vendredi 3 janvier 2020

TUNISTAN. Du blé de Techernobyl pour les boulangeries populaires

En Tunisie, durant les régimes de Bourguiba et de Ben Ali , les boulangeries populaires étaient subventionnées par l’État afin que le pain reste accessible au plus grand nombre. Sous les régimes islamistes, l’État étant quasiment en faillite permanente, les gouvernants ont trouvé un moyen de "subventionner" ces boulangeries en leur fournissant du blé contaminé aux radiations nucléaires, et acheté à vil prix en Ukraine. Naturellement, la forte augmentation des cancers dans la population, depuis, le sinistre Printemps Arabe, n'est que fortuite.


Des informations circulant depuis plusieurs semaines, sur les réseaux sociaux, ont fait état de l’importation par une société privée, d’une cargaison de blé en provenance de ‘Ukraine. La marchandise, déchargée au port commercial de Sousse depuis août 2019, serait contaminée par des radiations nucléaires, ce que le ministère de l’Agriculture a considéré comme étant « de fausses informations sans fondement ». Qu’en est-il ?
La cargaison de 250 mille tonnes de blé contaminé arrivée en Tunisie, en août dernier, provient de l’Ukraine et non de la Bulgarie, et ce contrairement, aux allégations des autorités, a affirmé jeudi, l’ancienne inspectrice du service de contrôle sanitaire aux frontières (au port de Sousse), Nawel Mahmoudi.
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Les tentatives visant à dissimuler l’origine du blé, illustrent la crainte des autorités de la présence de traces de radiations nucléaires liées à l’accident de Tchernobyl, a-t-elle ajouté, lors d’un point de presse tenu à Sfax, en présence d’un certain nombre de députés et de représentants de la société civile.
Mme Mahmoudi qui avait évoqué auparavant cette affaire, a noté que la cargaison de blé contaminé n’a pas été retournée au pays exportateur mais distribuée au profit de certaines parties, dont le ministère de l’Agriculture, et ce, contrairement aux informations erronées diffusées par les autorités publiques.
Mme Mahmoudi a précisé avoir détecté une mauvaise odeur provenant de la cargaison arrivée le 25 août 2019, outre la couleur noire de la marchandise, exprimant son étonnement de l’indulgence dont ont fait preuve de la direction du port et les services de l’agriculture et de la santé.
Elle s’est interrogée également, sur deux incendies ciblant la récolte du blé tunisien survenus au cours de la saison de moisson, et plus précisément durant la période d’attente passée en mer par les deux navires transportant les cargaisons du blé importé.
Et d’ajouter que certains opérateurs au service du contrôle aux frontières maritimes ne disposent pas des cartes professionnelles, notant la perte des archives relatives à 10 ans d’activités du port et trois cas de décès suspects survenus au cours des mois de juin et août 2019.
L’ancienne responsable a mis l’accent sur la non réalisation des opérations d’inspections nécessaires, la non application des mesures sanitaires exigées par rapport aux navires accostant dans les ports tunisiens ainsi que la non-conformité du nombre des arrivées au port avec le nombre inscrit aux dossiers émis par les pays de départ.
Mahmoudi a affirmé avoir subi des agressions (vol de son portable, agression physique…) après avoir dévoilé les dépassements et les soupçons de corruption ayant accompagné cette affaire de blé contaminé.
La Commission de la réforme administrative, de la bonne gouvernance, de la lutte contre la corruption et du contrôle de gestion des deniers publics à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a lancé depuis quelques semaines, une enquête sur cette affaire, alors des propos contradictoires sont tenus par certains responsables.
Le député du Courant démocrate (Attayar), Noomane el Euch a indiqué que la commission de l’agriculture auditionnera Mme Mahmoudi, précisant qu’elle a déjà, auditionné le PDG de l’Office des céréales concernant la cargaison du blé contaminé.
Par ailleurs, Mme Mahmoudi, a indiqué lors de la conférence qu’elle compte dévoiler une autre affaire de corruption dans le domaine de la santé survenue également à Sousse.
Source : La Presse.tn
Version officielle : pas de blé, pas de corruption, tout est nickel !
Le ministre de l’Agriculture, Samir Taieb a nié l’arrivée d’un navire ukrainien chargé de blé, soulignant que les institutions tunisiennes compétentes jouent leur rôle national, critiquant leur suspicion à travers ce qui a été rapporté à propos de l’arrivée d’un navire d’Ukraine en Tunisie avec 16 mille tonnes de blé contaminé par les radiations nucléaires.
Samir Taieb a démenti les informations faisant état de sa participation à une réunion à Sousse, accompagné du ministre de la Santé par intérim, Sonia Ben Cheikh, vu que la date présumée de la réunion a coïncidé avec la cérémonie du Fark de sa mère.
En revanche, dans le même contexte, le directeur général de l’Office des céréales, Tawfik Saidi a indiqué qu’un navire chargé de blé est arrivé en Tunisie le 25 novembre et a obtenu des licences le 29 du même mois, mais qu’il provenait de Roumanie, pas d’Ukraine.
Conclusion
Élection après élection, les « déplorables » votent systématiquement islamistes, malgré les avanies et malgré la décrépitude avancée des services publics : hôpitaux, écoles et lysées, Universités et centres de recherche, routes, infrastructures, égouts, j’en passe et des pires….
Depuis la destruction de l’Etat en 2011, et son remplacement par les voleurs « d’Allah et de son Prophète », la Tunisie est devenue le Tunistan, un pays du quart-monde plus proche du Baloutchistan que de l’Europe voisine.
L’écrivain et philosophe Joseph de MAISTRE (1753-1821), a dit :
« Toute nation a le gouvernement qu’elle mérite. ».
On peut traduire cela par le proverbe populaire tunisien :
« Lorsqu’on chevauche un âne, on doit supporter ses pets »
Les Tunisiens, dans leur totalité, déplorables ou non, ayant élu des ânes, ils doivent, sans se plaindre,  respirer leurs émanations nauséabondes et boire le calice jusqu’à la lie. 
ANNEXE

” Il n’y a pas que le blé cancérigène, je détient plusieurs autres dossiers et je n’ai pas été protégée par le ministère de l’intérieur” a affirmé la responsable soulignant qu’elle a subi des agressions après avoir dévoilé les dépassements et les soupçons de corruption ayant accompagné cette affaire de blé contaminé.
Mme Mahmoudi (vidéo) a ajouté que le blé arrivé, à la date du 25 août 2019, au port de Sousse a été stocké dans l’entrepôt n° 3, qui n’est pas conforme au normes sanitaires. Ce blé, en provenance de l’Ukraine a été mélangé avec d’autres blés  dans les entrepôts  n°1 et 2. A cet effet, Mme Mahmoudi a précisé avoir détecté de l’eau moisie provenant de la cargaison soulignant son étonnement de l’indulgence de la direction du port et les services de l’agriculture et de la santé.
Dans ce contexte, la responsable a mis l’accent sur la mort  suspectes de trois étrangers au port de Sousse aux dates du 27,29 juin et 1er août, la perte de plusieurs personnes dans les eaux territoriales, la découverte de  dossiers falsifiés ainsi que la pertes des archives.


Hannibal GENSÉRIC

1 commentaire:

  1. plus grave encore l'Algérie avait importé du lait pour bébés contaminé par Tchernobyl et c'est une ONG allemande qui avait alerté les algériens sur cet abominable crime

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