On aurait pu croire que Samantha Power ne
manque pas de cervelle pour tirer une conclusion rationnelle, car elle avait
été longtemps professeure à Harvard avant qu'elle ne devienne une putain
politique. Mais, apparemment, l'idéologie du Nouvel Ordre Mondial ne lui permet
pas d'avoir une pensée rationnelle dans son crâne devenu rabougri.
Les États-Unis ont récemment effectué une « frappe
chirurgicale » sur l'armée syrienne, qui a tué au moins 100 militaires, plus
un certain nombre de civils. Comme nous l'avons souligné plus tôt [*], ce fut
une violation majeure du cessez-le feu, conclu entre la Syrie, la Russie et les
États-Unis.
Cette violation était manifestement un acte
de guerre, mais ni la Russie, ni le gouvernement syrien n’ont répondu par des
représailles militaires, mais elles ont choisi des solutions diplomatiques. Les
responsables russes ont demandé une réunion du Conseil de Sécurité des Nations
Unies afin de résoudre la question de manière pacifique. C'est en effet une
position rationnelle.
Alors comment les agents sionistes du Nouvel
Ordre Mondial ont-ils ?
Eh bien, Samantha Power a donné cette
réponse.
La Power a dit : « L’action de
la Russie (NdT. Appel au Conseil de Sécurité de l’ONU), c’est un "tour
de magicien» et «une acrobatie».
Plus important encore, continue Power, le gouvernement syrien est le responsable exclusif de
la mort des militaires et des civils. En ce sens, ajoute Power, la réunion
du Conseil de sécurité des Nations unies est un "détournement de ce qui
se passe sur le terrain.». Le "Grand standing" de la
Russie ajoute-t-elle, "est
cynique et hypocrite."
"Power
a continué à délirer contre la Russie, insistant sur le fait que les Russes
ont essayé de marquer des « points bon marché » en rendant les
États-Unis responsables des morts de soldats syriens qui défendaient l'aéroport
de Deir Ezzor contre ISIS, et en disant que la seule façon, pour la Russie, d'avancer
était de cesser de critiquer les États-Unis et de commencer à exiger du
gouvernement syrien qu’il participe au cessez-le.
Ceci, malgré le fait que le gouvernement syrien
ne peut pas être accusé d'une violation quelconque du cessez-le ici, et encore une
fois, les États-Unis ont déjà admis directement avoir attaqué et tué « par
erreur » des dizaines de soldats syriens sur une base militaire syrienne.
Écoutons-la encore:
"Depuis
2011, le régime d'Assad a frappé intentionnellement des cibles civiles avec
une horrifiante et prévisible régularité ".
La preuve? Eh bien, Samantha Power EST
la preuve. Elle est omniprésente. Elle voit tout. Elle est presque comme Sauron de J.R. R. Tolkien. Rien
ne lui échappe, vous devez donc prendre tout ce qu'elle dit pour une vérité
inexorable.
Les gens comme Power prouvent par l’évidence
que l'ayatollah Khomeiny avait vu juste quand il a lancé le terme «Grand Satan»
pour décrire l'État Sioniste d'Amérique. Voici ce qu’il avait déclaré en 1979:
"Afin d'engloutir les ressources
matérielles des pays qu’ils ont réussi à dominer, l'Amérique, le pays le plus
puissant du monde, ne ménagera aucun effort ... Il n'y a pas de crime que l’Amérique
ne commettra pas afin de maintenir sa domination politique, économique,
culturelle et militaire sur ces régions du monde où elle prédomine. Elle exploite les peuples opprimés du monde
par le biais des campagnes de propagande à grande échelle qui sont coordonnées
pour elle par le sionisme international. Par l'intermédiaire de ses agents
cachés et perfides, elle suce le sang du peuple sans défense comme si elle
seule, avec ses satellites, avait le droit de vivre dans ce monde ". [1]
Khomeiny savait que c’était l'Occident, à
savoir l'Angleterre et l'Amérique qui ont renversé littéralement un chef du
gouvernement iranien, démocratiquement élu, Mohammad Mossaddegh en 1953 [2]. Khomeiny savait aussi que quelque huit
millions d'Iraniens sont morts de faim pendant la famine de 1.917 à 1.919. [3]
L'Iran était en effet presque neutre
pendant la Grande Guerre, mais l'Iran a souffert plus que de nombreux autres
pays occidentaux. En outre, la famine aurait pu être évitée si l'Angleterre et
l'Amérique n'avaient pas volontairement affamé les Iraniens.
Le plus triste est que le monde académique
a été presque universellement silencieux à ce sujet. Rendez-vous dans une école
publique en Amérique et demandez à tout enfant ou même à tout enseignant qu’est-ce
qu’il sait sur la famine iranienne pendant la Première Guerre mondiale. La réponse
pourrait vous surprendre.
Samantha Power est l'auteur du livre
largement lu "Un Problème de l’Enfer: l'Amérique et l'âge du génocide".
Elle y fait valoir que de nombreux politiciens américains ont échoué à
plusieurs reprises d'arrêter le génocide et ont simplement regardé ailleurs.
Peut-être Power a besoin de prendre une
copie de son propre livre et commencer à le lire très attentivement. Peut-être
qu'elle finirait par venir à son sens moral et se rendre compte qu'elle est, en
fait, en train de défendre le nettoyage ethnique en Syrie.
Peut-être qu'elle a besoin de jeter un œil
à des études savantes telles que La naissance du problème des réfugiés
palestiniens, 1947-1949, [4]
Le terrorisme juif en Israël, [4]
Les Palestiniens oubliés: Une histoire des Palestiniens en Israël, Le nettoyage
ethnique de la Palestine, etc. [6]
Si Power est vraiment sérieuse au sujet de
l'arrêt de génocide, alors elle ne peut ignorer ces études académiques. Si elle
croit vraiment que le monde serait un meilleur endroit sans guerres
perpétuelles, alors elle a besoin de jeter un œil au régime israélien, qui a
déclaré dès le début qu'ils voulaient qu’Assad soit éliminé de l’environnement politique
en Syrie. [7]
Elle doit aussi savoir que le même régime sioniste a soutenu ISIS depuis le
début du temps.
By Jonas E. Alexis
[1] Quoted in E. Michael Jones, “The Great Satan
and Me: Reflections on Iran and Postmodernism’s Faustian Pact,” Culture Wars,
July/August 2015.
[2] See Stephen Kinzer, All the Shah’s Men: An
American Coup and the Roots of Middle East Terror (Hoboken, NJ: John Wiley
& Sons, 2003 and 2008); Ervand Abrahamian, The Coup: 1953, the CIA, and
the Roots of Modern U.S.-Iranian Relations (New York: The New Press, 2015).
[3] See Mohammad Gholi Majd, The Great Famine
and Genocide in Iran, 1917-1919 (Lanham: University Press of America,
2003).
[4] Benny Morris, The Birth of the Palestinian
Refugee Problem, 1947-1949 (Cambridge: Cambridge University Press, 1989).
[5] Ami Pedahzur and Arie Perliger, Jewish
Terrorism in Israel (New York: Columbia University Press, 2011).
[6] Ilan Pappé, The Forgotten Palestinians: A
History of the Palestinians in Israel (New Haven: Yale University Press,
2011); The Ethnic Cleansing of Palestine (Oxford: One World, 2006).
[7] Herb Keinon, “’Israel wanted Assad gone since
start of Syria civil war,’” Jerusalem Post, September 17, 2013.
[*] Syrie. Le Pentagone sabote l’accord Kerry–Lavrov sur le cessez-le-feu
Réaction de Tchourkine, représentant de la Russie à l'ONU
L'Organisation des Nations Unies est censé
être la plus haute instance internationale pour résoudre les conflits mondiaux.
Malheureusement, certains adultes, dont la virago Samantha Power, s’y
comportent pire que des chenapans ....
«Il est clair que les États-Unis viennent
d’accomplir quelques actions très graves. Quelles actions ? je ne peux pas
le dire maintenant, mais ce que je vis aujourd'hui, malheureusement, est très
préoccupant, comme le comportement, pour le moins étrange, de ma collègue
américaine Samantha Power " a déclaré le représentant permanent de la
Russie, Tchourkine, aux Nations Unies, lors des consultations du Conseil de Sécurité
concernant les frappes aériennes de la Coalition sur les forces du gouvernement
syrien à Deir ez-Zor.
Et on comprend Tchourkine. Un coup d'œil à
Samantha Power est suffisant pour comprendre qu’il y a des problèmes dans cette
tête.
Selon Tchourkine, quand il a commencé à
partager avec l’assistance ses inquiétudes sur les frappes mortelles en Syrie
(une frappe américaine à Deir ez-Zor sur les troupes SAR), Samantha Power n'a
pas écouté. Au lieu de cela, elle sortit pour parler à la presse, où elle a
commencé à cracher des insanités sur « les hôpitaux bombardés» et sur le « bombardement des rebelles
modérés » par les Russes en violation des accords. De toute
évidence, la bonne femme avait une gueule de bois, n’avait rien à dire, mais
n'a pas eu l'énergie d’écouter les critiques. Alors, elle a pété les plombs.
"Et quand elle est revenue après
mon discours (je dois dire, son assistante a dit que les Américains tentent
d'enquêter sur ce qui est arrivé), elle a dit qu'elle ne souhaitait pas, pour
ainsi dire, à écouter ce que je devais dire et que tout cela est une "mascarade"
et ainsi de suite », - a déclaré Tchourkine.
Tchourkine avait raison de dire: «Ceci
est un mépris sans précédent».
"Dans ces circonstances, je ne suis
pas intéressé à entendre comment elle va nous accuser de tous les péchés
mortels, et à mon tour je suis parti, laissant mon adjoint, et j’ai également
parlé à la presse", - a déclaré le représentant permanent russe.
Cette
confrontation entre la Russie de Poutine et les États-Unis
d’Obama a ceci de particulier : le soi-disant leader du monde a devant
lui, Vladimir Poutine, un autre leader qui a la force de caractère et la
puissance des armes pour résister aux pressions de ce dernier. Les
sanctions, les menaces, les ultimatums n’arrivent pas à ébranler Poutine
qui fait du respect du droit international une référence
incontournable à ses engagements internationaux. Les beaux discours
n’ont d’écho en lui que dans les décisions prises. Avec Vladimir
Poutine, les enrobages sont vite décodés et les objectifs poursuivis,
vite mis à nue.
Je soupçonne Vladimir Poutine de vouloir prendre tout son temps pour
s’assurer que tous les moyens diplomatiques ont été épuisés et que la
guerre à venir frappe là où ça fera vraiment mal à l’adversaire. Il sait
que l’humanité entière souffrira d’une telle guerre et, qu’une fois
commencée, il n’y aura plus de marche arrière possible. À ce jour, les
provocations n’ont pas manqué pour l’entraîner dans cette guerre. Il s’y
est résisté, non pas par faiblesse, mais par sens des responsabilités
et par détermination à être celui qui demeure maître de son agenda de
guerre.
Cette
confrontation entre la Russie de Poutine et les États-Unis
d’Obama a ceci de particulier : le soi-disant leader du monde a devant
lui, Vladimir Poutine, un autre leader qui a la force de caractère et la
puissance des armes pour résister aux pressions de ce dernier. Les
sanctions, les menaces, les ultimatums n’arrivent pas à ébranler Poutine
qui fait du respect du droit international une référence
incontournable à ses engagements internationaux. Les beaux discours
n’ont d’écho en lui que dans les décisions prises. Avec Vladimir
Poutine, les enrobages sont vite décodés et les objectifs poursuivis,
vite mis à nue.
Je soupçonne Vladimir Poutine de vouloir prendre tout son temps pour
s’assurer que tous les moyens diplomatiques ont été épuisés et que la
guerre à venir frappe là où ça fera vraiment mal à l’adversaire. Il sait
que l’humanité entière souffrira d’une telle guerre et, qu’une fois
commencée, il n’y aura plus de marche arrière possible. À ce jour, les
provocations n’ont pas manqué pour l’entraîner dans cette guerre. Il s’y
est résisté, non pas par faiblesse, mais par sens des responsabilités
et par détermination à être celui qui demeure maître de son agenda de
guerre.
Hillary et ses “Harpies”, ou le féminisme guerrier
C’est Hillary
Clinton, nouvelle Secrétaire d’État, qui a remis en selle Victoria Nuland comme
porte-parole du département d’État, en 2009. C’est encore elle qui favorisa
l’accession de Samantha Power à la fonction d’ambassadrice des USA à l’ONU,
Susan Rice que Power remplaçait passant à la fonction très puissante de
directrice du National Security Council. Tout cela découlait d’un arrangement
entre Clinton et Obama, le président lui-même étant très favorable à l’approche
sociétale de la politique (Susan Rice est bien entendu une femme, mais aussi
une africaine-américaine, ce qui allait dans le sens des conceptions
d’Obama) ; cet “arrangement”, “facilité” par certains moyens de pression
de Clinton sur Obama, datait du marché initial des primaires de 2008 où Clinton
accepta d’appuyer la cause d’Obama pour la désignation aux présidentielles
auprès de la direction du parti démocrate une fois qu’elle ait eu perdu tout
espoir d’être désignée elle-même. Effectivement, Obama “paya” cela en donnant le poste de
Secrétaire d’État à Hillary plus divers “droits de regard” pendant son mandat
et même après ; la puissance des Clinton à Washington leur assure à cet
égard de vastes moyens d’influence.
Un autre aspect
de cet “arrangement” Clinton-Obama de 2013 (départ de Clinton pour préparer sa
candidature-2016) fut la promotion de Nuland ( « j’encule l’UE »)
de la fonction de porte-parole à celle d’assistante du Secrétaire d’État pour
l’Europe et l’Eurasie, ce qui lui permit de faire les étincelles qu’on sait en
Ukraine, en 2013-2014. Il semble bien que cette nomination ait été imposée à
Kerry d’une façon complètement arbitraire et sans que Kerry ne puisse mesurer
les conséquences de cette nomination. Par rapport à ce que nous écrivions le 21
avril 2015, et qui venait de confidences de Lavrov, il semble que l’on
puisse préciser sans aucune restriction que la nomination de Nuland avait été
décidée avant même que Kerry exerçât pleinement ses fonctions, et qu’il
s’agissait d’une conséquence directe des exigences de Clinton ; c’est à ce
point qu’on peut dire que Nuland fut la véritable courroie de transmission
directe de Clinton au département d’État de Kerry, et que la politique
antirusse qu’elle y développa elle-même, souvent différente de la ligne-Kerry,
convenait effectivement à ses propres convictions mais, surtout, rencontrait
l’accord total d’Hillary Clinton au point que Nuland prenait rarement une
initiative sans en aviser Clinton, et ainsi d’ailleurs en bonne partie
“couverte” par Clinton (et son influence sur Obama) vis-à-vis de Kerry.
... Pour
rappel, voici donc ce que nous écrivions en avril 2015, où l’on comprend que
les Russes s’attendaient au début 2013 au départ de Nuland en même temps que
celui de Clinton, selon ce qu’ils savaient de Kerry, et qu’ils furent
grandement surpris sinon stupéfaits par sa promotion – ce qui tend
effectivement à confirmer ce que nous disons plus haut de Clinton-Obama, et de
leurs tractations nécessairement secrètes : « Le Russe Lavrov
a raconté comment, lors d’une de ses premières rencontres avec le nouveau
secrétaire d’État au printemps 2013, il avait félicité Kerry pour avoir
“liquidé” Victoria Nuland de sa position de porte-parole du département où
l’avait installée Clinton ; Kerry lui avait répondu qu’il l’avait au
contraire promue (comme assistante au Secrétaire d’État pour l'Europe et
l'Eurasie), ajoutant qu’il aurait ainsi, à ses côtés, une diplomate
expérimentée pour conduire une politique d’entente, notamment et précisément
avec la Russie. Lavrov avait considéré Kerry pour tenter de distinguer dans ses
paroles quelque ironie ou sarcasme, pour n’y trouver qu’un sérieux ingénu et
désespérément naïf, – et peut-être, même, volontairement naïf. La question se
pose en effet, dans ce cas de Kerry comme dans tant d’autres, et dans le cas
d’Obama comme dans celui de Kerry, s’il existe une conscience réelle de la
signification des actes ainsi posés, par rapport à ce que tout homme
normalement informé doit en savoir, à la lumière de la personnalité et de
l’activisme bien connues d’une Nuland. Lavrov rapporte que Kerry ne semblait
pas vraiment comprendre ce que signifiait, en termes de perspectives politiques,
la nomination de Nuland à un tel poste, – non plus que, dans un autre contexte,
celle de Power à la tête de la délégation diplomatique US aux Nations-Unies. »
Il semble donc
que l’on verra ces diverses personnalités de genre féminin ensemble, sous la
direction coordinatrice de la présidente Clinton, si présidente Clinton il y a.
Les prévisions sont déjà largement exprimées pour Michèle Flournoy à la tête du
Pentagone (moins mentionnée que les autres mais très active comme
“technicienne” et de tendance politique aussi extrémiste, – experte des
questions de défense, n°4 du Pentagone de 2009 à 2012), Nuland au département
d’État, Power peut-être à la tête du NSC, éventuellement maintien de Susan Rice
dans une administration Clinton (à la CIA ?). Pour le parti féministe, on
ajoutera sans doute l’actuelle secrétaire à la Justice Lynch
(Africaine-Américaine de genre féminin), que l’on laisserait à ce poste parce
qu’elle a bien mérité des Clinton en tentant d’éviter au plus qu’il lui était
possible des ennuis à Hillary avec ses diverses casseroles, jusqu’à se mettre
en conflit avec le
Congrès et le FBI (conflit dans la question d’une enquête sur la Fondation
Clinton, où elle aurait finalement
perdu, notamment face à une connexion Congrès-FBI).
Le phénomène
est assez intéressant pour être effectivement qualifiée de “féministe”.