Le ministère russe de la Défense a publié
une liste de «formations armées» qui ont rejoint un cessez-le-feu à l'échelle
nationale en Syrie (qui doit être lancé le 30 décembre).
Il est intéressant de noter que la Russie a suggéré de
désigner Ahrar al-Sham comme un groupe terroriste à l'ONU en mai
2016. Maintenant, le groupe figure dans la liste des entités impliquées dans le
cessez-le-feu.
Selon la liste, 51.500 combattants "d'opposition"
seront impliqués dans le cessez-le-feu. En
attendant, les médias disent que le nombre est de 62.000.
1. Feilak al-Sham
19 détachements, force totale: plus de 4.000 personnes.
Ses formations mènent des actions de combat dans les
provinces d'Alep, Idlib, Hama et Homs.
2. Ahrar al-Sham
Le nom complet est Harakat Ahrar al-Sham al-Islamiyya.
Plus de 80 détachements, force totale: environ 16.000
personnes.
Les formations du groupement mènent des actions de combat
dans les provinces d'Alep, Damas, Daraa, Idlib, Latakia, Hama et Homs.
3. Jaysh al-Islam
64 détachements, force totale: environ 12.000 personnes.
Les formations Jaysh al-Islam mènent des actions de combat
dans les provinces d'Alep, Damas, Daraa, Deir ez-Zor, Latakia, Hama et Homs.
4. Thuwar al-Sham
8 bataillons, force totale: environ 2.500 personnes.
Les formations armées mènent des actions de combat dans les
provinces d'Alep, Idlib et Latakia.
5. Jaysh al-Mujahideen
13 détachements, force totale: environ 8.000 personnes.
Des formations armées mènent des actions de combat dans la
ville d'Alep et les provinces d'Alep, Idlib et Hama.
6. Jaysh Idlib
3 grands détachements, force totale: plus de 6.000
personnes.
Jaysh Idlib mène des actions de combat dans la province
d'Idlib.
7. Jabhat al-Shamiyah
5 grands détachements, force totale: environ 3.000
personnes.
Les détachements de groupement mènent des actions de combat
dans les provinces d'Alep, d'Idlib et de Damas.
La Coalition nationale des forces de l’opposition et de la révolution a annoncé qu’elle soutenait cet accord.
Au début du mois, le Qatar s’est retiré de la guerre contre la Syrie. Il est entré au capital de Rosneft, la plus grande société au monde, et a lié sa politique énergétique à celle de la Russie.
Cet accord est en discussion depuis deux mois. Les parties qui s’y opposent —particulièrement Israël et le Royaume-Uni— ont tenté de le faire échouer en assassinant l’ambassadeur de Russie à Ankara, puis en bombardant les 28 et 29 décembre l’ambassade de Russie à Damas.
Les États-Unis, la France et le Royaume-Uni ne participent pas à ce cessez-le-feu.
Washington a été accusé par le président Erdoğan de continuer à soutenir Al-Qaïda et Daesh, ce que l’ambassade US à Ankara a démenti. Cependant, le président sortant Barack Obama a signé, le 23 décembre, la loi fiscale de Défense autorisant la livraison d’armes à l’« opposition » (sic) en Syrie.
L’Arabie saoudite, qui n’a pas commenté l’accord, a annoncé venir en aide aux réfugiés syriens. Le royaume devrait distribuer de l’aide humanitaire, exclusivement à partir des mosquées qu’elle a installées dans les camps de réfugiés.
Le président Poutine a donné ordre à son ministre de la Défense de réduire la présence militaire russe en Syrie. Cependant, la Russie poursuivra son action contre le terrorisme (al-Qaïda et Daech).
La guerre contre la Syrie a coûté la vie à au moins 300 000 Syriens. Elle a été planifiée par les États-Unis et leurs partenaires de l’Otan, et financée par les monarchies du Golfe.
La Coalition nationale des forces de l’opposition et de la révolution a annoncé qu’elle soutenait cet accord.
Au début du mois, le Qatar s’est retiré de la guerre contre la Syrie. Il est entré au capital de Rosneft, la plus grande société au monde, et a lié sa politique énergétique à celle de la Russie.
Cet accord est en discussion depuis deux mois. Les parties qui s’y opposent —particulièrement Israël et le Royaume-Uni— ont tenté de le faire échouer en assassinant l’ambassadeur de Russie à Ankara, puis en bombardant les 28 et 29 décembre l’ambassade de Russie à Damas.
Les États-Unis, la France et le Royaume-Uni ne participent pas à ce cessez-le-feu.
Washington a été accusé par le président Erdoğan de continuer à soutenir Al-Qaïda et Daesh, ce que l’ambassade US à Ankara a démenti. Cependant, le président sortant Barack Obama a signé, le 23 décembre, la loi fiscale de Défense autorisant la livraison d’armes à l’« opposition » (sic) en Syrie.
L’Arabie saoudite, qui n’a pas commenté l’accord, a annoncé venir en aide aux réfugiés syriens. Le royaume devrait distribuer de l’aide humanitaire, exclusivement à partir des mosquées qu’elle a installées dans les camps de réfugiés.
Le président Poutine a donné ordre à son ministre de la Défense de réduire la présence militaire russe en Syrie. Cependant, la Russie poursuivra son action contre le terrorisme (al-Qaïda et Daech).
La guerre contre la Syrie a coûté la vie à au moins 300 000 Syriens. Elle a été planifiée par les États-Unis et leurs partenaires de l’Otan, et financée par les monarchies du Golfe.
Hannibal GENSERIC