La troisième guerre mondiale est en cours, mais l’Empire a déjà perdu. Partie 2/7

Pendant ce temps, une guerre civile américaine commence.
La transformation spirituelle est le seul moyen d’empêcher l’extinction.
Par Richard C. Cook, cofondateur et chercheur principal, American Geopolitical Institute
Comment en sommes-nous arrivés là ?

Partie 1/7

Nous ne pouvons pas comprendre le dilemme actuel sans référence à l’histoire. C’est pourquoi j’ai écrit mon livre le plus récent, Our Country, Then and Now. Englobant l’histoire américaine depuis les premiers colons puritains, avec de nombreuses références aux Amérindiens et aux Noirs amenés en premier comme esclaves, l’histoire se concentre sur la descente progressive de la quête de liberté de divers peuples à la soumission croissante d’aujourd’hui aux mondialistes et à l’oligarchie financière. Cette oligarchie tire son pouvoir de l’évolution de 500 ans du système bancaire occidental à réserves fractionnaires [1] et du règne de l’usure.

Le récit suivant est basé sur la section du livre qui commence à la fin du XIXe et au début du XXe siècle, lorsque les États-Unis ont succombé à la cupidité en devenant une composante majeure de l’Empire anglo-américain-sioniste.

Caractéristiques de l’Empire

L’Empire incarnait la convergence de deux courants historiques majeurs : 1) la transformation de l’Empire britannique en une entreprise mondiale plus vaste, d’abord soudée par la puissance maritime britannique, jusqu’à ce que celle-ci s’élargisse au milieu du XXe siècle en une gigantesque puissance navale et aérienne gérée principalement par l’armée américaine ; et 2) le développement d’une construction sociopolitique nihiliste illustrée par la Terreur de la Révolution française, l’apparition et la croissance de l’internationalisme communiste après la publication du Capital par Marx en 1867, la conquête de la Russie tsariste par le judaïsme rabbinique, alias la « Révolution bolchevique russe » ; et la subversion de la conscience américaine par le mercantilisme et le philistinisme d’un système social, éducatif, médical et médiatique contrôlé par les Rockefeller et les oligarques juifs.

L’effet net de ces développements a été le règne actuel des milliardaires, combiné à la soumission complète et absolue de l’individu au pouvoir d’un appareil étatique/corporatiste dont le but premier est la conquête mondiale violente et le vol massif de toutes les ressources planétaires. La meilleure description littéraire de cet appareil reste le roman 1984.

Ces développements ont fusionné vers 1905, et par l’intermédiaire des « clubs » britanniques et du pouvoir monétaire de Cecil Rhodes et Nathaniel Rothschild et de leur « Table ronde », l’Empire qui avait vu le jour s’est fixé pour objectif : 1) selon les termes de Rhodes, « de récupérer l’Amérique pour l’Empire britannique » ; et 2) d’annihiler le principal rival continental de la Grande-Bretagne, à savoir l’Allemagne.

Parallèlement à ces mesures, le sionisme a commencé à prendre de l’ampleur, et a commencé à influencer les événements mondiaux après la déclaration Balfour publiée par le gouvernement britannique en 1917, qui accordait aux Juifs la région de Palestine, qui faisait alors partie de l’Empire ottoman, en tant que « patrie » perpétuelle.

Il est essentiel de souligner que même si la création d’Israël en 1947-1948 a été présentée comme une réaction à l’« Holocauste » de la Seconde Guerre mondiale, la décision d’implanter un État national juif en Palestine avait été prise bien avant.

L’une des raisons pour lesquelles les Britanniques ont fait intervenir les États-Unis dans la Première Guerre mondiale était de libérer une grande partie de l’armée britannique stationnée sur le front occidental pour qu’elle soit envoyée prendre la Palestine aux Ottomans, dans l’intention d’une future occupation juive.

Plus tard, pendant la Seconde Guerre mondiale, le Premier ministre britannique Winston Churchill a conclu un accord secret avec Hitler, selon lequel l’Allemagne rappellerait son armée nord-africaine prête à s’emparer du canal de Suez et de la Palestine, en échange de l’acquiescement britannique à l’invasion de l’Union soviétique par l’Allemagne. La stratégie de Churchill pour la Seconde Guerre mondiale a été de déclencher cette invasion en sachant parfaitement que l’Allemagne serait détruite. Ces faits historiques ont été expliqués dans le magistral ouvrage de Guido Giacomo Preparata, Conjuring Hitler: Conjuring Hitler: How Great Britain and America Created the Third Reich and Destroyed Europe.

C’est la destruction de l’Europe chrétienne, avec le monde germanophone en son cœur, qui est devenue l’objectif primordial de l’empire anglo-américain-sioniste et l’est restée jusqu’à ce jour. L’un des premiers éléments clés de cette stratégie a été la soi-disant « révolution russe », menée par les forces juives [2] contrôlées par le talmudisme rabbinique dont le front principal était le mouvement sioniste. Là encore, la meilleure source sur cet aspect de la conspiration mondiale est The Controversy of Zion du journaliste britannique Douglas Reed.

Nous pouvons également observer que la création d’un État oligarchique antichrétien basé sur la banque et la finance – l’usure – était au cœur d’un projet à long terme de transfert des priorités et des pratiques de la cité-État italienne de Venise vers le reste de l’Europe occidentale qui a commencé à influencer l’Angleterre vers 1520. Pour plus de détails, voir sur Substack de Francis Leader du 3 septembre 2024, basé sur une conférence de Gerry Rose intitulé The Venetian Takeover of England. (La prise de contrôle de l'Angleterre par les Vénitiens). Shakespeare a écrit Le Marchand de Venise vers 1596-1598 en s’appuyant sur des sources italiennes.

Shakespeare était intégré aux plus hautes sphères de la société anglaise, et nous pouvons considérer son drame comme un avertissement de ce qui se passait à une époque où l’usure se généralisait. De nombreux jeunes aristocrates étaient victimes de prêteurs d’argent juifs et non juifs opérant librement dans le Londres de la Renaissance. Le “pound of flesh” ( livre de chair) de Shylock est un symbole efficace des enjeux mortels de ce jeu.

L’hégémonie du dollar

Dans le domaine de l’économie, le programme de l’Empire est d’assurer le contrôle économique, social et politique du monde par le biais de l’hégémonie du dollar, fondée, comme indiqué ci-dessus, sur le système bancaire à réserves fractionnaires et l’usure. Ce système, originaire de Venise et en cours d’élaboration depuis plus de 500 ans, était destiné à assurer le flux constant de tout l’argent (pouvoir d’achat/liquidité/moyens d’échange) entre les mains des banquiers occidentaux, essentiellement juifs. La porte s’est ouverte à ce désastre historique lorsque la papauté a annulé son interdiction séculaire de l’usure sous la pression de la classe aisée.

L’argent ainsi volé à la société serait valorisé en termes d’or. Le système bancaire à réserves fractionnaires multiplierait la quantité de papier-monnaie – le crédit – mise en circulation. L’or serait conservé par les banquiers dans leurs coffres. Chaque matin de la semaine, un groupe des hommes les plus riches d’Angleterre se réunirait à la banque Rothschild de la City de Londres pour fixer le prix de l’or pour la journée de négociation suivante [3]. Ils contrôlaient ainsi la valeur monétaire de chaque article acheté ou vendu dans le monde.

Le London Gold Fix a été organisé pour la première fois le 12 septembre 1919, pour relancer le marché de l’or de Londres après la fin de la Première Guerre mondiale. Pendant 85 ans, jusqu’en 2004, les cinq banques membres du London Gold Fix se sont rencontrées en face à face dans les bureaux de N.M. Rothschild, ancien président du Gold Fix, sur St. Swithins Lane dans la City de Londres.

L’argent ainsi accumulé sous forme de profits des banquiers serait distribué de manière sélective à des proxies, y compris éventuellement aux médias de masse, pour contrôler d’abord les esprits des masses, puis leurs revenus, leurs conditions de vie, leurs soins de santé, leur approvisionnement alimentaire, etc.

Un élément clé du contrôle de la population deviendrait la fabrication et la distribution de drogues addictives par la CIA et d’autres agences du Deep State. Le régime de prescription de médicaments de Big Pharma était étroitement lié à cela. Les profits des ventes de médicaments légaux et illégaux soutiennent aujourd’hui l’agenda « noir » du Deep State, enrichissent les centres monétaires, en particulier la City de Londres et Wall Street, et soutiennent le système financier mondial, toujours au bord de l’extension excessive et de l’effondrement comme cela s’est produit lors de la crise financière mondiale de 2008-2009.

Le ciblage de l’Allemagne

L’Allemagne était la cible initiale de l’Empire. L’Allemagne était visée non seulement parce que, comme chacun sait, l’Empire allemand, formé en 1870, était le principal rival naval et commercial de la Grande-Bretagne, mais aussi parce qu’au cours du XIXe siècle, l’Allemagne était devenue le point focal en Europe de nombreux courants spirituels profonds liés à l’héritage chrétien de l’Europe.

Ces courants promettaient non seulement de revitaliser le christianisme, mais espéraient également réaliser des percées dans les domaines spirituels liés à l’étude des religions orientales, notamment celles de l’Inde, de la Chine et du Japon, à la tolérance et à l’unité avec l’islam protégées par une alliance naissante entre l’Allemagne et les Ottomans, et à l’apparition d’enseignements avancés de spiritualité comparée.

Ces derniers étaient illustrés, par exemple, par les discours de Rudolf Steiner et les enseignements encore plus importants de Bô Yin Râ (Joseph Anton Schneiderfranken, 1876-1943), dont les livres ont rassemblé plus d’un million de lecteurs dans le monde germanophone.

La voie avait été tracée par les riches traditions de la musique allemande, culminant dans les œuvres du compositeur Richard Wagner, la littérature allemande illustrée par Goethe, Schiller, Schopenhauer et les frères Grimm, et les scientifiques/historiens comme Leibniz et ceux qu’il a influencés.

Plus loin encore, on trouvait les trésors du mysticisme médiéval et de la Renaissance, illustrés par Maître Eckhart et les réformateurs religieux comme Martin Luther et les anabaptistes allemands. Des milliers d’artistes, musiciens et écrivains allemands ont transmis ces enseignements dans le monde entier, avec un impact particulier au Japon et en Amérique. La brillante fiction de la plus grande écrivaine américaine, Willa Cather, témoigne de ce mouvement avec ses motifs persistants de la pensée et de l’esprit allemands, en particulier concernant Wagner.

Il a fallu les Première et Seconde Guerres mondiales pour réduire l’Allemagne en cendres, mais le miracle économique allemand des années 1950 et 1960 a montré l’esprit irrépressible de cette nation. Une fois de plus, l’Empire a pris pour cible l’Allemagne en la forçant à participer au Projet Ukraine au prix de ses propres sources d’énergie bon marché en provenance de Russie. Mais l’échec de l’assaut de l’Empire contre la Russie en Ukraine pourrait également conduire à la libération de l’Allemagne et du reste de l’UE des chaînes que l’Empire a si laborieusement forgées au cours des guerres du XXe siècle.

Rôle de Wagner

Le grand compositeur allemand Richard Wagner, persécuté dans sa jeunesse en tant que radical social, avait compris le piège des banquiersicks. Dans l’Anneau du Nibelung, Wagner incarne le nain maléfique qui cherche à contrôler le monde grâce au pouvoir de l’anneau en or qu’il a volé aux Filles du Rhin. Cet anneau donne le pouvoir sur tout ce qui existe dans le monde. Le Seigneur des anneaux de Tolkien est la version anglaise de l’histoire.

Les banquiers britanniques savaient qu’il s’agissait des nains maléfiques que Wagner avait découverts et que les Allemands le savaient aussi. L’Allemagne devait donc disparaître. Wagner avait également découvert, grâce à sa mise en scène de Parsifal, qu’il existait dans le monde un ordre de gardiens spirituels supérieurs qui gardaient le secret du Saint Graal – le chemin du Christ vers l’Esprit. Le chemin vers le pouvoir du Graal avait été interrompu par les défaillances humaines, mais une nouvelle communauté d’innocents le découvrait, et Wagner devait donc être éliminé pour cette raison également. Les jeunes en particulier ne devaient pas être autorisés à se rendre compte qu’une nouvelle ère spirituelle était en train de naître.

Bien sûr, les maîtres de l’argent d’aujourd’hui ont tenté de faire fuir les gens de Wagner en insistant sur le fait que Hitler aimait écouter sa musique. Mais c’est ce que font des millions de personnes à travers le monde depuis près de deux siècles.

De même, l’Empire s’est senti obligé de détruire la culture russe en même temps que la culture allemande. Un rapide coup d’œil sur Netflix vous montre par quoi ils les ont remplacés et pourquoi une majorité de personnes aujourd’hui sont dépourvues de valeurs fondamentales.

Par  Richard C. Cook

8 septembre 2024

Source : VT

La Troisième Guerre mondiale est en marche, et l’Empire a déjà perdu (1/7). Partie 1 : Introduction

La troisième guerre mondiale est en cours, mais l’Empire a déjà perdu. Partie 3/7 : Dates Clés-1

La troisième guerre mondiale est en cours, mais l’Empire a déjà perdu. Partie 4/7 : Dates clés – 2

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NOTES de H. Genséric

[1] Le système de réserves fractionnaires (ou de « couverture partielle ») est un système bancaire où les banques ont le droit de prêter, par des jeux d'écritures, de l'argent qu'elles n'ont pas et sur lequel, outre le remboursement par le débiteur, elles toucheront des intérêts, sachant toutefois qu'elles devront se refinancer en collectant des dépôts pour maintenir son équilibre de bilan.

[2] An de grâce 2019. L’Inquisition Sioniste est imposée légalement au monde chrétien
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[3] Banque juive – Un bref historique
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 Hannibal GENSÉRIC