Les forces armées arméniennes ont subi de très lourdes pertes au Haut Karabagh. Le rôle des drones turcs et israéliens a été déterminant mais non décisif dans la déroute arménienne. Les Russes reprochent au leadership arménien son ralliement à l’Occident et ne pardonneront jamais ce tropisme qu’ils assimilent à une trahison.
La leçon du conflit du Haut Karabagh est à enseigner dans toutes les écoles militaires du monde. Ce conflit marque la montée en puissance des drones de combat et la pertinence pour des pays pauvres de garder une force aérienne formée par des avions à turbo-propulseurs légers, peu onéreux et peu rapides mais capables d’échapper aux radars adverses et d’emporter des missiles et des projectiles intelligents. Il ne sert à rien de maintenir des escadrilles de chasseurs-bombardiers dernier cri si on peut parvenir au même résultat ou mieux avec des avions simples à hélices.
Le conflit au Haut Karabagh a démontré l’extrême vulnérabilité de l’artillerie et des véhicules blindés aux drones d’attaque emportant des munitions antichar mais également aux drones kamikazes.
D’un point de vue politique, ce conflit reflète un des fondements de la nouvelle stratégie de Bakou, lourdement influencée par celle de la Turquie, selon laquelle ce conflit gelé ou à somme nulles ne peut être résolu que par la force militaire brute. La Russie aurait pu changer le cours de ce conflit mais Moscou a décidé d’observer tout en négociant avec la Turquie d’un compromis. C’est une sanction indirecte pour les élites arméniennes ayant fait le choix de l’Occident.
L'Iran est prêt à intervenir à tout moment dans le conflit du Karabakh.
Le Corps des gardiens de la révolution islamique
d'Iran a commencé un transfert d'urgence de ses chars T-72S vers les
frontières avec l'Azerbaïdjan et le Karabakh. Nous parlons d'au moins 30
véhicules de combat, qui constituent une force très importante,
d'autant plus qu'il y a déjà environ 40 chars ici. Ces actions de l'Iran
sont associées à la volonté de Téhéran d'intervenir dans le conflit au
Karabakh.
À l'heure actuelle, l'Iran a déployé au moins 70 chars et plus de 30 obusiers de campagne près de ses frontières nord, se préparant manifestement à un conflit armé à grande échelle. Considérant le fait que l'Azerbaïdjan contrôle déjà la frontière entre l'Iran et le territoire du Karabakh, les experts n'excluent pas que Téhéran puisse s'opposer à l'Arménie, mais uniquement en cas d'attaques d'Erevan et en cas de chute d'obus sur le territoire de la République islamique.
D'autre part, les chars iraniens sont situés directement à l'arrière de l'armée azerbaïdjanaise, à cet égard. il est également possible que Téhéran soit prêt à soutenir l'Arménie, même si pour le moment la république islamique adhère à la neutralité dans ce conflit.
Il n'y a pas de déclaration officielle de l'Iran à
ce sujet, cependant, il a été précédemment signalé qu'au moins 70
missiles sont tombés sur le territoire de la République islamique à la
suite d'une frappe infructueuse de l'une des parties au conflit.
Source : avia.pro
Avoir raison mort ce n'est pas la solution. Le pire qui est écrit dans les livres religieux n'est pas forcément une nécessité.
RépondreSupprimerboran fermes la !
RépondreSupprimerauj cest tjr l'armée des lâches qui gagne
RépondreSupprimer