Depuis plus de quatre décennies, le chercheur en géologie et universitaire indépendant Randall Carlson reconstitue un récit surprenant sur le passé ancien de l’humanité, qui remet en question les récits historiques traditionnels et révèle un monde façonné par des événements catastrophiques répétés. Les recherches interdisciplinaires de Carlson, qui s’appuient sur la géologie, la climatologie, la mythologie et la géométrie sacrée, suggèrent que des civilisations avancées ont autrefois prospéré dans le monde entier, pour être anéanties par des cataclysmes d’une ampleur inimaginable. Ses travaux mettent en évidence un savoir partagé et universel parmi les cultures anciennes, un savoir qui pourrait provenir d’une époque préhistorique perdue.
Les théories de Carlson, bien que controversées, offrent une explication convaincante des lacunes de l’histoire humaine et des vestiges énigmatiques des sociétés anciennes. En examinant les preuves géologiques, les mythes anciens et les cycles cosmiques, il dresse le portrait d’un monde où les civilisations se développent, déclinent et s’élèvent à nouveau, un cycle déterminé par des forces échappant au contrôle humain.
L’histoire mythique et le lien avec l’Atlantide
L’une des théories les plus intrigantes de Carlson relie les mythes anciens à des événements du monde réel. Il fait référence au récit de l’Atlantide par Platon, une histoire relayée par l’homme d’État athénien Solon, qui a visité l’Égypte vers 600 av. J.-C. Selon Solon, les prêtres égyptiens parlaient d’une civilisation avancée, l’Atlantide, qui existait 9.000 ans avant son époque et a été détruite lors d’un événement catastrophique.
Carlson note que cette chronologie – il y a environ 11.600 ans – correspond à la fin du Dryas récent, une période marquée par un refroidissement soudain suivi d’un réchauffement rapide. Il soutient que cette corrélation n’est pas une coïncidence mais la preuve d’un événement réel qui a inspiré la légende de l’Atlantide. « L’histoire de l’Atlantide de Platon n’est pas seulement un mythe », explique Carlson. « C’est le souvenir d’une civilisation qui a été perdue dans un cataclysme mondial. »
Ce lien, pense Carlson, fait partie d’un schéma plus large. Les cultures anciennes, des Égyptiens aux Mayas, ont peut-être hérité des connaissances de cette époque perdue, les préservant dans leurs mythes, leurs géométries sacrées et leurs structures monumentales.
Catastrophes et disparition des archives historiques
Les recherches de Carlson abordent une question fondamentale : si les humains anatomiquement modernes existent depuis au moins 150.000 ans, pourquoi n’existe-t-il pas de traces historiques continues de leurs civilisations ? Il attribue cette absence à des événements catastrophiques répétés qui ont anéanti des sociétés entières et leurs connaissances accumulées.
Des squelettes humains modernes datant de 150.000 à 180.000 ans confirment que des personnes d’intelligence équivalente à celle des humains contemporains ont vécu ces vastes périodes de temps. Pourtant, le manque de documents survivants suggère que ces civilisations ont été anéanties par des cataclysmes d’une ampleur écrasante. Carlson a identifié au moins 16 catastrophes importantes au cours des 150.000 dernières années – des événements suffisamment puissants pour démanteler entièrement des civilisations.
« Si de telles catastrophes devaient se produire aujourd’hui », prévient Carlson, « la société industrielle moderne serait tout aussi vulnérable à l’oblitération, ne laissant potentiellement derrière elle que des traces minimes de son existence que les générations futures pourraient trouver. »
Les cycles cosmiques et la Grande Année
Carlson relie ces événements catastrophiques aux cycles cosmiques, en particulier au concept de la Grande Année – un cycle de 25.920 ans correspondant à la précession axiale de la Terre. Il pense que les cultures anciennes, y compris celles qui ont construit les pyramides et les structures mégalithiques, comprenaient ces cycles et ont codé leurs connaissances dans leurs traditions architecturales et mythologiques.
Il suggère en outre que certaines catastrophes, comme le début du Dryas récent il y a environ 12.900 ans, sont liées à ces cycles cosmiques. Le mouvement de la Terre dans l’espace, postule-t-il, influence l’arrivée périodique de matériaux cosmiques, tels que les astéroïdes et les comètes, dans le système solaire intérieur. Ce processus, soutient-il, suit un rythme prévisible, tout comme les cycles de précession observés dans les traditions anciennes.
« Les premières civilisations ont reconnu ces modèles », explique Carlson, « et ont tenté d’avertir les générations futures en préservant ces connaissances dans leurs mythes, leurs géométries sacrées et leurs structures monumentales. »
La rareté des preuves physiques
L’un des principaux défis pour prouver l’existence de ces civilisations perdues est le manque de preuves physiques survivantes. Carlson attribue cette rareté à l’ampleur même des catastrophes passées, qui auraient été véritablement épiques. Si la civilisation moderne devait faire face à un événement de proportions similaires, théorise-t-il, une grande partie de son patrimoine technologique et historique serait anéantie, ne laissant que des vestiges dispersés qui seraient extrêmement difficiles à trouver
Carlson illustre ce concept en évoquant des catastrophes modernes telles que l'ouragan Katrina et le tsunami de 2004 dans l'océan Indien. Ces événements, bien que localisés, ont causé d'immenses destructions. Carlson extrapole à partir de ces exemples, se demandant ce qui se passerait si une catastrophe était 100, 1.000 ou même 10.000 fois plus grave. Il conclut que des catastrophes de cette ampleur pourraient effacer presque toutes les traces de notre civilisation, l'enfouissant ou la balayant vers la mer, comme il pense que cela s'est produit dans le passé, probablement à de nombreuses reprises.
Événements catastrophiques importants dans l'histoire de l'humanité
Carlson identifie plusieurs événements majeurs qui, selon lui, auraient inévitablement anéanti les anciennes civilisations humaines. Parmi les plus marquants, on peut citer :
• Superéruption de Toba (~72 000 BP) : une éruption volcanique massive à Sumatra qui a probablement déclenché un hiver volcanique, réduisant les populations humaines à des nombres extrêmement bas.
• Événements Heinrich (différentes dates) : Un iceberg se déverse dans l'Atlantique Nord, perturbant les courants océaniques et déclenchant des changements climatiques brutaux.
• Catastrophe climatique du Dryas récent (~12.900 à 11.700 BP) : Une période de refroidissement sévère, peut-être liée à un impact cosmique, qui coïncide avec la chronologie proposée pour la destruction de l'Atlantide.
• Événement du cratère Burckle (~4.320 BP) : Un impact de météore proposé dans l'océan Indien, potentiellement lié aux mythes du déluge de diverses cultures.
La quête du savoir caché continue
Sur la base de ses décennies de recherche, Carlson est convaincu que les civilisations anciennes étaient non seulement conscientes des cycles catastrophiques, mais cherchaient également à préserver leur savoir pour les générations futures. Il pense que leurs mythes, leurs géométries sacrées et leurs structures monumentales servent de registre des événements passés et d'avertissement de destruction cosmique périodique.
À chaque catastrophe, des civilisations ont été anéanties, forçant les survivants à reconstruire à partir d'un état presque primitif. Malgré cette perte, Carlson soutient que des fragments de ce savoir ancien ont perduré, transmis par les traditions, les histoires orales et les héritages architecturaux. En étudiant les preuves géologiques et les archives anciennes, il suggère que nous pourrions encore découvrir la sagesse perdue de ces premières civilisations, en apprenant les secrets de la création tout en anticipant et en nous préparant aux événements cosmiques futurs.
Dans la grande tapisserie de l’histoire humaine, le travail de Randall Carlson nous rappelle que notre passé est bien plus complexe – et bien plus fragile – que nous le pensons souvent. Comme un navire naviguant dans une tempête, l’humanité a surmonté d’innombrables catastrophes, en ressortant chaque fois avec des fragments de son ancien moi. Pourtant, comme le suggèrent les recherches de Carlson, les échos de la sagesse de nos ancêtres demeurent, attendant d’être redécouverts dans les ruines d’un monde oublié.
Par Lance D Johnson// 03 mars 2025
Il existe un très bon livre d’Emmanuel Velikovsky, « Mondes en collision », que l’on peut trouver sur Amazon ou « Au Jardin du Livre ». Il rapporte les légendes de dizaines d’anciens peuples, qui racontent des événements cataclysmiques inimaginables.
RépondreSupprimerPar exemple, Velikovsky avait déduit de ces récits, que la planète Vénus était arrivée de l’extérieur dans le système solaire, et serait passée très près de la Terre en échangeant de gigantesques éclairs de foudre avec elle, avant de se s’installer sur son orbite actuelle.
Entre parenthèses, ce livre a inspiré le physicien Wallace Thornhill, qui est à l’origine de la théorie de l’Univers électrique.
Machin
Je pense maintenant.. Ayant lu tous les livres de Velikovsky.. que ses déductions ne sont pas vraies car ça laisserait supposer que Venus est une planète et ce n est pas le cas(comme toutes les autres).. lesquelles planètes sont des appellations erronées puisque ce sont des étoiles errantes non rocheuses... Ma vision de notre monde me fait penser que nous ne sommes pas en train de tourner à 485m/s et que nous ne filons pas non plus à plus de 100 000 km/ autour d' un soleil à 160 000 000 km qui file lui à 800 000 km/ dans une galaxie qui elle file elle à plus de 2 000 000 km/h!!!! Cette idée est complètement hystérique en ayant depuis des milliers d années le même ciel au dessus de nous avec les mêmes étoiles...bref... La terre est plate..et immobile.
SupprimerJ ai posé la question à des pilotes libérés de leurs obligations professionnelles et la réponse est imparable ..ils ne corrigent pas la pseudo courbure NASA de la terre.. sinon ce serait une descente du manche de 700 mètres toutes les minutes pour ne pas se satelliser...ridicule!!!
Ou comment exhumer des vérités géologiques pour les interpréter faussement et nous vendre des mensonges historiques ...
RépondreSupprimerGrand reset scientifico/théologique
Tic Tac Tic Tac ...
Le temps est un océan. Croire que le progrès est uni-dimensionnel est une erreur. Pourquoi croyons nous qu'il consiste simplement à dominer la matière? Je prends le pari que notre Monde est une erreur. Rendez-vous dans 50 000 ans.
RépondreSupprimerNous sommes peut être dans une simulation
SupprimerLes arbres fossilisés parlent de deux chauds évènements nuclaires passés.
RépondreSupprimerLe paléontologue Georges Cuvier, à partir de ses observations, pensait aussi que la terre était sujette à des catastrophes géologiques régulieres.
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