Moscou a menacé samedi de réduire Kiev à un « gigantesque point de fusion » si l’Ukraine était autorisée par ses alliés à utiliser des missiles occidentaux à longue portée pour frapper des cibles situées au plus profond de la Russie.
La menace de Dmitri Medvedev, vice-président du Conseil de sécurité russe, intervient alors que les États-Unis et le Royaume-Uni envisagent d’autoriser Kiev à utiliser des armes occidentales pour attaquer des cibles stratégiques plus loin sur le territoire russe.
Medvedev, qui aime brandir des sabres nucléaires, a déclaré que le Kremlin avait déjà des motifs « formels » d’utiliser des armes nucléaires après l’incursion transfrontalière de l’Ukraine dans la région russe de Koursk, mais qu’il pourrait plutôt utiliser des technologies plus récentes pour créer un « point de fusion géant » sur le site de la capitale ukrainienne.
Moscou a « fait preuve de patience », a déclaré Medvedev dans un message sur Telegram. « Cependant, les imbéciles anglo-saxons pompeux ne veulent pas admettre une chose : toute patience a une fin. »
Dans le même temps, Medvedev a déclaré que « personne n’a vraiment besoin d’un conflit nucléaire », ajoutant que : « Il est évident qu’une réponse nucléaire est une décision extrêmement difficile aux conséquences irréversibles. »
Le Premier ministre britannique Keir Starmer et le président américain Joe Biden, lors d’une réunion à Washington vendredi, ont délibéré sur l’utilisation possible par l’Ukraine de missiles de croisière Storm Shadow de fabrication britannique sur le sol russe, sans annoncer aucune décision.
Avant cette réunion, le président russe Vladimir Poutine a déclaré jeudi soir qu'accorder une telle autorisation à Kiev mettrait les pays de l'OTAN « en guerre avec la Russie ». Biden a rejeté cette menace, déclarant aux journalistes : « Je ne pense pas beaucoup à Vladimir Poutine ».
Vendredi, le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy a renouvelé les appels de Kiev en faveur d'une utilisation accrue des armes occidentales. « Nous progressons sur le champ de bataille. Mais nous avons besoin de la permission d'utiliser des armes à longue portée », a déclaré Zelenskyy. « J'espère que la communauté politique américaine comprendra clairement cela et que la décision appropriée sera prise ».
S'exprimant après la réunion de vendredi avec Biden, Starmer a déclaré qu'aucune décision finale n'avait été prise sur les missiles Storm Shadow. Il a suggéré que d'autres développements pourraient suivre lors de la réunion de l'Assemblée générale des Nations Unies plus tard ce mois-ci.
Jones Hayden – Politico 14 septembre 2024
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L'OTAN recule devant la menace de guerre de Poutine ; le Royaume-Uni et les États-Unis empêchent l'Ukraine de frapper le territoire russe
La Russie informe officiellement les Nations Unies : si les États-Unis et le Royaume-Uni approuvent les frappes d'armes occidentales en profondeur en Russie, un « état de guerre » existera
Le gouvernement américain a bien l’intention de « gagner » une guerre nucléaire totale lors de la troisième guerre mondiale. En voici la preuve.
Ces déclarations sont pathétiques,depuis deux ans il se répète.La Russie ne lancera pas de frappe nucléaire la première, c'est bien pour cela que ce conflit va encore durer des années.Il faut aller sur des blogs et des sites Russes pour prendre conscience de la colère qui monte.La Russie ce n'est pas que Moscou et Saint Petersbourg.
RépondreSupprimerLe Hayden, est-il au courant que Zelenski n'est plus président depuis mai 2024...
SupprimerDonc, si j'ai bien compris, la Russie luttera à terre jusqu'au dernier soldat et n'enverra jamais du nucléaire.
SupprimerVous pensez peut être que Poutine ne connait sa faiblesse démographique.
Je vais vous donner mon avis, mais ne le répétez pas.
Les russes, qui ont déjà perdu beaucoup de soldats, vont un jour répondre avec du nucléaire car ce sera le seul moyen de faire subir des pertes importantes à l'occident (US compris). Et à ce moment, les anglo-américains arrêteront, s'ils sont intelligents ou répondront s'ils sont suicidaires.
La seule chose qui retient les russes, aujourd'hui, c'est le temps qu'il lui faut pour mettre en place le remplaçant du SWIFT, le "Brics Pay", qui devrait arriver pour la fin de l'année.
A partir de ce moment, l'occident se décomposera et beaucoup de pays rejoindront les Brics (Allemagne, France, Italie, Hongrie, ...).
La troisième guerre mondiale en Europe (France, Italie, Allemagne) d'ici 2 ans maximum, qu'elle soit nucléaire ou non, et même si Trump est élu et mette en œuvre la paix.
RépondreSupprimerIl y a peu de chance. Je suis prêt à penser que les anglo-américains se sont piégés tout seuls, et que les européens ont laissé faire.
SupprimerSi les US ont fait marche arrière sur les missiles, laissant les anglais faire à leur guise (pipi dans la culotte). Ils ont senti les russes décidés, et assez équipés pour raser l'Amérique. C'est tout.
Le prochain sommet des Brics arrive, avec son "Brics Pay", un Bancor en mode numérique qui va tuer le dollar et le SWIFT. Les européens auront tout loisir de l'utiliser et de ne plus craindre les rétorsions US-UK. Il faudra juste accepter de mettre ses dollars à la poubelle.
Les US (comme pour les pays européens) ont de beaux restes et la capacité de vivre dans un monde nouveau sans planche à billet. Par contre, les formes de domination impériale seront rendues presque impossible.
En réponse au vertige dont est captif l'OTAN dans sa marche inexorable vers une WWIII (ie: guerre nucléaire contres les peuples ), "Poutine ordonne à l'armée d'augmenter ses effectifs de 180 000 à 1,5 million alors que les combats en Ukraine se poursuivent", les Judéo-khazars sont pressés de voir le monde entrainé dans l'Armageddon !!
RépondreSupprimerIl n'y aura pas de guerre, c'est presque fini. US-UK a baissé son froc.
SupprimerLes russes ont tout intérêt à mobiliser, ne serait ce que pour impliquer la population et faire réfléchir le camp adverse.
Le dollar, l'Euro, l'Europe et l'Otan sont en voie d'extinction. Macron n'a plus accès à la salle de contrôle, comme par hasard.
Et les Khazars n'ont pas réussi a faire plier le Pentagone, ou plutôt la Navy, pour engager les US dans la guerre.
Rien n'est encore joué, mais le camp de la paix a marqué des points.
Il faut attendre le sommet des Brics ou 159 pays ont demandé de pouvoir accéder au "Brics Pay", une espèce de Bancor numérique, qui va rendre inutile le Swift américain et le dollar.
Quand le diable domine quelqu'un c'est fini. Comment ce valet peut dire que son armée progresse sur le champ de bataille alors que son armée perd sur tous les fronts et à Koursk son armée subit des pertes considérables ? La Russie est patiente sinon ce problème était déjà fini avec l'utilisation de certaines armes. L'occident s'en fout de l'Ukraine et utilise l'Ukraine pour régler ses comptes avec la Russie et c'est ce qui retienne la Russie et l'utilisation de certaines armes et le jour qu'elle décidera à les utiliser, elles seront utilisées contre l'occident sans l'ombre d'un doute mais l'occident pense qu'elle ne sera pas impliquée dans les frappes nucléaires car loin de la guerre, c'est d'être naïve à penser comme ça car la Russie sait que c'est l'otan qui combat contre elle par procuration. L'Ukraine a envahi Koursk ( appartenant à un pays qui possède des armes nucléaires) le 6 août 2024 date d'anniversaire de la première utilisation de la bombe atomique dans le monde, les occidentaux voulaient provoquer l'utilisation des armes nucléaires contre l'Ukraine de la part de la Russie mais la Russie a compris le piège. L'Ukraine est proche de la Russie donc problème de radioactif et pollution d'air contre la Russie et le monde allait blâmer la Russie de l'utilisation d'arme nucléaire.
RépondreSupprimerEn conclusion : si la Russie décide d'utiliser des armes nucléaires, ça sera contre les pays qui tirent les ficelles de la guerre de loin.
Medvedev le juif , pousse vers la guerre de gog et magog à partir de l'est... rien à rajouter
RépondreSupprimerNous verrons si la Russie joue le jeu des Khazars. C'est possible, mais j'y crois peu à cause des Brics (Chine, Inde, Brésil, ...) et les 159 pays qui ont demandé de pouvoir utiliser le "Brics Pay", remplaçant du Swift et du dollar, un espèce de Bancor, déjà proposé par Keynes, mais refusé par les Rothschild.
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