lundi 2 septembre 2024

Lavrov : « Zelensky, Netanyahu et les soutiens occidentaux cherchent à déclencher des guerres régionales majeures »

Entretien explosif avec le ministre russe des Affaires étrangères : première mise en cause sévère de la stratégie israélienne à Gaza soutenue par les États-Unis.
Un petit pas diplomatique et militaire après l’autre, Moscou s’éloigne de plus en plus des alliés historiques de Tel-Aviv. Le président russe Vladimir Poutine a toujours été très bienveillant et patient avec les politiques du Premier ministre du régime sioniste Benjamin Netanyahou pour diverses raisons. [1]

-  Pour éviter une escalade dans la guerre avec la Syrie qui a culminé avec l’occupation par Israël du plateau du Golan, jamais libérée par Israël malgré les résolutions péremptoires de l’ONU, même récentes.

-  Pour éviter de compromettre les relations politiques avec un interlocuteur potentiel de l’OTAN et pour rechercher une médiation dans les tensions à risque de guerre nucléaire avec l’Iran

-  Mais aussi en raison de la présence en Russie de nombreux juifs d’origine khazare-ashkénaze, comme le célèbre peintre religieux yiddish Marc Chagall, qui devint plus tard citoyen français naturalisé après la défaite de l’Armée blanche chrétienne tsariste par l’Armée rouge communiste soutenue par les forces de la franc-maçonnerie occidentale lors de la révolution bolchevique.

Depuis que Netanyahou a été accusé de génocide par plusieurs nations du monde devant la Cour internationale de justice qui a censuré les crimes de guerre tandis que le procureur de la Cour pénale internationale a demandé son arrestation, les relations entre Moscou et Tel-Aviv se sont lentement refroidies.

Les attaques et bombardements brutaux d’Israël contre les Pasdarans iraniens et leurs milices de la Force QOD en Syrie les ont refroidies presque au point de geler.

C’est dans ce contexte que s’explique l’interview explosive dans laquelle l’un des dirigeants russes les plus proches de Poutine, le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, compare l’Ukraine à Israël et dénonce l’intention des deux nations de déclencher des guerres régionales de grande ampleur qui pourraient à tout moment exploser en un conflit mondial nucléaire.

Plus tôt, Lavrov avait commenté avec horreur les déclarations de certains dirigeants sionistes israéliens, partisans de la stratégie de bombardement pour achever le dépeuplement de la Palestine, selon lesquelles, dans la bande de Gaza, il n’y a pas de « civils » mais seulement des terroristes (détails ci-dessous).

A cela s’ajoute le fait que la Russie vient d’ouvrir un nouveau poste de police pour surveiller la frontière entre la Syrie et Israël, mais surtout la récente livraison d’avions de chasse SU-35 de fabrication russe aux alliés de Téhéran.

Arkady Melman, ancien ambassadeur d’Israël à Moscou et l’un des principaux diplomates israéliens, a déclaré que des avions de chasse russes Su-35 ont déjà volé vers l’Iran. Cet achat d’avions de combat Su-35, des appareils de la génération 4++, va augmenter considérablement les capacités de combat de l’armée de l’air iranienne, qui jusqu’à présent a été contrainte d’utiliser des avions de combat obsolètes pour protéger son espace aérien.

Selon Mehlman, la livraison du Su-35 à l’Iran représente une avancée significative pour l’armée de l’air iranienne, car elle lui permettra de contrer plus efficacement les attaques aériennes potentielles d’adversaires tels qu’Israël.

AUTRES SOURCES

L’Ukraine et Israël tentent de déclencher des guerres régionales majeures qui, selon eux, résoudront leurs propres problèmes aux dépens des autres, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, selon RT (lien ci-dessous).

Le haut diplomate du pays a fait ces remarques dans une interview exclusive avec Anna Knishenko de RT, diffusée samedi. Interrogé sur les perspectives de voir la crise en cours au Moyen-Orient se transformer en une guerre régionale majeure, Lavrov a suggéré qu’Israël était effectivement la seule partie à rechercher un tel conflit.

« Il semble que le seul qui souhaite un tel développement soit Israël. Probablement le gouvernement israélien, qui est plutôt dur en politique, et ils ne s’en cachent même pas », a déclaré Lavrov.

« Ils veulent probablement profiter de cette situation pour essayer une fois pour toutes de résoudre tous leurs problèmes avec le Hamas et le Hezbollah, et avec les groupes pro-iraniens en Syrie et en Irak », a suggéré le ministre, ajoutant que Téhéran semble éviter un tel conflit et « ne veut pas s’impliquer dans des actions militaires de grande envergure ».

Le comportement d’Israël présente des similitudes frappantes avec celui de l’Ukraine, Kiev cherchant apparemment à entraîner ses soutiens occidentaux dans un conflit direct avec Moscou, a souligné Lavrov.

« Je vois là un parallèle intéressant, [Vladimir] Zelensky aussi, qui est entièrement contrôlé par les États-Unis également, il veut à peu près la même chose, mais autour de l’Ukraine – déclencher une guerre majeure ici, et se retirer, afin que les Américains et les autres membres de l’OTAN commencent à se battre pour lui », a ajouté le ministre.

Ce sont des situations très similaires lorsqu’ils veulent provoquer une grande guerre au Moyen-Orient et sur le territoire qui nous est directement adjacent, et maintenant une partie de la région de Koursk [en Russie] est sous le contrôle du régime nazi de Zelensky, avec des armes qui lui sont fournies par l’OTAN.

L’incursion ukrainienne en cours dans la région de Koursk, lancée par Kiev au début du mois, a probablement été approuvée par ses responsables occidentaux, a suggéré Lavrov. « Un grand nombre d’unités nazies » ainsi que des mercenaires étrangers – qui pourraient en fait être des « troupes régulières » – participent aux hostilités, a-t-il noté.

 « Il m’est difficile de dire quelle était l’idée derrière cette situation, car nos collègues occidentaux ont des esprits très alambiqués, ils plient parfois tout à leur guise, et puis rien n’en sort », a déclaré Lavrov, invoquant les résultats douteux obtenus par l’Occident collectif en Afghanistan, en Irak et ailleurs.

LAVROV INTERVIEW

Par Fabio G. C. Carisio

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NOTES de H. Genséric

[1] L’heureuse secte juive qui contrôle Trump et Poutine
- 
La relation spéciale de Vladimir Poutine avec les Juifs
-  L'étrange amour de Trump et de Poutine pour le criminel Netanyahou
-  Poutine et ses juifs (partie 1)
-  Poutine et ses juifs (partie 2)
-  Poutine et ses juifs (partie 3 et fin)
-  Poutine se met à plat ventre en Israël pour un «Holocauste» qui n'a jamais eu lieu, devant ceux qui ont génocidé les Russes
-  Poutinyahou et Rusraël

 Hannibal Genséric

5 commentaires:

  1. Quelle lucidité !!!!!!!!!!!!!!!!!! Quel à-propos des russes... de guerre !!!!!!!!!!!!!

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    1. Il ose le dire, au moins. Il était évident que l'Otan et ses alliés multiplieraient les fronts.
      Des mercenaires russes ont quitté le Burkina Faso pour rejoindre Koursk semaine dernière.
      C'est une guerre d'usure.
      En attendant, les premières conscriptions des 18-25 ans commenceront fin 2025 pour les européens, probablement pour alimenter ces fronts.
      On comprend mieux l'attaque à la libre parole (surtout pacifiste et pro russe) en Europe.

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  2. https://reseauinternational.net/koursk-kiev-perd-400-militaires-et-18-blindes-en-24-heures/

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    1. Les pertes sont lourdes, y compris du coté russe.

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    2. Il faut comprendre que les militaire ukrainiens sont aussi anglais, français et américains.

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