« Tous les peuples de la Terre seront enchaînés au trône d'Israël, à la suite d'une guerre mondiale atroce où les trois quarts des populations seront décimées. Il faudra trois cents ânesses pour porter les clefs du Trésor. »
Le Talmud
samedi 9 janvier 2016
La Sinistre Arabie vue par des caricaturistes du Monde
L’exécution par la Sinistre Arabie de 47
condamnés à mort le samedi 2 janvier 2016 (comme cadeau à l'Humanité pour la nouvelle année) parmi lesquels le clerc
chiite Nimr al-Nimr et quelques chefs d'Al-Qaïda, a donné du grain à moudre aux caricaturistes du
monde entier. Voici notre sélection.
SWAHA, Liban
Jalal kartoonji, Maroc
Olive, France
Mana Neyestani, Iran/France
Fadi Abou Hassan, Norvège
Un nouveau drapeau pour la Saoudie, par Tomas, Italie
Vasco Gargalo, Portugal
La Saoudie et l’ONU, par Tjeerd Royaards, Pays-Bas
Connaissez-vous la dernière blague saoudienne ? Riyad a mis sur pied
une... tenez-vous bien... coalition islamique contre le terrorisme !
L'info est reprise telle quelle par nos inénarrables médias (faussement
?) innocents. Que Riyad soutienne le fondamentalisme et son corollaire
djihadiste depuis des dizaines d'années ne semble pas les gêner plus que
ça. Les Saoudiens sont évidemment paniqués de la tournure que prend le
conflit syrien et tentent de jouer leur va-tout afin de soutenir leurs petits protégés qaédistes et peser sur l'après-guerre.
Seul problème pour les grassouillets cheikhs, plusieurs États membres de cette alliance de 34 pays ne sont apparemment pas au courant
! Liban, Pakistan Indonésie, Malaisie... la liste est longue des pays
pris de court par l'initiative saoudienne et qui se retrouvent inclus
d'office dans une coalition dont ils n'avaient même pas entendu parler.
Pour l'Indonésie par exemple, c'est niet.
Une
pitrerie ne venant jamais seule, l'alter ego de la maison des Seoud, la
république bananière de Turquie, est obligée de manger son chapeau.
Nous avons mentionné
à plusieurs reprises l'incursion/invasion du nord de l'Irak par une
colonne militaire turque. La réaction outrée de l'Irak et sa saisie du
Conseil de sécurité de l'ONU menaçait de faire encore perdre aux
Etats-Unis un allié dans la région. Nous écrivions alors : "Que
les Américains opposent leur véto, ils perdent définitivement l'Irak.
Qu'ils votent pour ou s'abstiennent, ils lâchent la Turquie,
décrédibilisent l'OTAN et envoient un signal très négatif à tous leurs
alliés".
Apparemment, Washington a vite compris le danger. Les appels se sont multipliés - Biden y est aussi allé de son petit couplet - appelant les Turcs à retirer leurs troupes. Encore un désaveu pour le sultan qui a finalement dû accéder
à ces demandes pressantes. On imagine son aigreur ; après le fiasco
syrien, encore un plan néo-ottoman qui tombe à l'eau. Il n'a plus que
ses yeux pour pleurer...