtres au nom du Grand Israël, émergeant sur les ruines de Gaza ? Ou s’agit-il de la fin historique capitale de la suprématie juive en Occident et de l’établissement de l’État palestinien sur la base d’un Israël discrédité, de ses mensonges et de son comportement criminel exposés à la CIJ ?

À quoi doit-on s’attendre ?

L’Afrique est une autre région intéressante où se déroulent des événements incroyables, impensables même l’année dernière, et encore moins il y a 5 ou 10 ans.

La République centrafricaine demande à la Russie de construire une base militaire pour 10.000 soldats russes sur son territoire et a déjà alloué un terrain spécial à cet effet. Cette déclaration a été faite par M. Fidel Ngouandika, Conseiller du Président de la République Centrafricaine (RCA), lors d'un entretien avec l'Initiative Africaine : « Nous aimerions que la Fédération de Russie construise sa base militaire en RCA, le gouvernement a déjà fourni un terrain à Beringo, à 80 kilomètres de [la capitale] Bangui, où se trouve un aéroport international ». 

M. Ngouandika voit le rôle de l’armée russe ainsi : « apprendre à nos soldats à être disciplinés, à respecter les droits de l’homme, à apprendre à nos soldats à protéger le territoire, car la Fédération de Russie est la première puissance militaire nucléaire au monde ». M. Fidel Ngouandika est convaincu qu'il n'existe « aucun pays au monde qui puisse dominer militairement la Russie ».

Dans le même temps, 2024 est la première année depuis 1897 où la France n’a plus de présence militaire sur le territoire du Niger. Tout comme la Russie et le Niger ont convenu de développer une coopération militaire et de travailler ensemble pour stabiliser la situation sécuritaire dans la région ouest-africaine du Sahel, en proie aux violences jihadistes depuis plus d’une décennie.

Ces événements et de nombreux événements similaires créent l’impression indubitable que l’Occident doit être en mode panique. Ce n’est pas seulement la guerre en Ukraine que les Occidentaux sont voués à perdre, mais nous semblons assister à un soulèvement mondial rampant contre l’Occident de partout. Et cela inclut la majeure partie de l’Amérique latine, l’Argentine étant l’exception car elle devient complètement folle, après avoir élu un coach sexuel pervers comme président [à l’image de Zelensky, Macron/Attal ou Trudeau].

Les économies des BRICS ont déjà dépassé les économies du G7 en termes de PIB, sur la base des PPA (Parité de Pouvoir d'Achat) alors que les armées de l'OTAN sont une source d'embarras. Le seul porte-avions que les Britanniques prévoyaient de déployer en mer Rouge contre les Houthis n'a pas pu y arriver faute de « manque de personnel ». Belle excuse, pour que nous n'ayons pas à découvrir leurs véritables échecs militaires. En revanche, le porte-avions américain a apparemment perdu un de ses F22 furtifs lors de la première fusillade avec les Houthis en sandales, et deux Seals de la marine ont été perdus en mer.

À Davos, le cirque des coups de poitrine et de l'orgueil est à son paroxysme, même si, dans les coulisses, il s'agit surtout d'une mascarade mouvementée de sexe illégitime et de drogue, avec de nombreux participants affirmant fièrement qu'aucune personne qui se respecte n'assisterait à des séances ennuyeuses; ils préfèrent assister aux soirées de débauche douteuse.

Or, tout ce paysage ressemble effectivement au tristement célèbre malaise du début du siècle qui a précédé la Première Guerre mondiale. Personne ne semblait préparé au début immédiat des hostilités, comme c’est le cas aujourd’hui, alors qu’en réalité les préparatifs de guerre étaient sûrement en cours. 

Vous vous souvenez de la guerre en Libye ? Non seulement Kadhafi était en bons termes avec la France, mais il a en fait financé l’élection de Sarkozy au moment même où la France élaborait des plans pour le tuer. Saddam Hussein a reçu un signe amical de la part de l'ambassadeur américain pour attaquer le Koweït, un acte que les États-Unis ont ensuite utilisé comme casus belli pour envahir l'Irak.

Nous avons, n'est-ce pas, l'illusion d'un apaisement au moment même où les couteaux sont aiguisés dans les usines d'armement du monde entier. Avant la Seconde Guerre mondiale, Chamberlain sortait de Munich en brandissant le fameux morceau de papier signifiant « la guerre a été évitée » ; et retourna siroter du vin lors des dîners.

Et puis nous avons les prochaines élections américaines. Trump ou Biden ? Biden ou Trump ? 

Mais avez-vous entendu ce que Nikki Haley a dit récemment ? Elle est passée d'un revenu annuel littéralement nul il y a quelques années à un revenu annuel de 12 millions de dollars récemment. Qui lui paie ce genre de montant ? Pourquoi? Imaginez simplement que Biden tombe mort – je veux dire, perd le peu qui lui reste de ses derniers esprits. Et imaginez simplement que Trump soit inculpé, soit que des vidéos apparaissent le montrant dans des situations gênantes sur Paradise Island d'Epstein, ou quelque chose d'autre qui le rend inqualifié pour se présenter en novembre.

Qui sera le prochain sur la liste ? Non, pas DeSantis. C'est un homme de paille. Voici le New Hampshire et qui arrive en deuxième position à la primaire républicaine là-bas ? Nikki Haley!

Écoutez ce qu'elle a à dire. Mais Nikki Haley veut dire guerre. Pas seulement la guerre, mais la guerre, la guerre, la guerre.

 

La guerre s’approche effectivement de nous. Une grande guerre qui nous rappellera le début du siècle. Et si les « performances passées » des guerres du XXe siècle sont une indication de l’issue future, alors, si nous survivons, la guerre se terminera avec l’agresseur comme perdant. Et l’agresseur dans ce cas est incontestablement ce pays appelé les États-Unis. 

17 janvier 2024 Blog Algora

par Claudiu Secara

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L’armée allemande imagine le scénario d’une Troisième Guerre mondiale à l’été 2025

Wargame Un scénario confidentiel étudié par l’armée allemande pour imaginer comment une Troisième Guerre mondiale pourrait se déclencher a pu être consulté par le journal Bild. Spoiler : ça se passe en Europe

Une note confidentielle de l'armée allemande, révélée par le journal Bild, livre le scénario d'une Troisième Guerre mondiale dès l'été 2025.

• Dans celui-ci, Kiev serait rapidement vaincu, faute de soutien matériel de l’Otan.
• La Russie mettrait ensuite la pression sur les pays baltes, depuis son enclave de Kaliningrad, reliquat du démantèlement de l’Union soviétique.

Envisager toutes les options, et surtout le pire. Une note confidentielle de l’armée allemande, révélée par le journal Bild, livre le scénario d’une Troisième Guerre mondiale dès l’été 2025. Celle-ci, baptisé « Alliance défense 2025 », envisage un conflit généralisé en Europe entre les membres de l’Otan, d’un côté, et la Russie et ses alliés de l’autre.

Kiev vaincu cet été faute de soutien

Pour parvenir à un tel résultat, les têtes pensantes de l’armée allemande misent sur un nouvel ordre de mobilisation dès février en Russie, permettant à l’armée de Vladimir Poutine de recruter 200.000 hommes supplémentaires. Des ressources humaines qui, face à une défaillance du soutien matériel de l’Otan à l’Ukraine, permettraient aux Russes de lancer une offensive victorieuse et décisive dès le retour des beaux jours.

Kiev vaincu, le Kremlin développerait à l’été 2024 des opérations de déstabilisation des pays baltes avec des cyberattaques et l’agitation violentes des minorités ethniques russes qui y vivent. Sous le prétexte de « protéger » ces minorités, exactement comme elle l’a fait au début de la guerre en Ukraine, la Russie mènerait alors dans la foulée un exercice militaire d’ampleur, massant 50.000 hommes dans l’ouest du pays, puis en Biélorussie.

De là, le Kremlin en profiterait pour stationner une large force dans l’enclave de Kaliningrad, un territoire russe pris entre la Pologne, la Lituanie et la mer Baltique. C’est de ce reliquat du démantèlement de l’Union soviétique que viendrait l’étincelle qui mettrait le feu à la poudrière européenne.

A l’hiver 2024, la Russie profiterait du moment de flottement politique provoqué par l’élection présidentielle américaine pour déclencher des escarmouches sur le corridor de Suwałki, bande de terre à la frontière entre la Pologne et la Lituanie - deux pays membres de l’Union européenne et de l’Otan - afin de lier l’enclave de Kaliningrad à la Biélorussie.

En réponse, l’Otan déploierait 300.000 militaires sur son flanc Est. 

Voilà comment plusieurs centaines de milliers de soldats et deux armées aux capacités les plus destructrices du monde se retrouveraient face à face. 

Le conflit dégénérerait ensuite en début d’année 2025, à l’issue d’un Conseil de sécurité de l’ONU lors duquel le Kremlin accuserait l’Occident de comploter contre le régime de Poutine, ralliant la Biélorussie. Au mois de mars 2025, des affrontements ouverts éclateraient entre les deux armées dans les pays baltes, avant que la guerre ne se propage à toutes les mers et tous les continents. Une simple fiction, pour l'instant.

Source

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VOIR AUSSI  :

Ministre de la Défense britannique : la guerre d’ici 5 ans

Mise en garde russe contre toute tentative de blocus de Kaliningrad.