samedi 15 mars 2025

La fracture artificielle : comment un judaïsme fabriqué a été utilisé pour saper le christianisme

Introduction : Une erreur d'orientation cruciale

L'histoire est écrite par les vainqueurs, mais elle est réécrite par ceux qui craignent la vérité. Si le christianisme est, comme il le prétend, l'accomplissement de la tradition prophétique d'Israël, alors la pérennité d'une identité juive distincte devrait être impossible. Pourtant, non seulement le judaïsme persiste, mais il sert également de contrepoids théologique et politique au christianisme. Comment cela est-il arrivé ? À qui profite ce schisme ? Et le canon chrétien lui-même a-t-il été modifié pour affaiblir la divinité du Christ ?

Le récit de la résurrection : une diversion délibérée ?

Les récits évangéliques rapportent qu'après sa résurrection, Jésus s'est révélé pour la première fois à Marie-Madeleine. C'est une décision frappante. Si le Christ était apparu immédiatement devant le Sanhédrin, les autorités romaines ou les foules à Jérusalem, sa nature divine aurait été incontestablement prouvée. Le récit se concentre plutôt sur des rencontres privées avec des disciples choisis, une approche plus proche du secret gnostique que d'une révélation universelle.

S'agirait-il d'une insertion délibérée, destinée à affaiblir l'autorité de la résurrection du Christ ? En limitant la portée de ses apparitions après sa résurrection, le récit historique a laissé place au doute, à la division et à la manipulation. Si les premiers chrétiens étaient des Israélites pleinement convertis, alors le récit du rejet (l'idée que les Juifs aient rejeté le Christ) devait être inventé de toutes pièces, car si les Israélites le rejetaient véritablement, le judaïsme pourrait perdurer comme religion parallèle.

La création du faux judaïsme

Si le Christ était le Messie annoncé par les prophètes d'Israël, et si les véritables Israélites l'avaient accueilli en masse, alors ce que nous appelons aujourd'hui le « judaïsme » n'aurait pas dû exister. Cela signifie qu'à un moment donné, un judaïsme alternatif a dû être inventé. Mais pourquoi ?

1. Pour contrebalancer le christianisme

Si le judaïsme avait totalement disparu, le christianisme serait resté incontesté comme l'accomplissement de la foi d'Israël. L'Empire romain, puis les structures de pouvoir européennes, avaient besoin d'un contrepoids théologique pour empêcher le christianisme d'atteindre une hégémonie idéologique totale. En préservant un judaïsme niant le Christ, ils ont entretenu un conflit religieux permanent qui a affaibli le christianisme de l'intérieur.

2. Créer une rivalité perpétuelle

Sans une identité juive distincte, le christianisme se serait intégré harmonieusement à ses origines israélites, supprimant ainsi toute justification aux conflits religieux. En maintenant un judaïsme séparé, le christianisme s'est retrouvé définitivement pris au piège d'une lutte de légitimité. Cette division n'était pas un phénomène naturel , mais une stratégie politique orchestrée.

3. Pour garantir le pouvoir géopolitique futur

Une identité juive reconstituée devint essentielle aux projets géopolitiques ultérieurs, notamment au sionisme moderne . Sans la croyance en une lignée juive ininterrompue, il n'y aurait pas eu de revendication sur la Palestine. La création d'une identité juive distincte était essentielle au maintien d'une continuité historique qui n'existait pas réellement.

Qui a profité de cette tromperie ?

Plusieurs groupes ont bénéficié de la fabrication d’un judaïsme post-Christ :

  • L'Empire romain : En veillant à ce que les Juifs restent séparés des chrétiens, Rome a empêché l'émergence d'un front religieux unifié.
  • Le sacerdoce rabbinique : En redéfinissant le judaïsme sous les lois talmudiques et en rejetant l’accomplissement messianique du Christ, ils ont préservé leur propre pouvoir.
  • Les futurs sionistes : Sans une identité juive intacte, il ne pourrait y avoir aucune justification à la reconquête de la Palestine au 20e siècle.

Le schisme artificiel

Cette tromperie a contraint le christianisme à une position défensive pendant deux millénaires, l'obligeant constamment à se justifier plutôt qu'à affirmer son autorité comme continuateur de la foi d'Israël. Sur le plan théologique, elle a également contribué à maintenir une division interne du christianisme : l'orthodoxie, le catholicisme et le protestantisme ont tous peiné à se positionner face au judaïsme.

Si les premiers Israélites se sont convertis au christianisme, la population juive actuelle n'en est pas issue. Cela signifie que la légitimité historique du sionisme s'évapore . Cela signifie également que le christianisme n'a jamais été conçu comme une « nouvelle religion » ; il était censé être la seule continuation de la tradition israélite.

Implications de cette révélation

  1. Le sionisme s’effondre du jour au lendemain – Si les Juifs modernes ne sont pas les descendants de l’ancien Israël, alors leur revendication sur la Terre Sainte est frauduleuse.
  2. Le christianisme est restauré à la place qui lui revient – ​​il n’est plus une « secte dissidente » mais le successeur direct et logique de la foi d’Israël.
  3. Le paysage géopolitique change – La structure du pouvoir occidental, qui s’appuie sur une division judéo-chrétienne pour justifier les conflits au Moyen-Orient, est plongée dans le désarroi.
  4. La réconciliation religieuse devient possible : l’islam, qui se revendique lui aussi comme une continuation de la foi abrahamique, est amené à un nouveau dialogue avec le christianisme une fois que le judaïsme est révélé comme une construction.

Conclusion : Le plus grand canular de l’histoire ?

L'existence d'un judaïsme distinct n'était nécessaire que pour empêcher le christianisme d'atteindre sa pleine puissance. La plus grande tromperie n'a pas consisté à simplement réécrire l'histoire, mais à fragmenter la révélation divine elle-même au service d'un agenda politique. Si cette tromperie s'effondre, l'ordre mondial occidental tout entier, fondé sur elle, s'effondrera également.

La vérité a été enfouie pendant deux mille ans. Il est temps de la déterrer.

Par Mike Harris, Gordon Duff et Bernard

Source : The Intel Drop     15 mars 2025

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Le Vatican et B’Nai B’rith – Le résumé d’une longue histoire

 

7 commentaires:

  1. Le sujet est explosif. Le sionisme tient le haut du pavé. Mon père universitaire reconnu il était membre de l'académie des inscriptions et belles lettres a quitté les amitiés judeo-chretiennes quand on lui a refusé de faire un exposé sur un curé célèbre après avoir fait pendant des années des exposés sur des juifs. On lui a même répondu "tu ne peux pas nous faire cela". Actuellement aller contre la doxa officiel vouloir apporter même une nuance et pire simplement ne pas accepter de se laisser injurier signifie la mort sociale. La loi est la suivante article 1 le sionisme a toujours raison Article 2 quand il a tort l'article 1 entre en application. C'est terrible parce que les juifs non sioniste sont très souvent des gens remarquables qui ne demandent qu'à être intégré s'ils ne le sont pas. En Allemagne et en Alsace la religion juive a le même statut concordataire que les chrétiens. On est juif comme on est catholique ou protestant. Les rabbins sont payés comme les curés et les pasteurs par exemple. Les écoles juives ont le même statut que les écoles chrétiennes. Anecdote familiale d'une vieille famille alsacienne l'associé de mon grand-père avocat était juif et la grand-mère respectait les prescriptions de la religion juive touchant à la nourriture et même à la vaisselle. J'ai vécu ce que j'ai décrit.

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    1. La FRANCE est supposée n'être QUE Chrétienne.....Et c'est surement avec ce genre de 'Respect des préscriptions" que la FOI CHRÉTIENNE n'est plus respectée en FRANCE par ceux là et les autres....

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    2. La confusion règne chez les laïcs, leurs compromissions avec ce reliquat judéo juif est le signe de la division.

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  2. il est intéressant de lire et ou de relire " ne jamais désepérer -- 60 ans au service du judaïsme et des droits de l'homme" de gehrard Riegner. éditions du Cerf ( les dominicains-modernistes)

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  3. https://shs.cairn.info/revue-histoire-economie-et-societe-2014-4-page-10?lang=fr

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  4. A anonyme 20h44
    La France est révolutionnaire et maçonnique et son héritage chrétien est simplement historique...
    La proportion de chrétiens croyants ou se revendiquant de l'être est faible à l'échelle d'un pays prétendument chrétien...
    La France est un pays laïque et c'est profondément ancré dans son identité...
    Cela ne m'étonne d'ailleurs pas que la France ait une place toute particulière pour nos rabbis zélés dans le monde noachiste de demain et la reconnaissance de ce nouveau paradigme...
    Eh, on est pas le pays de la révolution des droits de l'homme et du citoyen pour rien non...?

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  5. Si le Christ ceci, si le Christ cela, si le judaïsme par ci et par là. L'auteur prend ses spéculations pour des réalités, mais ce ne sont que des spéculations. Et révéler la "vérité" ne fera en rien s'effondrer l'ordre mondial occidental, même si la majorité des gens reconnaissaient cette "vérité". Parce qu'en réalité ils ont trop peur des anathèmes (antisémite, extrême drouatheu, antivax, complotiste, etc.) pour ne serait-ce que s'intéresser aux diverses vérités qu'on nous cache.

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