Après
leur coup d’État réussi au Brésil, les Américains s'attaquent maintenant à un
autre gouvernement populaire de gauche en Amérique du Sud. Nous avons vu que
les Russes viennent d'y envoyer un détachement de forces spéciales afinde protéger le président Moralès des tentatives d'assassinat par les agents de
la CIA. C'est grâce à ces forces spéciales russes que la vie d'Erdogan a pu être sauvée.
Les
autorités de la Bolivie ont dénoncé la persistance de manœuvres
déstabilisatrices et putschistes de la part des secteurs de droite, qui, de
concert avec des intérêts économiques américains, cherchent à renverser le
gouvernement d'Evo Morales, comme cela s'est passé récemment au Brésil avec le
coup d’État réussi contre la présidente Dilma Rousseff.
Les
autorités de la Bolivie ont dénoncé la persistance de manœuvres
déstabilisatrices et putschistes de la part des secteurs de droite, qui, de
concert avec des intérêts économiques étrangers, cherchent à renverser le
gouvernement d'Evo Morales, comme cela s'est passé récemment au Brésil avec le
coup d’État réussi contre la présidente Dilma Rousseff.
Après
l'assassinat du vice ministre de l'Intérieur et de la police, Rodolfo Illanes,
par des membres d'une coopérative minière, action autant condamnable que déplorable,
il y a des secteurs qui essaient de se servir d'une vidéo manipulée sur ces
faits, pour essayer de faire croire à l'opinion publique que le gouvernement
n'a pas suffisamment fait pour sauver la vie de ce haut fonctionnaire.
La
ministre des Communications, Marianela Paco, a déclaré que des secteurs de
l'opposition prétendent ouvrir un procès parlementaire contre le président
Morales, qu'ils rendent responsable de la mort de Rodolfo Illanes.
Rappelons
que le vice ministre s'est rendu de bonne foi, à Potosí, pour négocier avec les
membres des coopératives et les convaincre de lever les barricades qu'ils
avaient dressées et qui bloquaient des routes importantes. Il a été retenu
contre sa volonté, puis cruellement exécuté par ses kidnappeurs, qui ont refusé
toute négociation.
L'existence
de tels films vidéos attire l'attention. Ils n'ont pu être filmés que par des
personnes qui se trouvaient sur les lieux au moment où les faits ont été
commis. Soit ils faisaient partie du groupe qui a roué de coups ce fonctionnaire
jusqu'à ce que mort s'en suive, soit ils en étaient complices ou du moins des
témoins clés.
Ce
serait naïf de penser que des mineurs exaltés, au point de battre à mort une
personne sans défense, allaient permettre à des inconnus de se mettre en
premier rang pour filmer le crime qui était commis.
Ceux
qui ont filmé cette vidéo savaient très bien ce qu'ils faisaient. Cela faisait
partie, de toute évidence, du scénario de la nouvelle conspiration. La
meilleure preuve est qu'au lieu de remettre ces pièces à la justice pour
accélérer les enquêtes, ils les diffusent sur les réseaux sociaux et disent que
le gouvernement n'a rien fait pour éviter cette mort.
Des
plans de conspirations contre Evo Morales sont concoctés depuis son arrivée au
pouvoir en 2006. Rappelons qu’à la suite de la nationalisation des ressources
naturelles en 2008, une conspiration connue sous le nom de Media Luna a été
préparée. Les préfets de Santa Cruz, Pando, Beni, et de Tarija, dans le Sud du
pays ont voulu se séparer du pays après avoir déclaré qu'ils méconnaissaient le
gouvernement.
En
septembre 2008, le préfet de Pando, Leopoldo Fernández, a ordonné le massacre
d'un groupe de paysans. Il prétendait faire inculper le gouvernement pour cette
horrible action et demander une intervention des États-Unis. Cette manœuvre a
échoué lorsque les autorités ont démasqué les véritables auteurs du massacre.
C'est
dans ce contexte déstabilisateur que la soi-disant rébellion indienne a eu lieu
en 2011-2012. Elle a été marquée par des accrochages importants.
On
se sert maintenant des membres des coopératives minières pour rééditer ce type
d'action déstabilisatrice.
Où
se trouve la main qui écrit les scénarios de ces conspirations? Bien à l'abri à
Washington, dans un bureau qui, sans aucun doute, doit être très proche du
célèbre bureau ovale.
Tania
Hernández
source: http://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/104901-de-nouvelles-man%C5%93uvres-destabilisatrices-en-bolivie-sont-denoncees
Les
autorités de la Bolivie ont dénoncé la persistance de manœuvres
déstabilisatrices et putschistes de la part des secteurs de droite, qui, de
concert avec des intérêts économiques étrangers, cherchent à renverser le
gouvernement d'Evo Morales, comme cela s'est passé récemment au Brésil avec le
coup d’État réussi contre la présidente Dilma Rousseff.