dimanche 11 octobre 2015

Nietzsche et Poutine face au Grand Turc et à l’OTAN








Ci-gît l’Etat islamique ? Comme prévu l’armée russe fait le ménage en Syrie, et elle aplatit avec art et méthode l’ennemi. Prions pour la punition méritée de ces assassins de chrétiens d’Orient, ces bons chrétiens d’Orient que nos élites goulues laissaient froidement se faire égorger. Je me souviens de ce plumitif robespierriste qui se félicitait de leur élimination car « ils avaient servi la tyrannie syrienne comme la tyrannie irakienne ».
Nietzsche et Poutine face au Grand Turc et à l’OTANDans le même temps, l’OTAN menace la Russie puisque c’est la Turquie qui est notre alliée.
L’OTAN semble n’avoir plus pour mission que de déclencher des conflits nucléaires pour détruire l’Europe ici, l’Asie là-bas, en agressant la Chine de manière insidieuse et récurrente, ce qui facilitera partout le Grand Remplacement africain voulu par nos brillantes élites.
Il faut dire que leur État islamique a permis aux gares de Budapest ou de Munich de se remplir de faux réfugiés plus monnayables que des envahisseurs ; et que, création de plusieurs puissances médio-orientales, notre nouvel enfant chéri ne manque pas d’alliés, y compris à Paris…
Et on comprend enfin pourquoi on laissait faire Isis/Daech: Daech égorgeait qui l’on voulait (il ne fallait pas vérifier qui était vraiment égorgé d’ailleurs), et l’aviation des « fous alliés » venait bombarder subrepticement les installations chinoises et préparer le démembrement du pays. Les commentateurs commentaient en commentant… des égorgements. On a l’impression d’être dans le film Opération Espadon qui voit Travolta expliquer comment il détourne l’attention et comment il prépare un attentat pour justifier sa frappe nucléaire.
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Mais cette fois, on a affaire à la Russie dont les Sukhoï mettent en fuite les F-16 US. Les hommes libres poussent un soupir de soulagement. L’Amérique et son quarteron de dominions en retraite en seront pour leurs frais.
Le sénile McCain demande qu’on surarme un peu ses terroristes préférés pour aider à détruire l’armée russe « comme en Afghanistan ». Le bonhomme de neige se méprend : ce sont les Américains qui ont perdu sang et argent en Irak et en Afghanistan, ce sont les Américains qui ont abandonné (mais qui diable dirige là-bas ?) leur ambassadeur en Libye, ce sont les Américains qui se retrouvent face à une solide coalition qui regroupe Russie, Chine, Iran, Syrie et même l’Irak que Dubya martyrisa pour rien. On attend Jeb l’an prochain : lui aussi promet de punir la Russie grâce à l’OTAN et aux joueurs de quilles du Pentagone. Au point où nous en sommes…
Petit rappel… c’est Nietzsche qui a écrit dans le Crépuscule des idoles : « La Russie, la seule puissance qui ait aujourd’hui l’espoir de quelque durée, qui puisse attendre, qui puisse encore promettre quelque chose… » !
On appréciera ce propos car, face à un occident dégénéré qui gère son remplacement démographique et religieux tout en rêvant de la troisième guerre mondiale contre le reste du monde, la Russie donne une leçon de sagesse et de force tranquille.
http://www.bvoltaire.fr/
NICOLAS BONNAL

P.G Roberts : Nous sommes à un tournant décisif dans l’équilibre des puissances

Le monde commence à se rendre compte qu’un bouleversement dans les affaires du monde était en train de se passer le 28 Septembre, lorsque le président Poutine de la Russie a déclaré dans son discours à l’ONU que la Russie ne peut plus tolérer la politique vicieuse, stupide et vouée à l’échec de Washington qui a déclenché le chaos qui s’est déversé sur le Moyen- Orient et maintenant l’Europe.
Deux jours plus tard, la Russie a pris la situation militaire en main en Syrie et a commencé la destruction des forces de l’Etat Islamique.
Nous sommes à un tournant décisif dans l’équilibre des puissancesPeut-être que parmi les conseillers d’Obama, il y en a quelques-uns qui ne sont pas submergés d’orgueil et peuvent comprendre ce bouleversement. Spoutnik News rapporte que certains conseillers en sécurité de haut niveau de Obama lui ont conseillé de retirer les forces militaires de la Syrie et de renoncer à son plan pour renverser Assad. Ils lui ont conseillé de coopérer avec la Russie afin d’endiguer le flot de réfugiés qui est en train de submerger les vassaux de Washington en Europe. L’afflux de populations indésirables est en train de sensibiliser les Européens sur le coût élevé de la mise en œuvre de la politique étrangère des États-Unis. Les conseillers ont dit à Obama que l’idiotie de la politique des néoconservateurs menacent l’empire de Washington en Europe.
Plusieurs commentateurs, tels que Mike Whitney et Stephen Lendman, ont conclu, à juste titre, qu’il n’y a rien que Washington puisse faire contre les actions russes contre l’État islamique. Le plan des néoconservateurs pour une zone d’exclusion aérienne des Nations Unies sur la Syrie afin de faire partir les Russes est une chimère. Aucune résolution ne sortira de l’ONU. En effet, les Russes ont déjà établi de facto une zone d’exclusion aérienne.
Poutine, sans aucune menace verbale, ni aucune insulte, a résolument changé l’équilibre des puissances, et le monde le sait.
La réponse de Washington consiste à proférer des insultes, des fanfaronnades et encore plus de de mensonges, dont une partie est reprise par certains de ses vassaux plus que jamais douteux. Le seul résultat est la démonstration de l’impuissance de Washington.
Si Obama avait un peu de bon sens, il écarterait de son gouvernement les abrutis néoconservateurs qui ont dilapidé la puissance de Washington, et il se concentrerait plutôt à conserver l’Europe en travaillant avec la Russie pour détruire, au lieu de le parrainer, le terrorisme au Moyen-Orient qui envoie des vagues de réfugiés en Europe.
Si Obama ne peut pas admettre ses erreurs, les Etats-Unis vont continuer à perdre leur crédibilité et leur prestige dans le monde entier.
Paul Craig Roberts
Traduction Avic – Réseau International