jeudi 15 octobre 2020

Maghreb. Moncef Marzouki, nouveau soldat recruté par Rachad

« Qui sont ces ténors autoproclamés du Hirak algérien ? » le livre de l’auteur algérien Ahmed Bensaada, publié cet été, a eu deux conséquences.

Il a non seulement mis à nu les tentatives de récupération du mouvement béni par la nébuleuse islamiste qui a applaudi les massacres terroristes durant la décennie noire, mais il a aussi levé le voile sur les accointances et ramifications de cette nébuleuse avec des ONG internationales, en activité pour le démantèlement des états au nom des droits de l’homme et au profit des intérêts américano-sionistes et atlantistes. 

Le livre d’Ahmed Bensaada a évoqué les noms de Mustapha Bouchachi, Zoubida Assoul et Karim Tabbou, cités par le sociologue Lahouari Addi pour composer une présidence collégiale afin de succéder à un cinquième mandat, concocté par la Issaba  (i.e. le gang) pour pérenniser la corruption et le pillage organisé des richesses du peuple algérien. 

Le livre d’Ahmed Bensaada a présenté les arguments et les documents de financement de ces ONGistes par des institutions américaines comme la NED, connues pour leur hostilité aux pays qui refusent le diktat américain. Cela a laissé sans voix les Zoubida Assoul, Mustapha Bouchachi et Karim Tabbou pourtant connus pour leurs logorrhées publiques.  Ce sont leurs acolytes, médias et comptes de réseaux sociaux, aussi financés par des ONG occidentales, qui se sont chargés de la sale besogne de s’attaquer à Ahmed Bensaada, sans même lire son livre, en faisant valoir leur talent de baragouineurs, excellant dans le pathos et l’éthos, les diarrhées verbales et l’invective, sans jamais offrir un seul argument objectif au lecteur algérien.

Ainsi, on a assisté à l’entrée en scène de Mourad Dhina, du mouvement Rachad, bien établi en terre helvétique. Ce dernier a réussi à rallier à sa cause terroriste certains pseudo-démocrates qui ont craché sur la mémoire de leurs anciens compagnons tombés sur le champ d’honneur de la liberté, assassinés par la horde sauvage que soutenait le terroriste Dhina, à l’instar de Lahouari Addi, n’avancera rien pour mettre en échec les arguments avancés par Ahmed Bensaada. Il se contentera de dénigrer la personne, via des étiquettes stéréotypées, l’accusant de faire partie du système, sachant que le contenu du livre « Qui sont ces ténors autoproclamés du Hirak algérien » insiste sur la nécessité de maintenir le mouvement populaire dans son algérianité exclusive, tout en avançant des arguments de tentatives de récupération du Hirak béni par des forces liées à des agendas étrangers.

Faute d’arguments, la nébuleuse représentée par Mourad Dhina, Larbi Zitout et Abbas Aroua se sont attachés les services de l’ancien président tunisien, l’islamiste Moncef Marzouki [1], notoirement financé par le Qatar, tout comme le Rachad.

Le Mercato politique de Marzouki

Le « petit livre » qui devient un cauchemar
pour les desseins de Rachad

Selon Rachad, inféodé au FIS dissous et à l’internationale islamiste, il a été fait appel à des universitaires algériens (sans les nommer) ainsi qu’à l’ancien président tunisien Moncef Marzouki pour répondre à Ahmed Bensaada et à son livre, qualifié d’opuscule et de « koutayeb » (petit livre) par Larbi Zitout. Mais, il faut reconnaitre que le « koutayeb » aura réussi à dévoiler les accointances de certains « ténors » avec les organismes américains d’« exportation » de la démocratie dans certains pays arabes ciblés et à mettre en échec le plan concocté pour introniser l’obscurantisme au nom de la promotion de cette même démocratie. Et ces gens-là peuvent-ils nous expliquer pourquoi il y a autant de monde pour répondre au livre de Ahmed Bensaada si ce n’est qu’un « koutayeb »?

Marzouki rattrapé par son passé lié au terrorisme

Marzouki avec Burhan Ghalioun , son sosie politique syrien, ami de Washington

Intronisé au pouvoir en Tunisie, à l’occasion du complot dénommé « Printemps Arabe » [2] ayant entraîné la destruction de l’état tunisien et à la fuite de Ben Ali, Moncef Marzouki devient le soldat de la politique visant la destructrion des états-nations menée par l’Empire anglo-sioniste et financée par le vilain petit Qatar, valet de la confrérie terroriste et cryptofasciste des Frères Musulmans.

Marzouki ouvrit la Tunisie aux propagandistes de l’OTAN et de l’internationale islamiste qui n’ont pas lésiné sur les moyens pour mettre certains pays arabes à feu et à sang, comme c’est le cas pour la Syrie et la Libye.

Sur ce registre, il accueillit en décembre 2011, sur le sol tunisien, la première réunion des « Amis de la Syrie », qualifiée par le ministre syrien de l’Information, Adnane Mahmoud, de réunion des « Amis de Washington et des ennemis de la Syrie ». Il reconnaîtra le Conseil national syrien (CNS) comme « représentant légitime des Syriens qui cherchent un changement démocratique pacifique ». Sur ce plan, il fut accusé par les dirigeants syriens et les médias tunisiens d’être complice de l’envoi de terroristes tunisiens vers la Syrie [3].

Manquant de vision politique et sans mesurer ni ses paroles ni ses actes, le traître Moncef Marzoui, alias « le valet de  Cheikha Mouza » (surnommée Lady Banana; mouza étant la banane en arabe), appela en 2012 le président syrien Bachar El Assad à quitter le pouvoir. Dans un entretien accordé au quotidien panarabe Al-Hayat, il souligna que « le régime de Damas est fini ». « Tu partiras d’une manière ou d’une autre. Tu partiras mort ou tu partiras vivant, et c’est mieux pour toi et pour ta famille de partir vivants », dira-t-il, montrant au passage son amateurisme politique. Huit ans plus tard, le président Syrien Bachar El Assad est toujours au pouvoir et a réussi à vaincre le terrorisme international et les plans américano-sionistes, alors que l’ex-président tunisien, chassé du pouvoir en Tunisie faute d’ancrage populaire, demeure salarié chez « les émirs démocrates » de Doha.

Propagandiste du Makhzen, hostile à l’Algérie

Exilé durant quelques années au Maroc [4], Marzouki n’a jamais porté l’Algérie dans son cœur comme l’indique son alignement à la version marocaine concernant la fermeture des frontières terrestres de l’Algérie avec le régime du Makhzen, accusant au passage Alger de bloquer l’édification de l’Union du Maghreb Arabe. L’homme du passé qui tente d’incarner le futur, a été désavoué par les membres de sa formation politique, le Congrès pour la République, et cherche aujourd’hui une nouvelle virginité pour se repositionner.

Marzouki veut saborder les bons rapports algéro-tunisiens

Algérie-Tunisie
Les présidents Tebboune et Saïed,
entente parfaite sur le dossier libyen

Aux dernières nouvelles, l’ancien occupant du palais de Carthage tente de semer la zizanie entre l’Algérie et la Tunisie et les bons rapports qui lient les deux pays frères. Le président tunisien Kaïs Saïed s’est rendu à Alger pour sa premier visite d’Etat à l’étranger, une visite qui coïncida avec l’arrivée au pouvoir en Algérie de Abdelmadjid Tebboune dont l’élection à la magistrature suprême mit fin aux illusions des amis de Marzouki, à savoir Rachad et consorts, de récupérer le Hirak [5]. L’imminente visite du président Abdelmadjid Tebboune à Tunis scellera davantage les relations stratégiques entre les deux pays, particulièrement sur les questions de sécurité, principalement celles liées à la crise libyenne.

L’Entente algéro-tunisienne sur la crise libyenne

Alger et Tunis partagent la même vision concernant le règlement de la crise libyenne, loin de l’intervention étrangère et loin de la solution militaire.
Tunis accueille des pourparlers inter-libyens qui sont mal vus par Rabat et le traître Marzouki. Ces derniers cherchent, coûte que coûte, à évincer l’Algérie du dossier libyen. Ils ne comprennent pas qu’Alger demeure l’acteur incontournable pour le règlement de cette crise qui dure depuis neuf ans. Sa présence à la Conférence internationale de Berlin est une reconnaissance de son statut, à l’opposé de Rabat qui cherche à sauver l’accord mort-né de Skhirat

Les e-mails de Hillary Clinton confirment la thèse de Bensaada

Pour conclure, il est important de mentionner les dernières informations en provenance de Washington, concernant les liens entre les USA, la confrérie des Frères Musulmans et les organisations extrémistes dans l’objectif de faire chuter certains gouvernements arabes en place. En effet, les e-mails de l’ancienne Secrétaire d’Etat américain sous le règne d’Obama, Hillary Clinton, adressés à certains activistes, viennent à point nommé pour confirmer les analyses avancées par Ahmed Bensaada dans ses ouvrages « Arabesque Américaine » (2011 et 2015) et « Qui sont les ténors autoproclamés du Hirak algérien » (2020).

Rachad révèle l’adresse d’un philosophe algérien aux fanatiques pour le lyncher

Les agitateurs du mouvement Rachad ont indiqué l’adresse du philosophe algérien Hamid Zanaz sur les réseaux sociaux pour permettre aux terroristes, dont ils sont les porte-voix attitrés, de l’assassiner. Habitant au cœur d’un fief islamiste à Boumerdès, à l’est d’Alger, Hamid Zanaz est pris pour cible pour avoir dénoncé le rôle que joue cette organisation financée par la Turquie, le Qatar et le Maroc dans la victimisation des groupes islamistes armés et de leur matrice politique, le Front islamique du Salut d’Ali Benhadj.
Hamid Zanaz a réagi sur sa page Facebook en affirmant que cette réaction de Rachad est une confirmation de l’intolérance de ce mouvement et des islamistes en général. Dans un message posté sur les réseaux sociaux, des éléments qui activent sous le nom de «Lutte pour la libération de la conscience», clairement un appendice de Rachad et du FIS, on lit ceci, écrit en arabe : «Hamid Zanaz est un moulhid (apostat) algérien», en précisant sa commune d’origine pour inciter les extrémistes à le lyncher. «Voici la preuve !» a rétorqué le philosophe, en ajoutant : «Ceux qui n’ont pas encore compris n’ont qu’à observer la mentalité de Rachad, du FIS et de tous les islamistes sans exception. Ils affirment que je suis un apostat, de quoi se mêlent-ils ? Ne dites-vous pas que vous êtes pour un Etat civil ?» a-t-il ironisé. «Nous vous avons démasqué car, en vérité, vous êtes pour un Etat islamiste pro-Daech !» a-t-il insisté, en ajoutant que le mouvement Rachad «a, en définitive, fait de la publicité à un article qui le met à nu».

Hamid Zanaz, qui a remercié les nombreuses personnes qui lui ont apporté leur soutien «contre l’obscurantisme» et pour un «Etat laïc et non pas islamiste», a publié une tribune dans les colonnes du journal Al-Araby, à travers lequel il a démasqué la collusion entre l’organisation dirigée, entre autres, par Larbi Zitout à partir de Londres et Mourad Dhina à partir de Genève, et mis en garde contre les manœuvres du mouvement Rachad, «affidé des Frères musulmans» qui «pave la voie au retour des années de sang en Algérie».

«Des groupes islamistes activant en Algérie et à l’étranger se sont engagés dans une campagne conduite par les islamistes pour absoudre les crimes de ces derniers en Algérie, notamment en ce qui concerne la décennie noire que l’Algérie a traversée dans les années 1990, durant laquelle le pays a vécu des événements sanglants à cause de la confrontation entre l’armée et les groupes islamistes armés. Parmi ces mouvements intégristes, Rachad qui active à partir de Londres et qui a tenté, dans le même temps, d’infiltrer le mouvement de contestation populaire en Algérie et d’inciter les opposants au pouvoir à épouser leur idéologie pour réaliser son projet», a écrit Hamid Zanaz. «Mais toutes ces manœuvres se sont fracassées contre la maturité d’une jeunesse éveillée et connaissant le vrai visage de ce mouvement et les véritables desseins de cette organisation qui cherche à ramener le pays à la période durant laquelle le pays était noyé par les islamistes dans la violence et le chaos», a-t-il résumé.

NOTES de H. Genséric

[1] France / Maghreb. Les goumiers de la République
-  Il y a 7 ans/ Un voyou à la tête de la Tunisie
-  MARZOUKI, Super Menteur et agent de l'étranger
-  Les Bouffons de la Ripou-blique : Marzouki-la-Honte
-  Tunisie : Moncef Marzouki amnistie les terroristes et enterre leurs victimes
-  Tunisie. HAUTE TRAHISON. Moncef Marzouki aidait les terroristes contre l'Armée Nationale

[2] « Printemps arabe » , CIA et cyber-collabos
-  Tunistan. Srdja Popovic, qui a formé des traîtres tunisiens, s’attaque à l’Algérie

[3] Ex ambassadeur US à Tunis : « La Troïka est impliquée à fond dans l’envoi de djihadistes tunisiens en Syrie »

[4] Dans France / Maghreb. Les goumiers de la République , nous avions écrit :
Après les indépendances, le Maroc a été le seul pays à ne pas poursuivre les goumiers (pour crimes de guerre et crimes contre l’Humanité) et en a intégré un certain nombre dans l’armée royale. Il a même accordé la nationalité marocaine aux Tunisiens et aux Algériens qui avaient peur de retourner dans leur pays pour y être jugés. Ainsi, le papa de Moncef Marzouki, le président provisoire de la Tunisie, resta au Maroc où il avait obtenu la nationalité marocaine, ses enfants aussi.
Donc Moncef, notre instable président, est Marocain, ce qui est , théoriquement, contraire à la Constitution
. Le jeune Moncef a suivi ses études secondaires à Tanger jusqu’à l’obtention de son baccalauréat au lycée Regnault en 1964. Et pendant qu’il poursuivait ses études de médecine en France, en tant que marocain, sa sœur continua ses études de droit au Maroc, pour devenir avocate au barreau de Casablanca. Lors de sa visite récente au Maroc, Moncef est allé se recueillir sur la tombe de son père à Marrakech.
Comme son papa goumier, Marocain d’adoption et de cœur, ce pseudo-président déteste aussi bien l’Algérie que la Tunisie. Il préfère le Qatar et l'Arabie Saoudite.

[5] Harki et Hirak sont des anagrammes (Est-ce un hasard ? ) venant de la même racine haraka (حرك , bouger).
Rappelons, dans le même ordre d’idées, le terme japonais « Hara-Kiri », qui désigne le suicide pour déshonneur. Le déshonneur serait bien le qualificatif adapté aux deux mots : hirak et harki.

VOIR AUSSI :

-  TUNISTAN. L’irrésistible crépuscule tunisien
-  TUNISTAN. Que sont devenus les quatre traîtres qui ont vendu leur pays ?

Hannibal GENSÉRIC

 

 

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