Que fait la France ? Elle éteint la Tour Eiffel par solidarité avec Alep. Avec les habitants d’Alep, avec tous ses habitants ? Non. Le million d’Alépins réfugié dans les quartiers Ouest, pour le gouvernement français et pour les médias qui le servent, ce sont des gens qui n’existent pas. Et même s’ils existaient, ils ne mériteraient pas de vivre. Lorsqu’ils subissaient les tirs de mortier des courageux rebelles en lutte pour la démocratie, leurs morts demeuraient invisibles, effacés des écran-radar.
Car ils ont
commis une faute impardonnable, ces Syriens qui ne demandaient qu’à
vivre en paix, un crime qu’on ose à peine nommer. Ils n’ont pas pris les
armes contre le gouvernement de leur pays. Ils n’ont pas obéi aux
gouvernements occidentaux qui leur demandaient de renverser le pouvoir
bassiste. Sourds aux appels des prédicateurs saoudiens, ils n’ont pas
réclamé l’instauration de la charia wahhabite. Alors on n’en parle pas,
c’est plus simple.On fait l’impossible, en revanche pour sauver
la peau des mercenaires recrutés en masse pour détruire l’État syrien,
laïque et souverain, et le remplacer par un État-croupion d’obédience
wahhabite. Encerclés dans ce qui reste de la « capitale » d’une
révolution-bidon, ces mercenaires sont les mêmes que ceux qui ont tué
nos compatriotes au Bataclan. Ce sont les charognards du takfir, les
seconds couteaux des Saoud, les petites frappes du gangstérisme
sponsorisé par l’OTAN.
La cuisante défaite de ces desperados de la terreur leur arrache des larmes, à nos faiseurs d’opinion, elle les met en transe compassionnelle comme si ces coupeurs de tête étaient nos frères d’armes, ou de pauvres victimes sur le sort desquelles il faudrait s’apitoyer. Avec un art consommé du mensonge et de la manipulation, ces affabulateurs professionnels font comme si le sort des terroristes était lié aux populations civiles qui leur servent de boucliers humains, comme si les souffrances des innocents causées par la guerre justifiaient notre soutien aux terroristes qui en sont responsables.
La cuisante défaite de ces desperados de la terreur leur arrache des larmes, à nos faiseurs d’opinion, elle les met en transe compassionnelle comme si ces coupeurs de tête étaient nos frères d’armes, ou de pauvres victimes sur le sort desquelles il faudrait s’apitoyer. Avec un art consommé du mensonge et de la manipulation, ces affabulateurs professionnels font comme si le sort des terroristes était lié aux populations civiles qui leur servent de boucliers humains, comme si les souffrances des innocents causées par la guerre justifiaient notre soutien aux terroristes qui en sont responsables.
Pourtant
on les voit, ces civils, qui fuient les quartiers rebelles dès qu’ils
le peuvent, essuyant les tirs de leurs soi-disant protecteurs. Les
médias parlent de 100.000 personnes qui seraient recluses dans le
dernier réduit « rebelle », mais sans nous expliquer comment elles
peuvent contenir dans trois kilomètres carrés ! Plus les heures passent,
en réalité, et plus ce dernier bastion de fanatiques se vide de ses
civils, et plus les gouvernements occidentaux, relayés par leurs
perroquets médiatiques, s’en affligent.
Avec un cynisme sans
limite, nos dirigeants voudraient que ces civils restent bien sagement
avec les terroristes dans leur trou à rats, pour servir d’alibi à la
poursuite de la guerre par procuration contre la souveraineté syrienne.
Complices des allumés du takfir maquillés en rebelles démocrates, nos
dirigeants aimeraient les prendre en otages, ces civils, les avoir sous
la main comme des preuves vivantes de cette révolution-bidon, en nous
faisant croire que lorsque l’armée syrienne frappe Al-Qaïda, elle
s’acharne en fait contre des innocents.
Mensonge pour mensonge, on
nous dit aussi que des dizaines de civils ont été froidement abattus
par des milices chiites. Mais ceux qui rapportent cette accusation
oublient de dire que selon l’ONU il n’y a pas de preuve de ces massacres
et que ces allégations sont « invérifiables ». Peu importe, c’est un
détail ! Les mêmes accusateurs diront alors que des massacres auront
lieu, que c’est inévitable, qu’il y aura un « génocide » ! Impuissante à
produire la moindre preuve sur des faits passés, l’accusation se
conjugue au futur, elle se fait prophétique, elle vaticine en prenant
ses désirs pour des réalités.
La désinformation bat son plein,
l’esprit collabo se déchaîne et l’hexagone, comme d’habitude, bat tous
les records. Quel pays de masochistes ! On éteint la Tour Eiffel pour
pleurer la défaite de ceux qui mitraillent les terrasses de nos cafés,
mais on impose un embargo sur les médicaments à un peuple qui ne nous a
rien fait en croyant punir un gouvernement qui combat ces assassins sans
frontières. Alors, oui, éteignons la Tour Eiffel et tout le reste. De
toute façon, la France est un pays en état d’extinction cérébrale, une
colonie de l’Empire dirigée par des imposteurs qui, en faisant le
malheur des autres, feront aussi le nôtre.
Bruno Guigue,
est un ex-haut fonctionnaire, analyste politique et chargé de cours à
l’Université de la Réunion. Il est l’auteur de cinq ouvrages, dont Aux origines du conflit israélo-arabe, L’invisible remords de l’Occident, L’Harmattan, 2002, et de centaines d’articles.
Source: http://arretsurinfo.ch/sur-la-syrie-la-france-est-en-etat-dextinction-cerebrale/Les islamo-terroristes tuent tous les civils qui essaient de fuir vers les zones libres.
Pour la France socialiste "ils font du bon boulot"