Manipulation : La Russie nous attaque ! À vos poches, citoyens !

Jean-Noël Barrot accuse la Russie d’avoir artificiellement amplifié la psychose des punaises de lit pour se venger des sanctions occidentales. N’oublions pas non plus que l’alcool russe tue en France.

En 2020, “nous sommes en guerre” contre le coronavirus. Des Conseils de défense soumis au secret défense nous imposent leur stratégie marketing. La peur fait vendre, l’acheteur veut être rassuré par son achat. Eh bien, la “vaccination” de 80 % des Français leur a fait oublier leur peur. Et Pfizer a fait des affaires en or. Cette année ce sont les Russes qui nous menacent. Emmanuel Macron veut encore faire peur, mais que veut-il vendre cette fois ? L'austérité ? des armes ?

Attentats terroristes, étoiles de David, punaises de lit : la France est attaquée !

“Nous ne voulons pas manipuler les Français par la peur mais je rappelle que Samuel Paty a été assassiné par un Tchétchène russe”, a déclaré Sophie Prima, porte-parole du gouvernement. “Le but est de montrer la réalité de la menace russe qui est sérieuse”.

Belle prétérition qui évoque celle d’Emmanuel Macron, le 21 octobre 2020, lors de l’hommage à Samuel Paty :

“Ce soir, je n’aurai pas de mots pour évoquer la lutte contre l’islamisme politique, radical, qui mène jusqu’au terrorisme. […] Ce soir, je ne parlerai pas du cortège de terroristes, de leurs complices, ni de tous les lâches qui ont commis et rendu possible cet attentat. Je ne parlerai pas de ceux qui ont livré son nom aux barbares […]. Ce soir, je ne parlerai pas davantage de l’indispensable unité que toutes les Françaises et les Français ressentent”.

D’autres contribuent au discours de peur. Ainsi Bruno Retailleau :

“Les Russes ont fait une forme de guerre à la France pour nous chasser de l’Afrique”.

Jean-Noël Barrot accuse la Russie d’avoir artificiellement amplifié la psychose des punaises de lit pour se venger des sanctions occidentales. Les médias nous rappellent utilement que des étoiles de David ont été taguées sur des murs de Paris a par un Moldave… pro-russe, que les hôpitaux de Dax, de Villefrance-sur-Saône et de Corbeil-Essonne ont été victimes de hackers… russes. Sans oublier l’avion de chasse, russe bien sûr, qui a menacé un drone français en le frôlant à trois reprises. N’oublions pas non plus que l’alcool russe tue en France. Et cela malgré le geste citoyen, mais hélas peu suivi, d’entreprises qui ont retiré la vodka russe de leurs rayons dès l’invasion de l’Ukraine.

Et ce n’est rien, selon le général Michel Yakovleff, par rapport à ce qui nous attend. Hitler et l’Occupation, c’est “peace and love” à côté de ce que nous prépare Poutine. Pire que la guerre : la dénazification, nous prévient-il. Pour nous rassurer il prévoit la chute du gouvernement de Poutine pour 2025. Il la prédisait déjà en 2024 et déclarait en 2023 : “Le régime de Poutine est entré en phase terminale”.

Sur qui compter en cas de conflit ?

“T’as déjà rêvé de te glisser dans la peau d’un tireur d’élite de l’armée de Terre ? Lancez-vous dans une carrière hors du commun et explorez des horizons inédits avec la Marine nationale. On peut être maître-chien et dans l’armée de l’Air et de l’Espace. Et si c’était pour vous ?”

Malgré ces campagnes de com, rien n’y fait : les jeunes ne sont pas séduits par une carrière dans l’Armée. Les Russes sont à nos portes et l’Armée reste impuissante ! Heureusement un jeune sur deux est prêt à s’engager en cas de conflit selon Opinion Way, l’institut de sondage de Bernard Arnault. D’ailleurs six Français sur dix sont favorables au rétablissement d’un service militaire, selon Le Parisien, le journal de Bernard Arnault [1]

Les Français sont convaincus que Poutine est l’ennemi, mais aussi que Trump est vendu à Poutine. Il ne leur reste plus qu’à redonner leur confiance à Emmanuel Macron, mais selon Statista, ils seraient 80 % à être mécontents de sa politique.
Ce n’est pas gagné, d’autant qu’une fuite révèle que Macron aurait fait les premières démarches pour acheter une Aston Martin. Prix : de 200 000 euros jusqu’à plus de 220 000 euros pour la James Bond Edition.

Que veut vendre notre président ?

Notre président a vendu la plupart des industries rentables, mais il lui reste un joker : l’industrie nucléaire, à vendre en Europe, et celle de l’armement (Thales, Safran, Dassault Aviation), à développer à coups d’emprunts et de détournement d’épargne (6 000 milliards). Le budget de l’État étant exsangue, comment financer une économie de guerre ? Une idée géniale fait son chemin : sortir les dépenses de Défense du calcul des déficits publics.

Reste à vaincre un ultime obstacle : “l’accélération des négociations de paix”. Or rien de tel que des armes

“pour définir des garanties de sécurité crédibles, afin qu’une paix solide et durable soit possible en Ukraine”.

Afin de pouvoir vendre des armes, il faut une paix solide et durable. Logique !

L’Assemblée (sauf LFI et quelques communistes) a voté le renforcement du soutien à l’Ukraine et par la même occasion la saisie (le vol) des capitaux russes investis en Europe, alors que les avoirs européens investis en Russie sont supérieurs. Une France où les capitaux ne seraient pas protégés ne pourrait que faire fuir les investisseurs. Dans la même parfaite logique, Renault a vendu en Russie ses usines un rouble pour les racheter à présent 1,3 milliard de dollars.

Une arrière-pensée serait de saboter les accords de paix en cours de négociation. L’Ukraine serait abreuvée de capitaux russes pour faire la guerre aux Russes ! Toujours pour défendre l’Ukraine, le vote en faveur de son rattachement à l’Union européenne est un premier pas vers une concurrence entre salariés français et ukrainiens (le Smic ukrainien est à 200 euros). En fait ce que veut vendre notre président, ne serait-ce pas la France ?

https://lemediaen442.fr/manipulation-la-russie-nous-attaque-a-vos-poches-citoyens/

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[1] Il est intéressant de savoir à qui appartiennent aujourd’hui les instituts de sondages :

OpinionWay est un Institut d’Etudes fondé en 2000 par Hugues Cazenave, Benjamin Gratton et Yann Aledo. OpinionWay prévoyait un chiffre d’affaires de plus de 5 millions d’euros en 2006. Le figaro commande toujours des sondages à opinionway.

La SOFRES a pour actionnaire les fonds d’investissement américain Fidelity.

CSA est contrôlé par le Sarkozyste Vincent Bolloré également propriétaire du Groupe Havas, d’une télé, de plusieurs quotidiens gratuits.

IPSOS est contrôlé par ses deux fondateurs après avoir attiré des riches financiers comme Pinault ou Fidelity.

BVA a pour actionnaires les fonds d’investissement Rotchild et Vincent Bolloré

IFOP a pour propriétaire Laurence Parisot, présidente du MEDEF

LH2 (ex-Louis Harris) a été vendu par TNS à deux de ses dirigeants.

Bien entendu il faudrait réactualiser les nom des propriétaires d’instituts de sondages. Cependant, soyons bien sûr que rien n’a en fait changé et que, comme les "grands" journaux, ils appartiennent toujours à la même catégorie de personnes : les ultra-riches.

H. Genséric