Selon les autorités libanaises, le
prince Abdel Mohsen Ibn Walid Ibn Abdelaziz et quatre autres personnes
ont été arrêtées alors qu'ils embarquaient pour Riyad dans un avion
privé avec près de deux tonnes de pilules de Captagon et de la cocaïne. "Gardienne des lieux saints musulmans", l'Arabie donne une bien triste image de l'Islam, tout comme les narco-djihadistes d'Al-Nosra ou de Daech.
Le
Captagon, une drogue à base d'amphétamine, était rangé dans une
quarantaine de valises et la cocaïne dans des caisses. La saisie
représente près de deux tonnes de pilules.
Toujours selon les autorités libanaises, il s'agit de «la plus
importante saisie à l'aéroport international de Beyrouth».
Le captagon a inondé le Moyen-Orient. Les djihadistes l'utilisent
soit pour inhiber leur peur durant les combats soit pour en faire un
trafic juteux. Depuis 2011, le captagon, largement synthétisé dans des
laboratoires clandestins libanais est désormais produit en Syrie par les narco-djihadistes. Vendu
entre 5 et 20 dollars le cachet, le captagon a inondé plus largement le
marché moyen-oriental.
Alcool, drogue et prostituées…la police saoudienne «ferme les yeux» sur tout ça !
Des jeunes saoudiens s'amusent sous l'effet des drogues |
Un expatrié britannique a accusé
l’Arabie saoudite d’hypocrisie quand il a appris que les jeunes y
buvaient de l’alcool, consommaient des drogues, avaient des rapports
sexuels avec des prostituées et que la police fermait les yeux.
«L’Arabie
saoudite se vante de présenter au monde une religion dure et dévote
mais sous la surface, tout est disponible au bon endroit. Des gens
ferment les yeux dans un des pays les plus riches du monde où l’argent
ne se tarit jamais», a confié au journal britannique Sunday Mirror un expatrié qui a souhaité de garder l’anonymat.D’après les dires de cette source, les élites saoudiennes utilisent des applications telles que Tinder pour rechercher des prostituées, du cannabis, des pilules abortives et de l’alcool distillé à 99%. On peut même acheter ce type d’alcool dans des bouteilles en plastique dans les grandes villes du pays.
De plus, les jeunes saoudiens organisent des soirées «folles même selon les standards occidentaux». «On peut souvent voir que certains ont des rapports sexuels lors de telles soirées», a ajouté l’expatrié britannique.
Toujours selon lui, plusieurs jeunes saoudiens prennent aussi du Captagon.
Le captagon, la drogue dure du narco-djihadisme
Une pilule qui permet de combattre sans
douleur et sans pitié, tels sont les effets du captagon, la drogue qui
fait fureur dans les rangs des combattants djihadistes en Syrie.
Au-delà, le trafic de captagon alimente aussi une économie de guerre.
C'est
une toute petite pilule blanche, anodine en apparence. Pourtant elle
est une part importante de la guerre qui se joue actuellement en Syrie.
Le captagon, aussi connu sous le nom scientifique de Fénétylline
chlorhydrate, est un psychostimulant puissant de la famille des
amphétamines. Elle est tout simplement devenue la drogue quotidienne des
combattants djihadistes.
Rien de très religieux donc dans cette substance créée à l'origine
pour soigner les troubles de la concentration et la narcolepsie. Le
captagon est interdit dans la plupart des pays, y compris en France, où
il est classé comme produit stupéfiant.
Une guerre sous psychotropes
Mêlé à d’autres drogues, comme du haschich, le captagon est devenu le
régime de base des djihadistes sur le front syrien, selon une enquête
du Time.
Ses effets ? Rien de moins qu'une annihilation totale de la peur, de
la douleur, de la faim et de la fatigue mais également de toute
empathie. Autre effet avidement recherché par les membres d'Al-Nosra,
les soldats de l’Armée syrienne libre (ASL) ou encore par ceux de Daech :
une euphorie intense et des vertus aphrodisiaques et hallucinogènes
décuplées. D'où les têtes coupées, les foies de leurs victimes mangés crus, les viols systématiques des prisonniers et des prisonnières, le bizutage de tout nouveau djihadiste (qui doit "passer à la casserole" avec dans l'ordre de passage, le chef puis le sous chef, et ainsi de suite...), sans compter de djihad du sexe des prostituées "halal" islamistes, qui doivent "se marier" plusieurs fois par jour, et qui s'en retournent dans leur pays engrossées et sidaïques, comme on le voit en Tunisie, en Égypte et en Europe. Drôle d'Etat "islamique", tout aussi drôle que cet autre "État Islamique" qui s'appelle Arabie Saoudite et qui garde les "lieux Saints " de l'Islam. Le pire dans tout ça ? Des millions de musulmans versent, chaque année, des milliards de dollars à ces truands saoudiens, qui dépensent ces dollars Hajj pour aider Israël, bombarder le Yémen, financer les narco-djihadistes en Syrie et en Irak. Les sommes récoltées lors du pèlerinage à la Mecque dépassent les revenus pétroliers du royaume wahhabite. Et ce sont souvent les plus misérables des musulmans qui aident ces truands saoudiens : Pakistan, Egypte, Indonésie, Tunisie,...
Bizarre cette religion ? Vous ne trouvez pas ?
C'est comme pour le pèlerinage à La Mecque ! Le Saoudien, c'est l'homme au cigare qui empoche le fric dans tous les cas. Le dindon de la farce : c'est le pèlerin lambda qui se fait arnaquer halal |
Ces soldats hallucinés en deviennent insensibles à toute violence,
celle qu'ils infligent comme celles qui leur est infligée. Ainsi les
analyses de la bande son des vidéos de Djihadi John, du nom de ce
combattant britannique chargé d’exécuter les otages, indiquent
qu'il avait agi sous l’effet d'amphétamines. Des témoignages de
combattants kurdes recueillis par le Time font aussi état de
djihadistes qui ne finissent par succomber qu'au bout de cinq ou six
balles pourtant toutes supposées mortelles.
Le trafic de drogue, l'autre nerf de la guerre
Le trafic de captagon tient également une place non négligeable dans le financement de la guerre en Syrie, selon le dernier rapport de l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC).
Daprès l'organisme onusien, en 2014, plus de 50 millions de pilules
auraient été vendues. Ce business très lucratif rapporte, selon ses
estimations, 10 à 20 millions de dollars.
Cette drogue s'avère en effet très rentable puisqu'il suffit de
quelques milliers de dollars pour produire environ 200.000 pilules,
lesquelles rapportent alors plus de 1,2 millions de dollars (un peu plus
d'un million d'euros).
Du fait de sa position carrefour entre le Moyen-Orient et le Golfe,
la région de Syrie occupée par Al-Nosra et par Daech est devenue la plaque tournante du trafic de captagon. Sa
destination de prédilection? L'Arabie saoudite où ce type de drogue est
très demandé. La pilule de captagon, qui ne coûte donc que quelques
centimes à produire, se revend à hauteur de 20 dollars, soit 18 euros,
dans le royaume wahhabite.
Des sommes faciles à obtenir qui peuvent alors être aisément
réinvesties par les groupes djihadistes dans l'achat d'armes. Des
revenus qui viennent également s'ajouter à l'argent tiré par ces mêmes
groupes de l'exploitation du pétrole syrien et irakien, argent estimé
par l'ONU entre 850.000 et 1,65 million de dollars par jour (entre 780
000 et 1,5 millions d'euros).
Hannibal GENSERIC
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