Rappel : l'antisémitisme juif envers les Arabes était une opportunité stratégique pour le Hamas le 7 octobre — et c'est toujours le cas

Dans l'histoire de la conquête impériale contre les Arabes – Turcs, italiens, britanniques, français, américains, israéliens – la décapitation des dirigeants a toujours été préférable au génocide des peuples parce que c'est beaucoup moins cher.
L'esclavage, tel que l'empire portugais l'a développé à l'origine, était la solution comptable pour que le génocide soit rentable – pour qu'il génère des profits lucratifs. [1]

The Jackals’ Wedding.  [Le Mariage des chacals] raconte à quel point les méthodes de corruption et de meurtre utilisées par les Américains pour décapiter les nationalistes arabes laïcs depuis 1943 ont été profitables .

La combinaison de décapitation et de génocide à laquelle se livrent aujourd'hui les Israéliens ne respecte pas les contraintes habituelles de la comptabilité analytique. En effet, les idéologies impériales se sont transformées en devoirs dictés par Dieu, le fanatisme des Croisés a repris vie, mais cette fois-ci judéo-chrétien, rabbinique plutôt que papal.[2]

C’est aussi parce que c’est le gouvernement américain qui paie la facture .

La foi dans la transsubstantiation de l’État juif s’éteindrait bien plus vite que le Royaume croisé de Jérusalem sans l’argent, le capital et les garanties des États-Unis . Ce royaume a duré 192 ans ; Israël a 76 ans ; le sionisme, 127 ans.

Dans la légitime défense, la résistance populaire et la libération nationale des Arabes, la conviction religieuse ne peut être efficace que dans la mesure où les capacités militaires sont suffisantes. La volonté de combattre sans les armes est vouée à l’échec, tout comme les capacités de combat des Arabes sont vouées à l’échec si elles sont inadéquates – sabotées et trahies hors du champ de bataille ; sous-armée si elles sont utilisées au combat ; retenues sans combattre.

Les Sémites, les peuples sémitiques et les locuteurs des langues sémitiques sont nés de l'imagination allemande à la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle.

Ce terme devint rapidement un qualificatif racial allemand, utilisé en opposition à celui d'Aryen. À l'époque où Adolf Hitler arriva au pouvoir, il s'agissait d'une doctrine pseudo-scientifique dans laquelle les Allemands regroupaient les Juifs et les Arabes dans une seule catégorie : les inférieurs des Aryens.

C'est l'une des raisons pour lesquelles Hitler refusa d'écouter les conseils de son état-major qui lui demandait d'aider les forces nationalistes arabes en Irak, en Syrie et en Palestine dans le cadre des plans de guerre de la Wehrmacht contre les Britanniques et l'Union soviétique. La pseudo-science du sémitisme et de l'aryanisme, ainsi que l'idée d'antisémitisme que les Allemands, les Britanniques et les Américains, adoptèrent à l'approche de la Seconde Guerre mondiale, furent énoncées à l'université de Harvard par un anthropologue du nom de Carleton Coon ; il s'inspirait directement des universitaires allemands, publiant des articles sur les Berbères du Maroc et avançant ses idées de supériorité-infériorité raciale entre 1925 et 1939. Lorsque la guerre éclata, Coon rejoignit l'Office of Strategic Services (OSS) où il démontra son enthousiasme pour le tir au pistolet, les missions de sabotage et la folie meurtrière. Parmi ses projets de guerre, il proposa d'éliminer les Arabes du Maghreb (Maroc, Algérie, Tunisie) comme inaptes à gouverner ; pour les remplacer par la restauration de l'empire français, et de tuer les fonctionnaires français que Coon jugeait incapables d'obtenir ce qu'il voulait. Il fut l'un des planificateurs de l'assassinat de l'amiral François Darlan, le commandant militaire français, à Alger le 24 décembre 1942 ; le pistolet de Coon fut l'arme du crime.

Les meurtriers américains des Arabes comme Coon à l'époque - comme les meurtriers israéliens des Arabes aujourd'hui - ont réussi à établir leur doctrine de l'exceptionnalisme et de la supériorité raciale dans la politique de l'État, succédant aux doctrines de l'aryanisme et du nazisme, interrompues par le suicide d'Hitler en 1945, puis par les procès de Nuremberg conclus en 1946. Le crime de génocide racial et culturel est devenu une loi internationale en 1948. Il a ensuite été modifié par la nouvelle doctrine de l'État israélien sur l'antisémitisme : celle-ci a dépénalisé le génocide du peuple palestinien ; et a interdit la critique des médias, l'opposition politique, et même la science, car elles menaçaient la légitimité de la loi fondamentale d'Israël sur l'exclusion des Arabes , ainsi que les opérations militaires israéliennes visant à la faire respecter.

Dans la guerre actuelle entre les Forces de défense israéliennes (FDI) et le Hamas sur le champ de bataille de Gaza – « le projet américain », comme l’a appelé le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué du 29 octobre  – la doctrine de l’antisémitisme en tant que crime de haine raciale est appliquée pour protéger le crime de haine raciale perpétré contre les autres Sémites, les Palestiniens.

Cette doctrine a cependant eu un impact négatif sur la capacité des Israéliens et des Américains à mener leur guerre. Une analyse récente des échecs des services de renseignement militaire révélés par le Hamas lors de son offensive du 7 octobre illustre comment et pourquoi les Israéliens n’ont pas su anticiper parce qu’ils ont sous-estimé leur adversaire arabe et parce qu’ils le considéraient comme un inférieur racial.

Cette évaluation est parue le 29 octobre sur la chaîne Telegram d'un analyste russe du nom d'Alexander Hoffmann, membre éminent de l'Académie présidentielle russe d'économie nationale et d'administration publique (RANEPA). Hoffmann expose brièvement les causes des échecs des services de renseignement et de l'armée israélienne avant le lancement de l'opération Al-Aqsa Flood du Hamas le 7 octobre .

Il a été immédiatement republié par Boris Rozhin , rédacteur et écrivain du blog militaire influent Colonel Cassad, et par Yevgeny Krutikov , analyste de la sécurité de Moscou, historien et ancien officier d'état-major du renseignement militaire du GRU.

Gauche: Alexander Hoffmann et le nom de son compte Telegram, @thehegemonist. Droite: Yevgeny Krutikov et son compte Telegram, Mudraya Ptitsa (“Wise Bird”).

Si l'on fait abstraction des versions sur les motivations eschatologiques des parties au conflit et des diverses hypothèses sur le scénario du déroulement des événements, l'opération du Déluge d'Al-Aqsa a révélé trois vulnérabilités des Israéliens de nature militaire :

— un échec dans le renseignement stratégique concernant les plans et les intentions du Hamas. Pourtant, sur la base des données HUMINT [renseignements humains] reçues, les services de renseignement égyptiens ont émis des avertissements. Les Israéliens placent leurs capacités techniques de renseignement au-dessus de leurs capacités de renseignement humain.

— l’écart entre les capacités du système de défense antimissile avancé et coûteux Iron Dome et les exigences pour repousser les menaces directes et asymétriques [employées par le Hamas].

Hoffmann illustre son rapport  avec des blindés lourds
de Tsahal en position fixe au-dessus du sol et
des forces du Hamas en mouvement sous terre.

— une erreur de calcul stratégique dans l’utilisation d’une barrière de sécurité complexe, de haute technologie et coûteuse autour du périmètre de la bande de Gaza. La construction de la barrière a stratégiquement limité les manœuvres offensives de Tsahal et la capacité d’anticipation des Israéliens. Le Hamas a ainsi obtenu l’initiative opérationnelle – la mobilité de ses forces contre la dispersion statique des Israéliens. Considérant la barrière comme impénétrable avant l’opération, les Israéliens ont relocalisé la plupart de leurs forces régulières dans le secteur nord des territoires situés près des frontières du Liban et de la Syrie, ainsi qu’en Cisjordanie.

Le « grand mur israélien » s’est révélé presque totalement inutile. Le Hamas l’a vaincu en peu de temps, ce qui lui a permis d’opérer presque sans entrave dans les territoires adjacents. La mise hors service des moyens technologiques [de Tsahal] a démontré le manque de ressources humaines pour réagir. En termes de communications, la dépendance des forces israéliennes à la transmission de données sans fil est devenue une vulnérabilité critique.

Comme dans le cas du Dôme de Fer, les Israéliens se sont appuyés sur des solutions, des méthodes et une réflexion technologiques, négligeant le principe selon lequel la guerre est menée par des hommes et non par des machines (pour l’instant). À cela s’ajoute un décalage doctrinal et stratégique avec les conditions réelles de combat. La supériorité technologique a été mise en avant, mais les systèmes complexes se sont révélés vulnérables à une cascade de défaillances, conduisant le système à l’effondrement. Un conflit régional rendrait cette situation catastrophique.

29 septembre 2024 Blog d'Algora

Par John Helmer,
@ bears_with

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Scott Ritter : Israël pourrait être confronté à un effondrement total si cette guerre continue !

« Le karma est venu pour Israël, et son économie est en chute libre. 60 000 entreprises ont déposé le bilan, 2,5 millions de personnes ont quitté Israël. Les gens boycottent Israël et les traitent comme des parias. »

« Israël a subi de lourdes pertes à Gaza. L’OTAN, l’Amérique et les forces de défense israéliennes ont perdu à Gaza. Imaginez simplement que le monde occidental tout entier ait perdu à Gaza, qui n’est rien de plus qu’un village en Palestine. »

Le sionisme chrétien et le dispensationalisme se sont alignés idéologiquement sur la Synagogue de Satan, le système même qui a persécuté l’Église primitive, du Livre des Actes à l’Apocalypse et même tout au long des premiers siècles. 

Vidéo-1

Vidéo-2

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NOTES de H. Genséric

Le politicien russe Vladimir Jirinovski a fait cette prédiction en 1999 : « Si la Russie s’unit à l’Iran et aux Arabes, ce sera la fin de l’Amérique ! » Vidéo

[1] Ce sont surtout les juifs (portugais, espagnols, britanniques, etc.) qui ont été les principaux profiteurs de ce commerce rentable :

-  Ce que des hommes de renommée mondiale ont dit à propos des juifs (suite et fin)
-  Esclavage. Le monument à Juda Benjamin
-  Israël est le centre mondial de la traite des esclaves blanches (goyim)
-  Juifs et esclavage (des noirs et des musulmans) à Oran sous occupation espagnole
-  Le livre «Les Juifs vendent des Noirs» suscite un mouvement de demandes de réparations
-  Le martyr et l'holocauste des Noirs par les Juifs trafiquants esclavagistes
-  Les Juifs et la traite des Noirs
-  Les riches juifs dominaient la traite des esclaves américaine - Pourquoi personne ne proteste contre ce fait ?
-  Les suprémacistes blancs juifs et le Ku Klux Klan
-  Les voies des marchands juifs d’esclaves
-  VÉRIFICATION DES FAITS : 78 % des Américains propriétaires d’esclaves étaient JUIFS

[2]   La croisade est terminée
-  La "troisième Rome" surgit en Russie pour vaincre "l'antipape" et "bloquer l'Antéchrist"
-  UKRAINE / RUSSIE. La dernière croisade 1/3
-  Ukraine / Russie. La dernière croisade 2/3
-  Ukraine / Russie La dernière croisade 3/3
-  L'Occident "civilisé " vs l’Orient "barbare" : qu'en est-il au juste ?

Hannibal Genséric