Après des mois d’isolement médiatique imposé à la Russie et des sanctions censées fragiliser son économie, force est de constater que le résultat est loin des attentes occidentales. Loin de s’effondrer, la Russie atteint des niveaux de production énergétique record dans le pétrole et le gaz, tandis qu’elle construit des alliances nouvelles et stratégiques dans le bloc BRICS, qui attire des pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine. Pendant ce temps, l’Occident semble glisser dans des dynamiques inquiétantes de centralisation et de restriction, rappelant ce qui caractérisait autrefois l’URSS. Ironie de l’histoire ? Peut-être.
Une science occidentale à contrecourant
Au milieu de cette dynamique mondiale en mutation, l’Europe choisit de rompre ses liens scientifiques avec la Russie, notamment dans le cadre du CERN, l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire. À partir de fin novembre, la collaboration avec les instituts russes cessera, un millier de chercheurs russes travaillaient au CERN, un choix qui pourrait bien nuire davantage à l’Europe qu’à Moscou. Beate Heinemann, spécialiste au Deutsches Elektronen-Synchrotron (DESY) de Hambourg, reconnaît que la Russie apporte une expertise cruciale, notamment en ingénierie de pointe. Cette coupure n’interrompt pas les projets, mais rend leur progression plus laborieuse, avec des retards quasi-inévitables à l’horizon.
Même Joachim Mnich, directeur de la recherche au CERN, reconnaît que l’absence des scientifiques russes laisse un vide. Les chercheurs russes, avant de partir, ont fait de leur mieux pour transmettre leur savoir-faire. Mais ces transmissions rapides ne remplacent pas des décennies d’expérience et de collaboration.
Des alliances russes en plein essor : BRICS et beyond
La Russie, en dépit des discours de sanctions, continue de prospérer grâce à ses alliances stratégiques et sa capacité à se réorienter vers de nouveaux partenaires. Le bloc BRICS, dont elle est membre aux côtés de la Chine, de l’Inde, du Brésil et de l’Afrique du Sud, est en pleine expansion, attirant de nouveaux pays désireux de se libérer des influences économiques occidentales. À mesure que ces alliances s’étoffent, la Russie se retrouve moins dépendante de l’Occident, tandis que le bloc occidental, pourtant dominant il y a encore quelques décennies, commence à adopter des pratiques restrictives qui évoquent de plus en plus l’Union soviétique d’antan.
À qui profite la rupture scientifique ?
Alors que les milliards des contribuables européens sont déversés en Ukraine, alimentant une guerre qui semble interminable, c’est la recherche scientifique qui en paie le prix fort. Dans un contexte où des fonds massifs sont alloués à un conflit aux résultats incertains – et où des accusations de détournement de fonds se multiplient, particulièrement au sein de l’armée ukrainienne –, l’Europe fait le choix de couper les ponts avec une puissance scientifique de premier plan.
Cette rupture n’est-elle finalement qu’un sacrifice inutile dans la course politique actuelle ? En choisissant d’isoler la Russie, l’Europe ne fait que se priver de ressources humaines et scientifiques qui profiteraient à tous. Pendant ce temps, les pays BRICS renforcent leur position mondiale, et les chercheurs européens se voient privés de collaborations fructueuses qui pourraient ralentir des projets majeurs en physique des particules.
Si l’Europe ne réévalue pas ses priorités, elle risque de se retrouver isolée, non pas de la Russie, mais des avancées scientifiques globales. Les conséquences de ces décisions pourraient s’avérer bien plus lourdes qu’anticipé – car à ce rythme, le véritable isolement pourrait être celui de la recherche scientifique européenne.
Ce n'est pas l'Europe qui rompt avec la Russie mais c'est toujours les USA qui sont derrière ce mauvais coup dans sa guerre contre la Russie! Les States, cette puissance malfaisante, maléfique, parasite qui ne cesse de nuire à l'Europe et au monde entier depuis sa guerre d'indépendance en 1775-1783 contre l'Angleterre, sa métropole! Louis XVI aurait du ne pas intervenir en faveur de Washington et de sa clique de puritains protestants hallucinés, d'esclavagistes et de massacreurs de Peaux Rouges! Sans les States, le monde entier aurait sans doute connu un destin beaucoup plus paisible et plus heureux!
RépondreSupprimerLes States depuis qu'ils existent, ne cessent de fomenter des troubles, des guerres, des révolutions, des coups d'Etat et autres coups tordus pour le plus grand malheur de l'humanité! C'est un fléau, un cancer, c'est le Sida de l'humanité! Mais qui l'éradiquera?
exactement,bien résumé.
SupprimerLes USA ont aussi détruit avec les allemands notre technologie de pointe dans le nucléaire civile qui pouvait nos apporter un marché en Afrique et aider à développer des centrales d'énergie et l'Afrique pouvait développer une industrie dans plusieurs domaines pour leurs produits récoltés transformés et ce marché la Russie commence à le développer à la place de la France en Afrique car les russes n'empêche pas les africains de développer leurs pays.
SupprimerLe pouvoir de nuisance des States jusque dans l'art dégénéré, appelé "art contemporain" où un certain Georges Pompidou faisait le promoteur de ce"non art" avec son centre Pompidou!
Supprimerhttps://www.medias-presse.info/le-role-de-la-cia-dans-la-propagation-de-l'art-contemporain/196557/
Tout est fait par les Amerloques pour détruire le bon gout, la décence, la mesure, la beauté! Bref tout ce qui relève de la culture classique européenne est mort sous les bombes US et "pollution" artistique et intellectuelle promue par les States pour dégénérer les Européens survivants de la deuxième guerre mondiale!
En faisant venir sur le Vieux-Continent cette entité dégénérée que sont les USA, les Européens ont importé la peste et le choléra, le Sida moral et intellectuel et spirituel! Les dégats pour l'Europe sont gigantesques et les Européens n'ont pas encore évaluer ce désastre depuis 1945!
Les USA vont s'auto-détruire dans 48h.
RépondreSupprimerEspérons-le et à la Mad Max!
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