Peu après minuit heure locale Mercredi, des
missiles balistiques iraniens « Fateh 313 » ont frappé deux bases
militaires en Irak où se trouvent une forte concentration de membres des forces
US et d’autres forces alliées. Cette frappe directe de l’Iran a été lancée en
représailles contre l’assassinat, par les USA, du chef de la brigade al-Qods du
Corps des gardiens de la Révolution iranienne Sardar Qassem Soleimani et de ses
compagnons, tués par un drone américain à l’aéroport de Bagdad la semaine
dernière. La riposte iranienne envoie plusieurs messages stratégiques au
Moyen-Orient en cette année 2020 et pour bien des années à venir.
Quels sont
ces messages? Qu’adviendra-t-il après l’attaque ouverte de l’Iran contre le
pays le plus puissant du monde?
Un responsable iranien de haut rang a contacté le premier ministre irakien Adel Abdel Mahdi après minuit pour l’informer que l’Iran avait décidé de riposter à l’assassinat de son général. L’Iran a dit qu’il viserait une concentration des forces US en Irak, sans toutefois frapper les forces irakiennes.
Selon des sources bien informées à Bagdad, le premier
ministre Adel Abdel Mahdi a répondu que « cet acte pourrait avoir des
résultats dévastateurs au Moyen-Orient et l’Irak refuse de devenir le théâtre
d’une guerre entre les USA et l’Iran ». Le responsable iranien a répondu
que « ce sont les USA qui ont lancé ce cycle de violence, pas l’Iran; la
décision a été prise ».
Le premier ministre Abdel Mahdi a informé les forces
US de la décision iranienne. Les USA ont décrété l’état d’urgence et alerté
toutes les bases US en Irak et dans la région pour les prévenir de l’attaque.
L’Iran a bombardé la base militaire américaine la plus
importante en Irak, Ayn al-Assad, où ces deux derniers jours, le commandement
américain concentrait la majeure partie de ses forces. Bien des bases US, en
particulier dans les régions sous contrôle chiite et autour de Bagdad, ont été
évacuées au cours des derniers jours vers Ayn al-Assad, où se trouvent des
abris anti nucléaires, pour des raisons de sécurité. Ayn al-Assad est situé
dans le désert de l’Anbar, proche de la frontière irako-syrienne. C’est de
cette base que les drones qui ont assassiné Sardar Soleimani et ses compagnons
à l’aéroport de Bagdad ont décollé. L’Iran a également bombardé une autre base
US à Erbil, au Kurdistan.
L’Iran a communiqué sa décision en reprenant le style
utilisé par les Américains. Le 30 décembre 2019, le secrétaire à la Défense
Mark Esper avait contacté le premier ministre Abdel Mahdi pour l’informer, sans
lui demander la permission, de l’intention des USA de bombarder des forces
irakiennes (forces de mobilisation populaire ou FMP). Les positions de cinq
bases des forces de sécurité irakiennes ont été détruites, tuant du même coup
79 membres des FMP et de la police fédérale ainsi que des officiers de l’armée
irakienne.
Esper a donné peu de temps (une demi-heure) au premier
ministre pour informer ses forces. L’Iran a informé Abdel Mahdi une demi-heure
avant le lancement de 16 missiles à têtes multiples modernisés « Fateh
313 » contre les bases dans l’Anbar et à Erbil.
L’Irak a perdu sa souveraineté au milieu de la
bataille que se livrent l’Iran et les USA. Il ne pourra la recouvrer que
lorsque les forces US quitteront le pays, comme le parlement irakien l’a
décidé. Cette décision a été prise en réaction à l’assassinat du major général
Qassem Soleimani, en sa qualité d’envoyé chargé d’une mission diplomatique. En
2014, le gouvernement irakien a invité officiellement Soleimani lorsque l’Irak
a demandé à l’Iran d’envoyer 100 conseillers iraniens en Irak pour soutenir la
lutte contre Daech. Il jouissait de l’immunité irakienne et dirigeait une
cellule du renseignement iranien à Bagdad, par loin de l’ambassade américaine,
en coordination avec des responsables russes, syriens et irakiens. C’était un
diplomate muni d’un passeport diplomatique et il devait rencontrer le premier
ministre irakien le jour suivant à 8 h 30, pour y recevoir un message
de l’Arabie saoudite. Le premier ministre Abdel Mahdi avait accepté de jouer un
rôle de médiation entre l’Iran et l’Arabie saoudite et assurait une liaison à
la suite de l’initiative de paix proposée par l’Iran aux dirigeants arabes.
Soleimani est arrivé en Irak à la suite d’une demande du président Trump de
réduire la tension avec l’Iran. C’était un voyage multitâches.
L’Iran a utilisé ses missiles de précision qui ont
atteint leurs cibles lorsqu’il a bombardé Daech et les séparatistes kurdes au
Kurdistan le 18 septembre dernier. La nuit dernière, l’Iran a utilisé des
missiles balistiques à ogives multiples conçues pour éviter les pertes, en
envoyant un message clair à Trump. Il y a eu peu ou pas de victimes et les USA
n’ont partagé aucune information à propos des pertes.
Les Iraniens n’ont pas utilisé de missiles lancés à
partir de silos souterrains, choisissant plutôt de déployer ouvertement ses
missiles contre les deux bases US en Irak. L’Iran a ouvert la porte à la
désescalade, car sans désescalade, la guerre n’aurait pas manqué d’éclater dans
l’ensemble du Moyen-Orient.
Le président Trump a acculé le régime iranien au pied
du mur, en l’obligeant à riposter à l’assassinat de son général par les USA.
Son organe officiel affirme que « 80 militaires américains ont été
tués », un message qui ravit l’opinion publique et le nationalisme iranien
des millions de personnes qui honorent la mémoire de Sardar Soleimani. Il sert
aussi à galvaniser le soutien public derrière le régime au cas où des
représailles américaines nécessiteraient une autre riposte iranienne pouvant
entraîner la guerre.
Le message iranien s’adresse aussi aux membres du parti
Démocrate aux USA, pour qu’ils s’en servent à l’encontre du président qui a
promis que ses soldats ne seraient pas en danger pendant son mandat. En
réalité, il met en danger la vie de milliers de soldats à la merci d’une frappe
ou d’un affrontement avec l’Iran et ses alliés au Moyen-Orient.
L’Iran a également envoyé un message clair en prenant
pour cible la base US à Erbil. Selon des responsables iraniens, c’est pour
faire comprendre que si le commandement militaire des USA décide de déplacer
ses troupes en Irak vers Erbil, les forces US au Kurdistan seront à portée des
missiles et pas plus en sécurité là qu’ailleurs en Irak.
Le bombardement en Irak révèle que les missiles
d’interception des USA étaient inactifs à Ain al-Assad et qu’une autre attaque
d’envergure au moyen de missiles de précision pourrait causer un massacre si
telle était l’intention derrière la frappe.
La frappe de cette nuit était la deuxième réponse à
l’assassinat de Sardar Soleimani. La première est venue du parlement irakien,
dont la résolution appelle au retrait de toutes les forces étrangères du pays.
La deuxième provenait du président Hassan Rouhani qui a dit : « Vous
avez réussi à couper les mains de Qassem Soleimani (la frappe a démembré le
général iranien), nous couperons les jambes de votre présence au
Moyen-Orient. »
Cette frappe est loin d’être la dernière contre les
forces US au Moyen-Orient. Si le président Trump décide de ne pas riposter,
l’Iran ne frappera plus les forces US directement et annoncera sa
responsabilité. Mais il ne faut pas s’attendre à ce que l’Iran et ses alliés
cessent de harceler les forces US si elles demeurent en Irak.
Un autre message s’adressait à Israël. Le nouveau
commandant nommé à la tête de la brigade al-Qods du Corps des gardiens de la
révolution iranienne, Ismail Qaani, a rencontré les représentants de
tous les groupes palestiniens à Téhéran. Selon une source bien informée, l’Iran
a promis « son soutien illimité à tous les groupes palestiniens jusqu’à ce
qu’ils atteignent leur objectif ». L’Iran a aussi annoncé qu’« Israël
a participé avec les USA à l’assassinat de Sardar Soleimani ».
L’époque où les
USA pouvaient frapper sans être frappés en retour semble révolue.
Depuis Pearl Harbor, c’est la première fois
qu’un pays revendique sa responsabilité d’avoir frappé des cibles américaines.
Cette situation grave et complexe peut se régler par
un retrait total des forces US en Irak. Cette solution, que le parlement
irakien a déjà exigée officiellement, peut sauver les vies de militaires
américains.
Les USA ne peuvent que survoler le ciel de l’Irak et
éviter tout transport terrestre. Ils se trouvent dans un milieu très hostile en Irak, où chaque soldat,
officier ou diplomate est devenu une cible potentielle. À la suite
de l’annonce hostile de plusieurs groupes en Irak, il est évident que les
forces US ne sont plus en sécurité nulle part dans le pays. L’assassinat de
Sardar Soleimani a ruiné toutes les possibilités de négociation de cette
administration américaine avec l’Iran. La Russie et la Chine attendent
tranquillement en coulisses que la porte s’ouvre pour combler le vide
traduction : Daniel G.
Et pendant ce
temps-là, au Moyen-Orient, « la Russie comble un vide »
Alors
que le monde craint une escalade incontrôlable du conflit entre l’Iran et les
États-Unis, Vladimir Poutine était en déplacement en Syrie et en Turquie.
Sputnik France revient, avec Frédéric Pichon, politologue et spécialiste du
Moyen-Orient, sur les enjeux liés à ces éplacements dans le contexte actuel.
Pendant que les projecteurs sont braqués sur
l’escalade de la violence entre Téhéran et Washington, d’autres acteurs
continuent leur petit bout de chemin dans l’ombre. En effet, pendant que la
crise entre les États-Unis et l’Iran suit son cours, Vladimir Poutine en
a profité pour faire une visite-surprise chez son allié syrien Bachar El-Assad
le 7 janvier et chez son homologue turc Recep Tayyip Erdogan. Pour
certains, ces visites ne sont pas anodines.
Souvent critiquées par les gouvernements occidentaux
du fait qu’elles mènent des offensives violentes, notamment à l’égard des
civils, à Idlib, les armées russes et syriennes ont désormais le champ libre.
Au moins pour un temps, nous explique Frédéric Pichon, politologue,
spécialiste de la Syrie et du Moyen-Orient et auteur de « Syrie, une guerre
pour rien » (Éd. du Cerf):
« La Russie et le gouvernement syrien sont dans
une position de force d’un point de vue diplomatique pour lancer une offensive
vers cette dernière poche de résistance, car pour le moment les regards se
portent ailleurs que sur la Syrie dans la région. C’est une fenêtre
d’opportunité dont se saisit le Président russe », souligne Frédéric
Pichon à notre micro.
En effet, les acteurs qui ont généralement des
divergences de point de vue sur les actions du tandem Assad-Poutine en Syrie
ont d’autres soucis en ce moment : « on a une Turquie qui regarde ailleurs,
alors qu’elle essaye de s’ingérer dans le conflit libyen. Un Iran qui se remet
du coup de massue asséné par les États-Unis. Les États-Unis de Trump vont
certainement rétropédaler après leur démonstration de force. La situation est
donc on ne peut plus favorable à la Russie dans la région. Elle peut continuer
son travail qui est de restaurer la souveraineté et l’intégrité du territoire
syrien », explique le politologue.
Pour certains analystes, cette visite dépasse
d’ailleurs le simple cadre du conflit syrien, tout comme sa visite le 8 janvier en Turquie, lors de laquelle il a
inauguré le gazoduc
TurkStream.
Ces visites auraient des objectifs plus larges à
l’échelle régionale :
« Le Président russe est resté silencieux depuis
le début de l’escalade de la violence entre Téhéran et Moscou. Il semble
désormais avoir saisi le moment pour réaffirmer le statut de médiateur
incontournable et un pourvoyeur de sécurité dans la région », indique au al-monitor,
un site étasunien d’analyse géopolitique, Maxim A. Suchkov, expert au Russian
International Affairs Council.
Une vision que partage en partie Frédéric Pichon, pour
qui, « la Russie comble effectivement un vide, ce n’est pas nouveau
d’ailleurs. Elle s’est imposée comme un acteur incontournable en Syrie, et à
moindre mesure dans le reste de la région. Sa stratégie d’entretenir de bonnes
relations avec tous les acteurs régionaux s’inscrit d’ailleurs dans cette
logique ».
La nature a horreur du vide, la politique aussi, et il
semble que Vladimir Poutine l’ait bien compris.
par Hakim Saleck.
J+1: à quoi ressemble Aïn al-Asad?
Quelques heures après avoir rendu, sous les yeux
apeurés de ses généraux, à Canossa, en affirmant qu'une "grande et
puissante armée (US Army)" ne signifie pas forcément vouloir la guerre et
que les États-Unis pourraient même coopérer avec l'Iran dans des divers
domaines dont la lutte contre Daech, Washington vient d'appeler l'Iran aux
"pourparlers sérieux sans aucune précondition". Vidéo
C'est Reuters, agence de presse sioniste par
excellence qui le dit. Cet appel au dialogue lancé après un discours
présidentiel haletant et saccadé qui aurait du déboucher sur une déclaration de
guerre contre l'Iran dans la foulée de la
mort d'au moins 80 soldats US à Aïn al-Asad, marque une royale marche
arrière.
Vidéo sur les dégâts causés aux bases US
Vidéo
Une capitulation. Aux premières heures de la mercredi 8 janvier, les États Unis d’Amérique on subi la première frappe militaire de ces 70 dernières années, frappe à laquelle ils s'étaient préparés depuis le 3 janvier, date à laquelle ils ont commis la "fatale erreur" de viser au cœur l'axe de la Résistance. 22 missiles de haute précision de type "Ghiyam, Fateh, Zolfaghar" se sont abattus en une demie heure sur 20 cibles stratégiques à l'intérieur de la base, toutes pulvérisées. Ce qui veut dire que chaque missile a atteint entre une et plusieurs cibles. Cela veut dire aussi que l'Iran ne fait pas des promesses en l'air et que cette nouvelle phase de confrontation contre une Amérique dont les appels au dialogue relèvent d'une tactique de guerre ira se poursuivre. Plus de 100 bases américaines dans la région, sans doute encore plus vulnérables qu'Aïn al-Asad sont désormais largement exposées.
Vidéo sur les dégâts causés aux bases US
Vidéo
Une capitulation. Aux premières heures de la mercredi 8 janvier, les États Unis d’Amérique on subi la première frappe militaire de ces 70 dernières années, frappe à laquelle ils s'étaient préparés depuis le 3 janvier, date à laquelle ils ont commis la "fatale erreur" de viser au cœur l'axe de la Résistance. 22 missiles de haute précision de type "Ghiyam, Fateh, Zolfaghar" se sont abattus en une demie heure sur 20 cibles stratégiques à l'intérieur de la base, toutes pulvérisées. Ce qui veut dire que chaque missile a atteint entre une et plusieurs cibles. Cela veut dire aussi que l'Iran ne fait pas des promesses en l'air et que cette nouvelle phase de confrontation contre une Amérique dont les appels au dialogue relèvent d'une tactique de guerre ira se poursuivre. Plus de 100 bases américaines dans la région, sans doute encore plus vulnérables qu'Aïn al-Asad sont désormais largement exposées.
Ghassem Ezzedin,
analyste des questions internationales estime que la puissante frappe
balistique iranienne du mercredi matin n'est qu'une première phase de la
riposte ; que si l'Amérique décide de riposter, cela déclenchera à coup
sûr une grande guerre régionale : "La seconde phase de la riposte,
pourrait effectivement consister en une
vaste action concertée de tout l’axe de la Résistance. Dans les heures suivant
la frappe balistique du mercredi, le leader d'Ansarallah tout comme la
totalité des composantes irakiennes de l'axe de la Résistance s'en sont
félicité affirmant qu'ils s'y attendaient impatiemment et qu'ils passeraient à
l'étape suivante. Dans ce cas de figure, si les Américains persistent et ne
revoient pas sérieusement le niveau de leur présence en Asie de l'Ouest,
la grande guerre qui s'en suivra impliquera aussi la Chine et la Russie".
Et l'analyste d'ajouter : "Comme l'a confirmé le
Leader iranien, le coup d'Aïn al-Asad n'a été qu'une gifle. La riposte viendra.
Elle ne se fera pas en une étape et de façon rapide. Elle s'inscrit dans la
durée et s'étale sur plusieurs axes de façon à ce qu'elle soit la plus
douloureuse la plus pertinente possible : une action concertée Iran
Hezbollah-Ansarallah-Hachd? Possible et c'est trop effrayant. C'est en
pensant à cette possibilité que Trump et les généraux du Pentagone ont
lamentablement reculé... Alors que plus de 200
blessés de l'attaque iranienne sont évacués à Tel-Aviv, certaines sources
évoquent jusqu'à 1500
morts US à Aïn al-Asad dont des britanniques et des canadiens. Le
site militaire russe Avia.pro se félicitait de la performance des
missiles iraniens et de l'incapacité de Patriot à défendre Aïn al-Asad en
rapportant une information qu'il n'est pas lui-même en mesure de
confirmer.
"Selon des informations
officieuses, l'Iran posséderait dans son arsenal un missile
balistique intercontinental capable de transporter des ogives de 4,2
mégatonnes. Le missile serait hypersonique et sa portée maximale de 11 mille
kilomètres. L'engin serait censé porter le nom du général Soleimani".
Source : Parstoday
CONCLUSION
CONCLUSION
Bien entendu, il y a la restriction qui accompagne une action qui se
veut symbolique. Les Iraniens ne tenaient surtout pas à mettre Trump
dans une situation où, en fonction de tweets agressifs de ces derniers
jours, ils auraient dû riposter et ainsi définitivement lancer le cycle
de l’escalade. Par contre, les Iraniens ont adopté des attitudes
inédites, sans précédent contre des moyens stratégiques US en temps de
guerre non-déclaré : ils les ont attaqués en tant que tels, dans une
acte volontaire, et ils ont aussitôt proclamé leur responsabilité. Voilà
les conditions de l’attaque qui font de la décision US de ne pas
riposter, par rapport à leur logique unilatéraliste, américaniste et
suprémaciste, officiellement et en tant que gouvernement, un véritable
recul marquant leur volonté d’éviter autant que faire se peut sinon à
tout prix un engagement direct avec l’Iran. Cette idée a certainement
beaucoup à voir avec les pressions des militaires US, qui doivent se
battre continuellement pour tenter de contrôler “les impulsions” de
Trump, – et parfois, Trump leur échappe...
On trouve dans le texte de Magnier ci-dessus le maximum de détails sur
l’opération, sur les significations multiples qu’elle fournit, sur les
situations nouvelles qu’elle met en place. Bien entendu, la décision de
Trump de “ne pas riposter à la riposte” ne clôt en aucune façon la
querelle USA-Iran, on pourrait même dire qu’elle en élargit le cadre.
L’allusion de Trump a l’engagement de l’OTAN signifie que les pressions
US sur les Européens pour qu’ils participent activement à des opérations
contre l’Iran vont s’accentuer. Les Européens, qui ont joué un rôle
absolument pitoyable dans l’épisode, vont se trouver une fois de plus
confrontés aux conséquences de leur “servilité volontaire ».
Source : dde.org
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