Lors d'une opération visant à libérer les territoires occupés par
l'Etat islamique (Daech), des militaires irakiens ont découvert un
hangar rempli d'armes américaines, rapporte le magazine en ligne Alles
Schall und Rauch (ASuR).
Et bien que le Pentagone affirme que ces armes "ont disparu l'année
dernière", personne, semble-t-il, n'accorde foi à cette allégation,
souligne le magazine.
"Le Pentagone a confirmé lundi que l'armée irakienne avait découvert un vaste entrepôt appartenant à Daech et contenant un grand nombre de munitions américaines, ainsi que des roquettes antichars sophistiqués TOW-2. Cette cache d'armes a été découverte au moment où les militaires irakiens ont repris des régions auparavant contrôlées par l'Etat islamique", indique l'ASuR. |
"Interrogé par les journalistes, le porte-parole du Pentagone a
reconnu qu'il s'agissait d'armes «disparues» l'année dernière, mais a
nié que les Etats-Unis les avaient délibérément livrées à Daech",
constate le magazine.
Les médias irakiens rapportent toutefois que les munitions et les
roquettes avaient été parachutées par les Américains. Les porte-paroles
de l'US Army nient cette information et la qualifient de "propagande",
affirme l'ASuR.
"Oui, oui, niez tout et faites comme si vous étiez innocents. Personne ne vous croira", écrit le magazine, ajoutant que le stock découvert atteste que les Etats-Unis fournissaient à Daech non seulement des armes et des munitions, mais aussi des médicaments et même des denrées alimentaires. |
En réalité, Washington combat aux côtés de l'Etat islamique. Quant
aux Russes, on les traite de "méchants", car ils mènent une lutte
efficace contre les terroristes. Le magazine considère la politique
médiatique américaine comme une "déformation complète des faits".
"Washington et l'Occident en général montrent chaque jour qu'ils sont
du côté des terroristes de l'Etat islamique. Un exemple? Les Etats-Unis
et leurs laquais européens ont refusé de soutenir la déclaration du
Conseil de sécurité de l'Onu dans laquelle le bombardement de
l'ambassade de Russie à Damas était qualifié d'acte terroriste",
rappelle l'ASuR.
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a commenté
ce comportement dans les termes suivants: "Il est dommage que nos
collègues américains ne se mettent pas du côté de ceux qui se battent
contre le terrorisme et qui condamnent les attaques terroristes. Deux
poids deux mesures! Nous devons malheureusement le constater de
nouveau".