dimanche 29 septembre 2024

L’attaque terroriste du Mossad au Liban et ses répercussions mondiales

Les explosions de bipeurs et de talkie-walkies perpétrées par le Mossad au Liban ne sont pas uniquement des crimes de guerre et terroristes contre les civils. Ils n’ont pas touché les combattants, mais la force de police du Hezbollah et les civils au milieu desquels ils travaillent. Ils posent une question de sécurité beaucoup plus vaste. Immédiatement les gardiens de Révolution iraniens ont stoppé net l’usage de matériels électronique fabriqué en Occident, et pas seulement des outils de communication. Israël est le spécialiste mondial des logiciels espions. Désormais, nous savons qu’ils peuvent non seulement nous écouter à notre insu, mais aussi nous tuer. C’est vrai au Liban et partout dans le monde.

Israël a, comme c’est le cas avec toutes les lois internationales qu’il piétine sans retenue, bafoué la Convention de Genève et le Manuel du droit de la guerre de la défense états-uniene [1] sur l’interdiction des « objets piégés » [2], alors que l’utilisation par Israël d’explosifs électroniques constitue un crime de guerre [3].

Sans parler de la décapitation des chefs du corps d’élite Radwan du Hezbollah par les bombardements israéliens sur le quartier chiite de Beyrouth [4], les liens du Mossad avec plusieurs sociétés écrans ont été révélés : la société hongroise BAC Consulting, qui ne compte qu’un seul employé, intermédiaire de la société hongroise Norta Global, intermédiaire de la société israélienne Norta Global, Norta Global de Bulgarie et son patron norvégien en fuite (l’OTAN est-elle donc impliquée ?) Rinson Jose avec Gold Apollo de Taiwan. Ils ont fait exploser des panneaux solaires et des ordinateurs portables, faisant plus de 3 000 blessés et des centaines de morts !

Politico commente que la guerre de l’électronique au Moyen-Orient fait craindre une guerre de la chaîne d’approvisionnement lorsqu’elle « pourrait déclencher la reconnaissance des vulnérabilités auxquelles sont confrontées les entreprises technologiques ayant des activités de fabrication à l’échelle mondiale [5] ». Le Financial Times se réjouit que le Hezbollah ait été battu et affaibli après les coups qu’Israël lui a portés « au cours de sa pire semaine [6] ». The Economist affirme que grâce à sa guerre électronique, Israël a ensanglanté le Hezbollah, mais qu’il est enfermé dans une guerre d’usure où « deux frappes contre la milice chiite ne changeront peut-être pas le dilemme stratégique d’Israël au Liban [7] ». Mounir Rabih de L’Orient Le Jour estime que le Hezbollah encaisse les coups et prépare sa revanche : franchira-t-il le Rubicon alors que « selon des sources diplomatiques concordantes, les Israéliens ont donné quelques jours au parti chiite pour accepter la proposition de solution politique de l’Union européenne [8] » ? 20 jours avant le cybercide, le commandement sud des États-Unis (Southcom), dirigé par le général Laura Richardson, a abordé le sujet brûlant de la cybersécurité lors de sa réunion à Santiago, au Chili, avec des « responsables de la défense sud-américains [9] ».

Le système de cybersécurité mexicain a été détourné par un logiciel que les gouvernements néolibéraux mondialistes ont acheté à Israël – impliquant prétendument Genaro García Luna (emprisonné à New York), Tomás Zerón (réfugié en Israël), Cárdenas Palomino (arrêté pour torture), l’irréprochable Eduardo Margolis Sobol, un agent du Mossad [10]. Le problème le plus grave est que « des cyber-nationaux israéliens espionnent des journalistes et des activistes au Mexique [11] », dont les appareils électroniques peuvent exploser à des fins de vengeance politique.

Il s’avère maintenant que Candiru est « bien plus malveillant que Pegasus [12] », alors que « Demoman et Team Jorge d’Israël sont à l’origine d’une cyberdésinformation dans 33 (sic) pays (dont le Mexique) [13] ». Qui protégera les citoyens mexicains des représailles électroniques d’Israël et de ses alliés sayanim [14] ? Le solipsisme israélien en matière de guerre électronique a déjà commencé à produire son effet boomerang, les pays du Moyen-Orient demandant d’urgence des appareils fabriqués en Chine (et non à Taïwan !).

Le deuxième jour du cybercide du Mossad au Liban a éclipsé la résolution non contraignante de l’Assemblée générale de l’ONU pour le retrait d’Israël des territoires palestiniens occupés dans un délai maximum de 12 mois [15]. Voyons ce qu’il restera de l’ancienne Palestine et du Sud-Liban dans les 12 prochains mois, lorsque Netanyahou aura carte blanche des Démocrates et des Républicains des États-Unis. Aujourd’hui, il n’existe aucun endroit sûr sur la planète où des pays naïfs manquant d’autosuffisance en matière de cybersécurité utilisent les logiciels d’Israël et son savoir-faire à double tranchant qui peut être transformé en cheval de Troie électronique.

Source
La Jornada (Mexique)
Le plus important quotidien en langue espagnole au monde.

 

 

7 commentaires:

  1. Avec l'aide de la technologie, nous entrons dans un monde "national socialiste". C'était le projet de Cecile Rhodes repris par le CFR de Rockfeller dans sa version 2.0 (l'eugénisme en fait toujours partie).
    Quand on voit que même les pays de l'AES (Burkina, Mali, Niger) ont en projet prioritaire de créer une identité digitale, la messe est dite.
    D'ailleurs le pacte pour l'avenir de l'ONU vient d'être signé semaine dernière à l'unanimité (sauf Russie, Soudan, Syrie, Iran, Corée juste pour des raisons de souveraineté). Ce pacte va bien au delà des accords de Paris et est bien plus contraignant.
    Israël est à l'avant garde de ce que l'on peut imaginer pour le futur, comme la guerre en Ukraine permet de développer des drones qui serviront demain à réprimer les populations récalcitrantes.

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  2. CA............C'est une bonne nouvelle pour les divers équipements chinois en matière d'électronique et informatique. De nombreux pays et plus encore vont éviter à l'avenir des matériels de communication entre autres, pouvant avoir été" piégés" par les Israéliens . Cela risque de couter TRES CHER aux équipementiers US et Israéliens.

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  3. Ceux qui pensent que les Israéliens ont piégés du matériel pour le faire exploser se trompent. Israël c'est simplement livré à des manœuvres d'overcloking pour faire exploser les processeurs qui deviennent alors de véritables mines explosives. En modifiant avec des logiciels d'intrusion les vitesses d'horloge des processeurs et en poussant ceux-ci à fond Israël les a fait exploser. C'est ouvrir la boîte de Pandore. Nous allons car ça va se savoir chez les informaticiens peut-être perdre l'usage des téléphones portables car on n'osera plus s'en servir. Il doit y avoir des vidéos sur YouTube montrant les résultats de l'overklokage.

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    1. inutile de se lamenter. La victimisation ne sert à rien, il faut réfléchir comment faire plus de mal à l'ennemi.

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    2. Impossible de comprendre cette reflexion

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    3. Pour le moment c'est le flou total à ce sujet, car ceux qui savent assez ne parlent pas pour le moment: MAIS dans peu de temps tout va se savoir sur la méthode utilisée et les objets visés et les matériels pouvant l'être aussi dans le futur. Cela promet un ÉNORME bouleversement sécuritaire avec son lot de paranoïa( Que dire du "bordel" dans les aéroports...)

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  4. Oui les macronistes et les gauchiasses sont des résidus de fosse à merde

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