La Turquie a accusé la France et Israël de chercher
à établir « un État terroriste » en Syrie où ils auraient aidé les
séparatistes kurdes dans le nord du pays.
« Ils voulaient établir un État terroriste là-bas », a déclaré
vendredi le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu qui a
ajouté : « Et c’est la France et Israël qui en ont été les fers de
lance, je parle très clairement. C’est la raison de l’éclatement. »
La France a déclaré qu’elle mettait un terme immédiat aux
exportations d’armes à destination de la Turquie suite aux opérations
d’Ankara dans le nord de la Syrie, tandis qu’Israël envisageait
d’envoyer des armes aux miliciens kurdes.
Le Parlement français a approuvé mercredi à l’unanimité une
résolution réitérant son « soutien indéfectible » aux Kurdes qui sont la
cible d’attaques turques dans le nord de la Syrie.
Le ministère turc des Affaires étrangères a convoqué jeudi l’ambassadeur de France et a condamné cette résolution.
« Il est évident que la France a pris cette décision après l’échec de
son projet d’établir un État terroriste en Syrie », a annoncé le
ministère turc des Affaires étrangères.
Le mois dernier, les troupes turques ont lancé une offensive
transfrontalière dans le nord-est de la Syrie dans le cadre d’une
tentative déclarée d’éloigner les miliciens kurdes des YPG des zones
frontalières et d’y établir une « zone de sécurité ».
Ankara considère le groupe de soutien à la paix soutenu par les
États-Unis comme une organisation terroriste liée au Parti des
travailleurs du Kurdistan (PKK), parti local, qui cherche une région
autonome kurde en Turquie depuis 1984.
Les YPG constituent l’épine dorsale des FDS, une alliance anti-Damas
de miliciens à majorité kurde qui entretient également des liens étroits
avec les États-Unis.
L’opération militaire turque a eu lieu après que les États-Unis
eurent brusquement retiré leurs forces de la région, ouvrant la voie à
Ankara pour qu’il passe à l’offensive contre les alliés kurdes de longue
date de Washington.
Ankara a pour objectif de créer une « zone de sécurité » d’une
profondeur de 32 km le long du côté syrien de la frontière, sur laquelle
jusqu’à deux millions de réfugiés syriens pourraient être réinstallés.
Cavusoglu a déclaré que quelque 365 000 réfugiés syriens résidant en
Turquie avaient déjà regagné des « zones d’installation sur une zone de
sécurité ».
Lorsque la Maison-Blanche a annoncé le 6 octobre que les États-Unis
allaient retirer leurs forces du nord-est de la Syrie, les partis
d’extrême gauche et d’extrême droite en Israël se sont précipités pour
exprimer leur soutien et leur sympathie envers les Kurdes abandonnés.
Israël soutient depuis longtemps les miliciens agissant contre le
gouvernement syrien. Le régime israélien a, à plusieurs reprises,
critiqué la Turquie pour ses opérations contre les miliciens kurdes.
Baghdadi: importante révélation russe
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï
Lavrov, a déclaré qu’« Abou Bakr al-Baghdadi, chef du Daech, a été mis
en place par les États-Unis ».
Le ministère russe de la Défense a réclamé davantage de données
concernant la mort d’al-Baghdadi. « Nos militaires examinent encore les
circonstances de sa mort et ils ne peuvent, pour le moment, confirmer la
version américaine », a-t-il ajouté.
« L’élimination des terroristes est une action positive, à condition
qu’elle soit réelle et prouvée », a déclaré Lavrov en rappelant
qu’al-Baghdadi a été déclaré mort à plusieurs reprises déjà par les
Américains.
« Daech a émergé à la suite de l’invasion illégale de l’Irak par les
États-Unis, du démantèlement de l’État irakien et de la libération des
extrémistes qui étaient emprisonnés », a-t-il expliqué en ajoutant que
pour cette même raison, « les États-Unis n’ont fait qu’éliminer ce
qu’ils ont créé, à condition qu’il soit réellement mort ! »
Le président américain Donald Trump a par ailleurs remercié la Russie
pour sa coopération avec l’US Air Force dans le ciel syrien, dans cette
opération contre Abou Bakr al-Baghdadi. Pourtant, Moscou a annoncé
n’avoir disposé d’aucune preuve établissant que des soldats américains
se soient rendus à Idlib. Source : IRIB
rasez moi les usa et israel ..
RépondreSupprimerQui peut ençore croire les USA et ISraeHELL, le mensonge est dans leurs DNA !
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