Ci-gît
l’Etat islamique ? Comme prévu l’armée russe fait le ménage en Syrie,
et elle aplatit avec art et méthode l’ennemi. Prions pour la punition
méritée de ces assassins de chrétiens d’Orient, ces bons chrétiens
d’Orient que nos élites goulues laissaient froidement se faire égorger.
Je me souviens de ce plumitif robespierriste qui se félicitait de leur
élimination car « ils avaient servi la tyrannie syrienne comme la tyrannie irakienne ».
L’OTAN semble n’avoir plus pour mission que de déclencher des
conflits nucléaires pour détruire l’Europe ici, l’Asie là-bas, en
agressant la Chine de manière insidieuse et récurrente, ce qui
facilitera partout le Grand Remplacement africain voulu par nos
brillantes élites.
Il faut dire que leur État islamique a permis
aux gares de Budapest ou de Munich de se remplir de faux réfugiés plus
monnayables que des envahisseurs ; et que, création de plusieurs
puissances médio-orientales, notre nouvel enfant chéri ne manque pas
d’alliés, y compris à Paris…
Et on comprend enfin pourquoi on
laissait faire Isis/Daech: Daech égorgeait qui l’on voulait (il ne fallait pas
vérifier qui était vraiment égorgé d’ailleurs), et l’aviation des «
fous alliés » venait bombarder subrepticement les installations
chinoises et préparer le démembrement du pays. Les commentateurs
commentaient en commentant… des égorgements. On a l’impression d’être
dans le film Opération Espadon qui voit Travolta expliquer
comment il détourne l’attention et comment il prépare un attentat pour
justifier sa frappe nucléaire.
Mais
cette fois, on a affaire à la Russie dont les Sukhoï mettent en fuite
les F-16 US. Les hommes libres poussent un soupir de soulagement.
L’Amérique et son quarteron de dominions en retraite en seront pour
leurs frais.
Le sénile McCain demande qu’on surarme un peu ses terroristes préférés pour aider à détruire l’armée russe « comme en Afghanistan
». Le bonhomme de neige se méprend : ce sont les Américains qui ont
perdu sang et argent en Irak et en Afghanistan, ce sont les Américains
qui ont abandonné (mais qui diable dirige là-bas ?) leur ambassadeur en
Libye, ce sont les Américains qui se retrouvent face à une solide
coalition qui regroupe Russie, Chine, Iran, Syrie et même l’Irak que
Dubya martyrisa pour rien. On attend Jeb l’an prochain : lui aussi
promet de punir la Russie grâce à l’OTAN et aux joueurs de quilles du
Pentagone. Au point où nous en sommes…
Petit rappel… c’est Nietzsche qui a écrit dans le Crépuscule des idoles : « La
Russie, la seule puissance qui ait aujourd’hui l’espoir de quelque
durée, qui puisse attendre, qui puisse encore promettre quelque chose… » !
On
appréciera ce propos car, face à un occident dégénéré qui gère son
remplacement démographique et religieux tout en rêvant de la troisième
guerre mondiale contre le reste du monde, la Russie donne une leçon de
sagesse et de force tranquille.
http://www.bvoltaire.fr/
NICOLAS BONNAL
P.G Roberts : Nous sommes à un tournant décisif dans l’équilibre des puissances
Le monde commence à se rendre compte
qu’un bouleversement dans les affaires du monde était en train de se
passer le 28 Septembre, lorsque le président Poutine de la Russie a
déclaré dans son discours à l’ONU que la Russie ne peut plus tolérer la
politique vicieuse, stupide et vouée à l’échec de Washington qui a
déclenché le chaos qui s’est déversé sur le Moyen- Orient et maintenant
l’Europe.
Deux jours plus tard, la Russie a pris la situation
militaire en main en Syrie et a commencé la destruction des forces de
l’Etat Islamique.
Peut-être que parmi les
conseillers d’Obama, il y en a quelques-uns qui ne sont pas submergés
d’orgueil et peuvent comprendre ce bouleversement. Spoutnik
News rapporte que certains conseillers en sécurité de haut niveau de
Obama lui ont conseillé de retirer les forces militaires de la Syrie et
de renoncer à son plan pour renverser Assad. Ils lui ont conseillé de
coopérer avec la Russie afin d’endiguer le flot de réfugiés qui est en
train de submerger les vassaux de Washington en Europe. L’afflux
de populations indésirables est en train de sensibiliser les Européens
sur le coût élevé de la mise en œuvre de la politique étrangère des
États-Unis. Les conseillers ont dit à Obama que l’idiotie de la
politique des néoconservateurs menacent l’empire de Washington en Europe.
Plusieurs commentateurs, tels que Mike
Whitney et Stephen Lendman, ont conclu, à juste titre, qu’il n’y a rien
que Washington puisse faire contre les actions russes contre l’État
islamique. Le plan des néoconservateurs pour une zone d’exclusion
aérienne des Nations Unies sur la Syrie afin de faire partir les Russes
est une chimère. Aucune résolution ne sortira de l’ONU. En effet, les Russes ont déjà établi de facto une zone d’exclusion aérienne.
Poutine, sans aucune menace verbale, ni aucune insulte, a résolument changé l’équilibre des puissances, et le monde le sait.
La réponse de Washington consiste à
proférer des insultes, des fanfaronnades et encore plus de de mensonges,
dont une partie est reprise par certains de ses vassaux plus que jamais
douteux. Le seul résultat est la démonstration de l’impuissance de
Washington.
Si Obama avait un peu de bon
sens, il écarterait de son gouvernement les abrutis néoconservateurs qui
ont dilapidé la puissance de Washington, et il se concentrerait plutôt à
conserver l’Europe en travaillant avec la Russie pour détruire, au lieu
de le parrainer, le terrorisme au Moyen-Orient qui envoie des vagues de
réfugiés en Europe.
Si Obama ne peut pas admettre
ses erreurs, les Etats-Unis vont continuer à perdre leur crédibilité et
leur prestige dans le monde entier.
Paul Craig Roberts
Traduction Avic – Réseau International