Michael Kofman et Rob
Lee sont des experts étasuniens qui se sont rendus à plusieurs reprises sur les
lignes de front ukrainiennes pour écrire ensuite des articles positifs et
pleins d’espoir, du point de vue occidental, sur le conflit.
Leur dernier article,
publié dans Foreign Affairs, s’écarte des précédents.
Les risques et les avantages de l’offensive dans la région russe de Koursk
Les auteurs décrivent assez longuement l’incursion ukrainienne dans l’oblast russe de Koursk et le manque de troupes qui en résulte sur le front oriental du Donbass.
Ils semblent, comme beaucoup d’autres, ne pas savoir de quoi il s’agit. Ni l’Ukraine ni les pays qui le soutiennent ne semblent avoir de strtatégie menant à la victoire.
Il est essentiel de déterminer ce que cette opération révèle de la stratégie globale de l’Ukraine et les implications qu’elle a pour l’effort de guerre dans son ensemble. D’une certaine manière, l’offensive soulève plus de questions qu’elle n’apporte de réponses.
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Pendant une grande partie de l’année 2024, l’Occident a soutenu une campagne de frappes ukrainiennes en Crimée sans bien expliquer ce qui était censé suivre. Cette campagne pouvait servir de fin en soi, en dégradant la défense aérienne russe et l’infrastructure de soutien. Mais cette campagne semble désormais déconnectée des efforts de l’Ukraine à Koursk et de sa campagne plus large de frappes de drones contre les infrastructures économiques en Russie. Une série d’efforts disparates ne constitue pas une stratégie.
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Depuis 2023, Washington est à court d’idées pour mettre fin à la guerre dans des conditions favorables à l’Ukraine. Kiev, quant à elle, s’est concentrée sur la stabilisation de la ligne de front, tout en s’inquiétant de la morosité ambiante et du sentiment que l’Ukraine est en train de perdre la guerre. L’opération Koursk a permis de répondre à cette dernière préoccupation, au risque de nuire à la première. Que Koursk réussisse ou non, au moins ne s’agit-il pas d’une tentative de rééditer l’offensive ratée de 2023, une bataille de terrain dans laquelle l’Ukraine n’a pas d’avantages décisifs. Cela dit, la théorie actuelle de Kiev sur le succès reste floue.
Kofman et Lee ne sont pas satisfaits :
Le fait de conserver Koursk [1] comme monnaie d’échange, d’étendre les frappes et d’exercer une pression économique sur la Russie pourrait considérablement renforcer la position de l’Ukraine, à condition que l’Ukraine puisse également tenir la ligne de front, épuiser le potentiel offensif de la Russie et résister à la campagne de frappes de la Russie cet hiver. Quelle que soit la manière dont elle se termine, l’offensive de Koursk doit donner à l’Ukraine et à ses partenaires l’impulsion nécessaire pour se mettre d’accord et sortir de la dérive actuelle.
La formule « à condition que l’Ukraine puisse également… » a beaucoup trop de poids dans les mots de la fin.
Cela devient évident lorsque l’on voit des nouvelles comme celle-ci :
La 152e brigade mécanisée des forces terrestres ukrainiennes a été réorganisée en brigade Jager, comme cela a été annoncé sur les réseaux sociaux officiels de la brigade.
Une brigade jager est une infanterie légère. Elle est spécialisée dans le combat dans les bois et les marais. Elle ne dispose pas de moyens blindés. Elle n’a ni chars, ni véhicules de combat d’infanterie, ni artillerie lourde. Tout ce que la 152e avait autrefois comme unités mécanisées a été gaspillé dans l’incursion de Koursk.
L’Ukraine ne peut soutenir aucune des trois tâches que Kofman et Lee « supposent » qu’elle peut accomplir.
La ligne de front du Donbass est en train de se rompre, le potentiel offensif de la Russie est encore bien plus important que tout ce que nous avons vu jusqu’à présent et l’Ukraine n’a aucun moyen de se défendre ou d’empêcher des frappes massives de missiles contre ses infrastructures et d’autres cibles militaires.
L’incursion de Koursk fut une pièce de théâtre politique destinée à produire un effet de propagande à court terme. Elle a couté la vie de nombreux soldats ukrainiens. Un prix bien trop élevé pour un effet minime. La masse de matériel ukrainien détruite au cours de la campagne signifie que l’Ukraine a désormais perdu tout potentiel d’attaque futur dont son armée disposait encore.
Kofman et Lee le savent. Mais ils sont encore trop timides pour le dire.
Pourtant, il semble qu’ils soient en train de jeter l’éponge.
Par Moon of Alabama – Le 2 septembre 2024
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[1] Que dire de l’«invasion kamikaze» de la région de Koursk par 10 à 12,000 ukronazis équipés des déchets de l’équipement militaire otanien, recyclés de leurs poubelles à coups de milliards venant des impôts et des taxes des contribuables occidentaux?
À moins d’être analphabète ou ignare, nul ne peut ignorer qu’en 1812, Napoléon avec 1 million de soldats; qu’en 1919, 14 puissances «coalisées» avec 2 millions de soldats et qu’en 1941, les nazis, les fascistes et leurs collabos, avec 6,6 millions de soldats ont tous lamentablement échoué à occuper la Russie millénaire.
De toute évidence, cette propagande démentielle de «victoire ukrainienne sur la Russie à Koursk» et la présence d’ukronazis sur 1000 km2 d’un pays qui en compte 17,1 millions et la mainmise sur 9,000 habitants d’un pays qui en comptent 144,5 millions, est de la poudre aux yeux, même ceux des «experts» patentés stipendiés et des idiots utiles qui la propagent. La raison d’être de cette propagande risible et méprisable est ailleurs.
Ainsi donc, il suffit de 10.000 à 12.000 soldats et de matériel militaire de rebuts,
pour s’emparer d’un territoire russe ! Avis aux Polonais, aux Géorgiens, aux
Baltes et à tous ceux qui rêvent «décoloniser» (déclaration de Vancouver) la
Fédération de Russie pour s’emparer de ses richesses et asservir son peuple.
Cette propagande est aussi un encouragement guerrier aux couards
allemands, français et autres Européens tétanisés devant l’ours russe.
Hannibal Genséric
Apparemment, le principal objectif était d'attaquer la centrale nucléaire pour faire des dégâts en plein territoire russe. Une belle infamie qui a commencé pendant les jo, alors que la macrotte avait demandé une "trève olympique".
RépondreSupprimerL'autre objectif était d'occuper les merdias tandis que les barbares nazis israéliens (pléonasme) déchiquetaient toujours et encore, femmes et enfants à Gaza et dans les environs.