Le
Pentagone est dans un sale état : samedi, une puissante Fondation américaine dite "pour la défense de la Démocratie" a exigé que le chef du département de la
Défense s'explique sur la "totale incapacité des systèmes de défense
antimissile américains" déployés au Moyen-Orient
où sont déployés pas moins de 165.000 militaires américains.
"Des
dépenses colossales infligées aux contribuables US pour le déploiement des
batteries de missiles antimissiles qui semblent être totalement inutiles. L'Iran
a tiré 16 missiles balistiques de haute précision sur la base américaine en
Irak sans qu'aucun intercepteur ne réagisse! "
A en croire le Pentagone
aucune victime n'est à déplorer mais la prochaine fois pourrait bien être
différente. les Bases américaines à Erbil et à al-Anbar restent
totalement vulnérables parce que le Pentagone ne dispose pas de capacités
suffisantes de défense antimissile.
Cette
faille s'avère encore plus criante dans la mesure où l'US Army disposait des
données préliminaires comme quoi une frappe irait avoir lieu. Au fait, les
missiles ont été repérés dans l'espace mais l'interception a totalement échoué,
dit la Fondation avant d'ajouter : " De plus, les
États-Unis ne peuvent toujours pas confirmer avec l'exactitude combien de
missiles ont été tirés par l'Iran. Différents chiffres ont été avancées : 11,
14 et puis enfin 16. Cela veut dire qu'au moment de la frappe, l'armée
américaine était totalement incapable de maîtriser la situation",
poursuit l'instance.
Avec
quelques 165.000 militaires répartis dans 150 pays du monde, cette
contre-performance n'est pas à prendre à la légère surtout que le gros de nos
troupes est déployé au Moyen-Orient où sont stationnés 60.000 soldats dans des
bases aériennes, navales et terrestres situés à travers 12 pays différents :
" 5300 en Irak, 800 en Syrie, 3000 en Jordanie, 606 à Oman, 3000 en Arabie,
5000 aux Émirats, 13000 au Qatar, 7000 à Bahreïn, 13000 au Koweït, 14000 en
Afghanistan et 2500 en Turquie. Maintenant que la guerre est lancée contre le
"régime iranien" peut-on espérer que ces soldats sont bien protégés?
Quelle stratégie le Pentagone compte adopter pour y faire face?
La
question se pose avec acuité désormais au sein des milieux militaires et
politiques américains : le site irakien Al Maloomah se réfère en effet à
un "document officiel publié par le département de la Défense" qui
fait depuis le samedi 18 janvier le tour de certains médias : selon ce document
"certifié", 139
GI's ont été tués au cours de la frappe au missile balistique iranienne contre
Aïn al-Assad tandis que 146 autres ont été blessés. Le
document se base sur une lettre destinée par James Hogan ( responsable de la
Défense) au représentant démocrate et président de la commission de la sécurité
au Congrès "Bennie Thompson". Cette lettre chiffre
également les dégâts : " 15 objets volants dont les hélicoptères Blackhawk, deux avions de
transports, trois
drones de type MQ-1 et trois dortoirs. La tour de contrôle et la bande
d’atterrissage ont également subi des dégâts.
L'US
Army est-elle totalement sans défense face aux frappes balistiques? En effet
aux États-Unis personne n'a cru la version avancée par le Pentagone à savoir
"l'absence des batteries de missiles Patriot sur Aïn al-Asad ". Comment
se fait-il que l'armée en ait déployé au Koweït et en Arabie et pas en Irak
alors le gros de nos combats se déroule dans ce pays et qu'en plus Aïn al-Asad
est l'une base US au Moyen-Orient qui ne compte que des militaires US?,
s'interroge l'analyste Steve Brown avant de souligner : "il semble
que la controverse déclenchée depuis le 8 janvier autour de l'incapacité des
batteries de missiles MIM-104 Patriot est volontairement absente des grands
médias car aucun Américain ne prendrait pour argent comptant la version
colportée par le Pentagone comme quoi le Patriot aurait été retirés de
l'Irak alors que les USA sont en guerre contre l'Iran.
Mais il
y a pire encore, ajoute l'analyste : " Le pire c'est de savoir que les
radars des Patriot ont été mis hors service comme cela fut le cas pour
l'attaque du 14 septembre 2019 d'Ansarallah contre les sites pétroliers
saoudiens. Il va sans dire que cette
vaste cyberattaque que l'Iran a revendiqué en termes à peine voilés, a
littéralement aveuglé les radars et partant, désactivé les batteries de
missiles antimissiles américains. De l'aveu des militaires sur place
des drones américains et pas n'importe quel drone surveillant la quasi totalité
du ciel irakien ont soudain perdu contact avec leur site de contrôle et aucune
image n'a filtré sur des missiles iraniens. Rappelons que les missiles ont été
balistiques et non pas de croisière, et que les satellites auraient du au moins
en montrer quelque chose. Cela prouve l'ampleur de la cyberattaque iranienne et
c'est cela qui s'avère fort inquiétant. Alors Soleimani ou pas, l'Iran a acquis
des capacités militaires qui exploitent à merveille le talon d'Achille de l'US
Army. Au point tel que 10 jours après l'attaque on
n'ose pas en avouer le bilan, dit l'analyste."En un mot, la
guerre USA/Iran en Irak n'a duré que 12 jours ( le 27 décembre avec la frappe
contre la
base K1 à Kirkouk en a marqué le début et la frappe du 8 janvier en a
marqué le fin) et elle a été perdue par les USA à moins que le Pentagone
veuille se jouer de la vie de ses
60.000 soldats au Moyen-Orient".
Source :
IRIB
F-35 d'Israël menacés par la Russie?
Ce que
le ministre russe des A.E. Serguei Lavrov a annoncé vendredi 17 janvier en
commentant le crash du Boeing 737 de l'Ukraine abattu par deux missiles
iraniens ne devrait pas être pris à la légère.[1]
Lavrov a
affirmé que peu avant que la tragédie ne se produise, les radars russes avaient
localisé une flopée de F-35 et de F-22 Reaper (six en tout) près des frontières
aériennes de l'ouest de l'Iran et que l'information aurait été très
probablement transmise aux Iraniens.
En se
référant à cette déclaration, certains observateu00000000000rs affirment que le
MAE russe entendait surtout faire passer aux Américains et aux Israéliens qui
ne cessent de se vanter de supposées performances de leurs F-35. Le 17 janvier,
l'armée israélienne a annoncé avec fracas l'ouverture d'une seconde base de
F-35 au Neguev qui devra compter, d'ici 2024, 50 appareils. Le
message de Lavrov s'adresse donc à Israël. Les sources militaires
russes se félicitent de ce que les radars russes aient pu avec succès localiser
les F-35 US. "Le fait que des chasseurs furtifs américains
aient été localisés par des systèmes de défense aérienne russes et leurs radars
signifie que la Russie a un contrôle total sur les F-35 et que ses radars
Container d'une portée de 3000 kilomètres sont parfaitement capables de les
localiser et d'en faire profiter les alliés , surtout l'Iran qui reste le seul
allié de la Russie au Moyen-Orient, affirme un expert cité par Al Masdar News.
Et le
site d'ajouter : " Il y a quelques jours, un navire de guerre russe
avec à son bord des batteries de missiles S-300 SAM et qui appareillait à une
dizaine de kilomètres de la base aérienne britannique à Chypre, Akrotiri,
a réussi à faire fuir les F-35 britanniques, Londres ayant été
contraint de suspendre les vols de ses chasseurs de cinquième
génération. Selon des ressources accessibles au public qui nous permettent
de surveiller la situation dans l'espace aérien, au cours des 72 dernières
heures, aucun chasseur britannique de cinquième génération F-35 n'a été vu dans
le ciel du sud de Chypre. Évidemment, cela est dû précisément à l'apparition du
S-300 SAM à bord du croiseur russe Marshal Ustinov, fraîchement arrivée en
Méditerranée". La flotte russe en Méditerranée, équipée de système
électronique avancé, est également censée transmettre des informations et
des données au système de DCA iranienne en cas de menace venue de l'Est de la
Méditerranée.
En
novembre 2019, des sites militaires russes avaient affirmé que l’armée de
l’air américaine envisageait de déployer ses avions furtifs F-35 en Israël et
construisait des centaines de hangars d’une superficie de 252.000 m², afin de
générer de l’espace pour des centaines de ces avions de guerre et que la Russie
n'y serait pas indifférente : "Ce sont des avions qui seront ainsi en
mesure de contrer la présence militaire russe «en Iran et en Syrie»,
affirmaient ces sites. Les
propos de Lavrov constituent-ils un avertissement à l'adresse d'Israël?
En 2019
la Russie a publié un compte rendu détaillé de la manière dont son missile
tactique Tochka à moyenne portée (nom de code OTAN
SS-21-Scarab) contrôlait la défense aérienne intermédiaire d’Israël et les
systèmes électroniques et de guidage de la Fronde de David. En 2018,
Tochka serait parvenu à outrepasser l’ordre d’autodestruction du missile
israélien lorsqu’il est tombé aux mains de l’armée syrienne et les ingénieurs
russes auraient alors, pu explorer et disséquer ses caractéristiques.
Source : IRIB
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