Tous ceux qui ont fréquenté l'école coranique, le "kouttab" en arabe, savent ce que pédophilie et sodomie veulent dire. Dès que vos parents vous y inscrivent, vers l'âge de 5 ans, vous êtes "pris en charge" par des anciens, ceux qui sont déjà adolescents et qui commencent par être "travaillés par le sexe", sans oublier , quelques fois "le maître". Naturellement, il n'y a jamais de poursuites, car ce serait "haram" d'accuser l'école "cora-nique". Tels sont les islamistes, et leurs affidés, qui gouvernent le Tunistan, ex Tunisie. Ils sont comparables aux prêtres pédophiles de l'église catholique, sauf que, dans notre cas, ce sont les pédophiles, qui, pour tenter de se dédouaner de leur perversité, mettent en prison les homosexuels uniquement parce qu'ils sont homos qui s'assument. Par contre, on envoie des milliers de terroristes et des centaines de putes en Syrie, sans que le gouvernement fasse quoi que ce soit d'efficace pour empêcher ces trafics d'êtres "humains", et pour cause : les Saoudiens et les Qataris savent arroser.
Hannibal GENSERIC
A la mi-décembre six Tunisiens ont été condamnés à trois ans de prison pour leur orientation sexuelle. Une affaire qui fait du bruit après l’attribution du Nobel de la paix aux ONG tunisiennes.
Hannibal GENSERIC
A la mi-décembre six Tunisiens ont été condamnés à trois ans de prison pour leur orientation sexuelle. Une affaire qui fait du bruit après l’attribution du Nobel de la paix aux ONG tunisiennes.
Le cas n’est pas
exceptionnel dans le Magreb mais frappe d’autant plus qu’il touche la
Tunisie: seul pays à avoir connu une véritable démocratisation après les
printemps arabes de 2011. Le 14 décembre, le Tribunal de première
instance de la Ville de Kairouan a condamné six hommes à trois ans de
prison et cinq ans de bannissement de la ville pour «sodomie». L’un
d’eux à écopé de six mois pour «outrage aux bonnes mœurs» en raison
d’une vidéo pornographique retrouvée sur son ordinateur.
Les organisations des droits humains sont immédiatement montées au
créneau: «Cette incarcération illustre la discrimination cautionnée par
l'État à l'égard des lesbiennes, des gays et des personnes bisexuelles,
transgenres et intersexuées dans le pays», a déclaré Amnesty
International. L’ONG a aussi dénoncé les «examens rectaux» auxquels les
jeunes gens ont été soumis, tests qu'Amnesty considère comme
s'apparentant à la torture lorsqu'ils sont réalisés sans le consentement
des personnes concernées. Et qui constituerait «une méthode discréditée
d’un point de vue scientifique». L’organisation internationale demande
la libération immédiate et inconditionnelle de ces hommes.
Contraire à la Constitution
«Ce jugement rendu est choquant, particulièrement à un moment où les
organisations de défense des droits en Tunisie dénoncent avec force la
pénalisation des relations homosexuelles», a déclaré Saïd Boumedouha,
directeur adjoint du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient d'Amnesty
International. Des organisations de la société civile qui ont
d’ailleurs reçu, pour leur engagement, le prix Nobel de la paix le 9
octobre dernier.
Le jugement serait aussi contraire à la nouvelle Constitution
tunisienne adoptée en 2014, selon un communiqué signé par une douzaine
d’organisations de droits humains tunisiennes et internationales, dont
Human Rights Watch. Car il contreviendrait aux droits à la vie privée et
à la non-discrimination garantis par la loi fondamentale. De même que
par le droit international: «Le Comité des Nations Unies pour les droits
de l'homme a clairement fait savoir à plusieurs reprises que
l'orientation sexuelle est un statut protégé contre la discrimination en
vertu de ces dispositions».
Le président ne veut pas de changement
Mais le président tunisien Béji Caïd Essebsi, 89 ans, ne l’entend pas
de cette oreille. En octobre dernier il a déclaré publiquement qu’il ne
souhaitait pas l’abrogation de l’article 230 du Code pénal tunisien qui
érige en infraction «la sodomie et le lesbianisme», contrairement à la
proposition du ministre de la justice. Le chef de l’Etat a cependant
qualifié plus récemment d’«inadmissible» la mesure de bannissement des
six jeunes hommes pour six mois de la ville de Kairouan, sans rien dire
cependant de la peine de prison.
Ces persécutions judiciaires mettent en évidence le niveau élevé
d'homophobie d'État qui règne dans le pays, estime Amnesty. Dans un
rapport publié récemment, l’ONG a démontré que très souvent les
autorités n’enquêtent pas sur les crimes homophobes et transphobes et
n’engagent pas de poursuite contre leurs auteurs présumés. L’impunité
encouragerait les agresseurs au passage à l’acte.
Vendredi 01 janvier 2016
Sexe et stupéfiants en Tunisie
Cinq ans
après la révolution inachevée, alors que le pays est affecté par le terrorisme
la guerre de Libye et le chômage endémique, le pouvoir dans un mouvement de
dérisoire diversion fait la chasse aux pédés. C'est du jamais vu sur cette
terre de tolérance où l'invective de tapette n'a jamais prêté à fâcherie
durable.
Les anciens
se souviennent du chanteur célèbre qui se promenait à La Marsa vêtu d'une
djellaba en soie rose, chemise fushia, soquettes blanches et
mocassins vernis. Un jour, les notables assemblés à la terrasse d'un café
rompirent le cercle pour lui faire une place à leur coté. L'un d'entre le
complimenta avec ironie: « Ya Sidi Ali, quelle allure
aujourd'hui, quelle élégance...c'est bien simple, vous ressemblez à un
bonbon ! »Et encore rétorqua l'interpellé, « tu
n'as pas encore gouté l'acidulé ! La réplique fit le tour de la
ville.
Chaque soir,
le grand artiste parfumé s'en allait gazouiller d'une voix de pucelle quelques
unes de ses 150 chansonnettes sublimes devant un public en pâmoison. Le Charles
Trenet tunisien s'est éteint il y a quarante cinq ans, couvert de gloire. Il
repose en paix dans le mausolée de son grand père, le plus adulé des Saints
hommes de Tunisie.
À cette
époque, l'homosexualité ne prêtait pas à conséquence. Chacun vivait sa vie, nul
ne se mêlait jamais des affaires de son voisin. La Tunisie était ainsi un
havre de paix pour des célèbres libertins français raillés à
Montparnasse ou Saint-Germain des Près mais jamais à Sidi Bou Saïd et Hammamet.
Enfin, il y avait même - extravagance sans pareil en Méditerranée - , près de
la Porte de France, une allée chaude où les Tunisois faisaient la
fête alternativement dans le bordel des femmes puis dans celui des hommes. Qui
s'en offusquait ?
En ces temps
pas si lointains, le paquet de Takrouri était vendu au tabac du coin moins
cher que celui de Camel. Pourtant, les consommateurs de cannabis n'étaient pas
légion, la mode étant plutôt à l'ivresse au Whisky ou à la Boukha, l'alcool de
figues de Bokobsa.
Ben Ali le
dictateur transforma le code Pénal en instrument d'asservissement dont il usa
avec un machiavélique discernement. La police interpellait systématiquement les
homosexuels et les fumeurs d'herbe. La prison ou la liberté dépendait ensuite
de leur bonne volonté. C'est par ce marchandage immonde que furent recrutés des
centaines de milliers d'indicateurs parmi lesquels des personnalités
étrangères influentes : hommes politiques, diplomates ou journalistes tous
pris dans le piège d'une rencontre honteuse, prélude à un interminable
chantage.
Depuis la
Révolution, le pouvoir a abandonné ses mauvaises manières mais le code Ben Ali
est toujours en vigueur et nul ne sait où reposent les archives des années noires
de la police politique.
Aujourd'hui,
la Tunisie dont la constitution vertueuse est l'une des plus
aboutie, s'accommode mal de l'héritage de cet arsenal de lois
totalitaires.
L'homosexualité
masculine ou féminine est punie de trois ans d'enfermement. Il faut et il
suffit d'en apporter la preuve par témoignage ou examen « médical ».
L'union
passagère est un crime. Si le couple est âgé de moins de vingt ans la peine de
prison est doublée.
Peu de
touristes savent que leurs aventures pédophiles sur les plages chics de
Monastir ou de Djerba peuvent selon le Code les conduire à la potence.
Légalement
toute copulation hors mariage est passible de prison.
À Kairouan
récemment, la police a investi une maison où « s'ébattaient »
des couples de garçons. Arrestation. Test anal. Trois ans de prison par
application de l'article 230.
Ce cas n'est
pas isolé. Les condamnations sont courantes mais habituellement, les victimes
et leurs familles cachent leurs déshonneurs. Mais depuis quelques mois, des
militants courageux dénoncent sur les réseaux sociaux l'ampleur de l'homophobie
officielle. Menacés de représailles, certains fuient et réclament l'asile
politique à une Europe embarrassée.
De leurs
cotés, les couples homosexuels européens de touristes, hommes d'affaires,
diplomates... désertent la destination du jasmin.
Le problème
est devenu politique depuis qu'un estimable ministre de la justice a émis le
projet de réformer la loi homophobe. Désavoué par son gouvernement, il a été
contraint de démissionner.
À Carthage,
on rappelle que dans une dizaine de pays musulmans, la sodomie est punie de
mort et que l'opinion tunisienne n'est pas prête à accepter un processus qui
conduirait à la reconnaissance de l'union libre et en tous genres.
Le
gouvernement de coalition nationale ne veut pas s'aliéner les intégristes
musulmans même si le leader du parti islamiste a déclaré timidement qu'il ne
s'opposerait pas à la révision du Code.
Finalement,
pouvoir et opposition cherchent à éviter un débat de nature à fâcher l'Arabie
et le Qatar, objets d'intenses câlineries diplomatiques.
En
attendant, la jeunesse gronde. Parmi les 6 000 hommes et 700 filles référencés
combien de maboul sexuels frustrés sont partis vers la promesse d'une baise
éternelle ? Vers l'amour à gogo sous l'effet du Captagon, un puissant
inhibiteur qui transforme les chiffes moles en super héros ? Subliminal
message au revers de la bannière : « jihad, sex and drug »
En Tunisie
la loi du 8 mai 92 punit de un à cinq ans de prison tout détenteur ou
consommateur de plante ou de matière stupéfiante ; héroïne, moquette ou
Datura, c'est kif kif.
Il n'y a
aucune circonstance atténuante, même la tentative est punissable.
Cette
disposition est la cause d'un cauchemar de masse. Pour avoir fumé de la
« zlata », 11 000 condamnés croupissent sous les barreaux ! (à
l'échelle de la population française, cela équivaudrait à 80 000 détenus)
La plupart ont moins de 23 ans.
Il y aurait
davantage de jeunes en tôle que de conscrits sous les drapeaux !
Sexe et
drogue gangrènent l'avenir de la paix sociale et les perspectives d'achèvement
de la démocratie.
Reste la
consolation de la liberté d'expression dont les Tunisiens usent et abusent.
Courageusement. Car la diffamation, la fausse nouvelle,
l'insinuation, peuvent valoir le cachot. Sans compter tout l'arsenal
légal qui protège les fonctionnaires et garantit « la sureté de
l'État ». Sous ce prétexte, les insolents au verbe haut ont vite fait de
se retrouver à l'ombre avec les bloggers et autres rappeurs imprudents. Combien
de jeunes sortent encore meurtris des commissariats comme la téméraire
Afra, lycéenne du Kef qui eut le culot de parcourir la ville avec un calicot
dénonçant le projet de destruction d'un site historique par un promoteur peu
scrupuleux.
Le pouvoir
met ces dérapages sur le compte de l'état d'urgence face au terrorisme. En
réalité, la police a repris ses mauvaises manières. Le fléau de la justice
penche trop souvent d'un seul coté. Malgré les tortures avérées, l'article 101
bis réprimant tout acte de violence physique ou moral commis par un
fonctionnaire n'est jamais appliqué.
Ces
iniquités judiciaires se cumulent avec les autres injustices sociales et
territoriales, elles menacent le fragile ciment de l'identité nationale.
Les
politiciens conservateurs ont confisqué la Révolution aux jeunes insurgés de la
Kasbah. À ceux là même dont on a oublié qu'ils avaient à l'époque été
nominés pour le Nobel ! Cinq ans plus tard, le prix est revenu à quatre
institutions de notables: avocats, droits de l'homme, syndicat et patronat.
Fortes de cette reconnaissance internationale, et auréolées de la fierté
nationale, il leur revient à présent de porter la voix de la jeunesse pour
faire sortir la Tunisie de sa léthargie.
Le drame de l'Islam : la disparition de la pensée critique
Il faudra aussi, un jour, avec calme, comprendre ce
que ces masculinités transgressives doivent à une interprétation
littéraliste des écrits sacrés : nulle distance métaphorique, nul esprit
critique pour penser la modernité. Comme le dit Edward Saïd face à ce qu’il considère comme une crise générale des sciences humaines jusque et y compris dans le monde arabo-musulman :
« La disparition progressive de la tradition islamique de l’ijtihad ou d’interprétation personnelle a été un des désastres majeurs de notre époque, qui a entraîné la disparition de toute pensée critique et de toute confrontation avec les questions posées par le monde contemporain. »
Cette absence, ce défaut de pensée critique permet,
il est vrai, et c’est tout de même pratique pour ceux qui en retirent
les fruits, la perpétuation du patriarcat. Surtout pas bouger !
Comment l’on est "homme" chez les islamistes
Le problème, c’est que, à force de pudeur, de
« formes imposées », de silence et de déni, on entretient un imaginaire
mortifère qui enfante toujours plus de violence, structure une
rhétorique belliciste et perpétue des identités guerrières fortement
genrées, où la femme admire la force qui protège sa faiblesse, où
l’homme finalement érotise la guerre au point de se confondre avec son
arme, ce substitut du phallus.
D’une rive à l’autre de la Méditerranée, les études
de genre montrent qu’on est homme à proportion du nombre de sanctions
infligées par l’institution scolaire, de son engagement dans une
nouvelle fratrie, dans une bande, dans un gang, dans une milice, dans
les rangs de l’EI. Tout est question de gradation et de contexte.
Puis, on est homme à proportion de sa capacité à
braver non seulement le péril, mais à transgresser tous les codes. A
l’aune de la torture que l’on infligera sans ciller. Des civils que l’on
tuera froidement. De la tête que l’on fera tomber. Ultime étape dans ce
rituel de la virilité triomphante : on est homme à l’aune du viol que
l’on effectuera, si possible en masse. La femme, ce champ de bataille.
Ce trophée de guerre que l’on accroche au tableau de chasse. Cycle sans
issue. Une fois les armes prises, difficile en réalité de les poser.
VOIR AUSSI :
Pédophilie salafiste : un témoignage
L'Islamiste ne pense qu'à ça !
Perversions islamistes et fatwas scélérates