Mardi soir, l'unité de la
Défense aérienne de l’armée régulière yéménite a pris pour cible un
troisième drone de la coalition saoudienne dans le district
d'al-Durayhimi, dans la province de Hudaydah, dans l'Ouest yéménite.
Plus tôt, le même jour, les forces de l’armée régulière yéménite et des
Comités populaires (Ansarallah) avaient détruit un drone de type fantôme dans la province de Hajja, à l’ouest du Yémen.
Le porte-parole de l’armée et des forces populaires du Yémen, le
général de brigade Yahya Saree, a annoncé que la DCA de l’armée avait
abattu cet avion-espion dans la région d’al-Tinah dans la ville de Hiran
(nord-ouest de Hajja). Lundi 30 décembre, la défense anti aérienne de
l’armée yéménite et des combattants d’Ansarallah avait aussi abattu deux
drones-espion de la soi-disant coalition arabe sous l’égide de Riyad
effectuant une mission de reconnaissance dans le ciel du district de
Razeh à Saada dans le nord du Yémen, a rapporté le site web d’Ansrallah.
Selon la même source, l’un des deux drones renversés dans la ville d’al-Salif, à Hudaydah était de type Karayel.
Le général de brigade Yahya Saree a à plusieurs reprises parlé ces
derniers jours du renforcement du système de Défense aérien des forces
armées yéménites sans donner plus de détails à ce propos. Il s’est
uniquement contenté de parler d’une série d’« armes appropriées », qui
seraient très prochainement dévoilées. Alors que le général a laissé
entendre que les pourparlers avec Riyad se trouvaient dans l'impasse et
que la Résistance avait fixé pour 2020, neuf cibles à abattre en Arabie
saoudite et aux Émirats arabes unis, des sources militaires ne cessent
de se demander quelle pourrait bien être "cette arme appropriée". Selon
des sources russes, la mystérieuse DCA d'Ansarallah serait dotée d'un
"puissant radar", le même qui aurait permis à la Résistance
d'intercepter et de détruire quelques 11 drones de fabrication
américaine et chinoise depuis fin novembre. Cinq de ces drones sont de
type RQ, ce qui amplifie le mérite d'Ansarallah.
« La DCA des Houthis l'a largement remporté sur les drones américains et chinois les plus modernes et on croit que cette victoire est en principe liée à l'élément radar. Cela pourrait être un radar iranien qui combiné aux missiles Barkan et Badr-P1, soit des missiles balistiques, constituent un cocktail explosif, estime le site russe Avia.pro
Rien que pour le mois de décembre, la DCA yéménite a détruit sept
drones appartenant à la coalition saoudienne, parmi lesquels, deux ont
été détruits à Asir, un autre a été pris pour cible à Najran, et le
reste à Jizan dans le sud de l’Arabie saoudite, d’après les sources
militaires. Le porte-parole des forces armées yéménites, Yaha Saree,
a annoncé dimanche 29 décembre, la destruction d’environ 70 avions de
la coalition saoudienne au cours de l’année 2019. Il s’agit de 53
drones-espions, 7 drones de reconnaissance et 7 avions de combat. Avia.
pro souligne que certes l'arsenal yéménite compte des missiles
soviétiques assez puissants, mais de là à voir ces missiles et ces
radars optimisés au point de pouvoir détruire en moins d'un mois 11
drones, il y a un pas que les forces armées de n'importe quel pays ne
sauraient franchir : "il y a évidemment les R-27 sortis de l'arsenal de
l'ex-président Saleh, mais il y a quelque chose de plus qu'Ansarallah a
fait avec ces engins et c'est cela qui est extraordinaire. Cette
capacité s'est illustrée le 14 septembre 2019, lors de l'attaque du
mouvement contre l'Arabie saoudite. Les Patriot et autres armements made in USA de Riyad perdent de plus en plus de leur crédit.
Source : Presstv
massacrez-vous frères arabes vous rendez un très grand service à votre...Maître Israël
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